DATE DE SORTIE PREVUE
Indéterminée
REALISATEUR
Kevin Lewis
SCENARISTE
G.O. Parsons
DISTRIBUTION
Nicolas Cage, Emily Tosta, Beth Grant…
INFOS
Long métrage américain
Genre : horreur
Année de production : 2020SYNOPSIS
Le gardien d’un parc d’attractions se retrouve bloqué durant toute une nuit. Les créatures animatroniques du parc prennent vie et se lancent à sa poursuite. L’homme doit les vaincre pour survivre jusqu’au matin et être enfin libéré…
Petit changement de titre : Wally’s Wonderland devient Willy’s Wonderland.
Le A ne passait pas sur l’affiche française ?
Quelqu’un a fait une boulette et ils ont validé avant de s’en apercevoir (du genre le dépôt de copyright)…
Et du coup ont dû modifier leurs plans.
Le pire, c’est que c’est possible, en plus !
Tori.
Entre deux thrillers basiques qui atterrissent directement chez nous sur TFX ou NRJ12 et quelques productions qui réveillent l’intérêt des critiques (son Pig a été très bien accueilli aux States), Nicolas Cage continue vaillamment de servir la cause du bis. Kevin Lewis a comparé Willy’s Wonderland à un mix entre Pale Rider et Les Clowns tueurs venus d’ailleurs. La première référence vient du fait que le personnage joué par Cage est littéralement un « homme sans nom ». Il surgit de nulle part au volant de son bolide et se retrouve bloqué à l’entrée d’une petite bourgade à cause d’une crevaison. Comme il n’a pas assez d’argent pour payer, il accepte la proposition du propriétaire d’une salle de jeux fermée depuis des années : passer une nuit à la nettoyer de fond en comble en échange du paiement des réparations.
Mais ce Wonderland a un sombre secret : les animatroniques prennent vie et massacrent tout ceux qui ont le malheur de passer une nuit dans ses murs. Le scénario reprend quelques figures classiques du cinéma d’horreur : la possession, le petit village maudit, le chasseur de monstres. Les explications sont données au fur et à mesure, de la part des personnages secondaires et pas de la tête d’affiche car l’homme sans nom a une autre particularité : il ne parle jamais. Cage ne prononce en effet pas un mot, tout passe par sa représentation iconique (c’est clairement ainsi qu’il est filmé) et par l’animalité de ses mouvements lorsqu’il se coltine un par un tous les monstres du Wonderland. On ne sait donc pas pourquoi il ne semble pas étonné par les événements, pourquoi il passe son temps à s’enfiler des boissons énergétiques, ni pourquoi il est obsédé par les flippers. Mais ne pas piper un mot n’est pas un obstacle au cabotinage de Cage…
La structure du récit n’évite pas un côté répétitif (surtout dans la première partie de la nuit), le mutisme du héros peut être vu comme une fausse bonne idée (je m’attendais régulièrement à ce qu’il se mette à parler) et la mise en scène est souvent maladroite…ce qui n’empêche pas Willy’s Wonderland d’être une petite série B saignante et délirante, qui m’a fait passer un bon petit moment…même si je risque de l’oublier assez vite…
Tu donnes furieusement envie, quand même.
Jim
Comme souvent.
Le Doc a fait exploser ma liste de films à voir…
Tori.