WINTER STATION (Christophe Bec / Cristi Pacurariu)

9782344016602-L

Winter Station

A paraître le 21.03.2018 – Genres : Thriller/Policier

Prix : 9.99

Pages : 128

Scénariste : Christophe Bec

Dessinateur : Cristi Pacurariu

Qui a dit qu’il faisait chaud en enfer ?

Lisa Langlois, jeune agent immobilier, est envoyée sur le projet de restauration d’une station de ski à moitié abandonnée dans la Sierra Nevada. Chalets délabrés, hôtels désaffectés, remontées mécaniques rouillées… le lieu est glauque à souhait. Seule femme au milieu d’ouvriers, isolée dans cet enfer de glace, Lisa se dit que les deux mois sur place risquent d’être interminables. D’autant que quelques jours après son arrivée, le cadavre d’un homme est retrouvé, égorgé. Visiblement, un psychopathe semble avoir élu domicile dans la station. Et Lisa pourrait bien être sa prochaine cible…

Avec Winter Station, Christophe Bec et Cristian Pacurariu signent un thriller glaçant, entre The Shining et Les Rivières pourpres. Aurez-vous suffisamment de sang-froid pour en venir à bout ?

Change pas Glénat Comics

(jamais)

Le truc c’est que ça n’a plus l’air d’être glénat comics là…

c’est du Flesh and Bones. ça me semble pas éloigné de ce qui est déjà paru

Tout à fait mais la collection a commencé en Glénat classique pui est passée en glénat comics et manifestement là elle revient en Glénat classique, la migration a du mal se passer en thermes de vente je suppose

Sur le site Glénat, les Flesh&Bones sont toujours annoncés dans la partie comics :

Ce dessinateur a déjà travaillé avec Bec …

Tu veux dire que l’accueil n’était pas très chaleureux ?
:wink:

Jim

C’était un peu trop bouillant xD

La critique de Winter Station par Bulgroz :

https://www.comics-sanctuary.com/bd-winter-station-vol-1-simple-s48599-p275979.html

Collection lorgnant vers la série B, voire la série Z, « Flesh & Bones » propose des récits d’action, à tendance horrifique. Un slasher dans un décor désolé s’inscrit donc en toute logique dans cette série d’ouvrages ayant déjà accueilli Bikini Atoll, l’album (également écrit par Bec) ayant ouvert le feu.

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Bon, pour faire court, c’est assez sympa. L’histoire est classique (une jolie nana se trouve coincée, pour des raisons professionnelles, dans une station d’hiver en pleine réfection, et devient l’objet des attentions de quelqu’un de bien dangereux), tordant un peu les poncifs (on y mêle du harcèlement en mode stalker, et on fait de l’héroïne une femme élevée dans une idéologie survivaliste), alignant quelques dialogues un peu lourds et pas souples, et enfilant comme des perles les séquences d’action, en général plutôt musclées. L’ensemble est linéaire, si ce n’est la fin, qui est construite afin de réserver la « surprise » de la conclusion de l’affrontement (pourtant prévisible).
Quant au dessin, il est assez propre et vigoureux, Pacurariu s’inspirant clairement des comics mais également de valeurs sûres franco-belges telles que Lauffray. Le tout avec une belle pagination et un papier modeste, et on a un fumetto bien sympa à lire, même si assez oubliable.

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Le gros bémol de la production, c’est le lettrage. Les bulles ne sont pas placées de manière intelligente, les queues de bulles sont mal dirigées, l’ensemble n’est absolument pas fluide, les propos rapportés n’ont pas de guillemets, bref, il n’y a aucun souci de la finition sur cette partie de la production, et c’est franchement dommage. Le livre respire l’amateurisme, comme si le lettrage était le dernier souci des auteurs et des éditeurs, qui semblent ne pas prendre conscience de l’importance de cette étape dans la réussite d’une BD.

C’est d’ailleurs un travers assez fréquent dans le franco-belge, où le lettrage est confié à des stagiaires ou des gens qui s’improvisent lettreurs parce qu’ils savant vaguement caler une bulle sur le bord de case. Toute cette philosophie, qui tient sans doute à des soucis d’économie de bout de chandelle, finit par tirer la production vers le bas.

Jim