WOLVERINE MAX t.1-3 (Jason Starr / Collectif)

Avant de parler de cet album, je vais faire un SAV des revioux (je ne sais jamais si ça prends un x au singulier, ce mot). Donc, pour le 1er album, je disais que je n’avais pas trop compris pourquoi Creed avait fait exploser l’avion. Il s’avère, que j’avais finalement assez bien compris (d’après le résumé de Panini), mais que je trouve la raison complètement con.

Bref, donc, cette fois-ci, nous avons droit à deux récits dans le même album. Dans le premier, Wolverine arrive en Californie. il vit dans sa voiture, en compagnie d’une chienne qui était elle aussi errante. il rencontre une jeune femme, Candy, mannequin qui cherche à devenir actrice, qui l’embauche comme chauffeur.
Cependant, l’un de ses rendez-vous dégénère, et Wolverine est obligé de faire le ménage à sa façon. Il s’avère qu’en fait, Candy faisait des films X et pouvait également offrir son corps. Sauf que cette fois-ci, son producteur a été plus loin, ce qui a fait sortir Wolverine de ses gonds en tuant quelques gardes du corps.
Après avoir raccompagné la jeune femme à son hôtel, il retrouve sa chienne morte égorgée. Et là, il pète vraiment les plombs et après quelques péripéties, se venge en tuant le producteur (qui s’avère être aussi un trafiquant de drogue) et ses sbires. Candy, qui n’est pas son vrai nom, est laissé en vie, malgré une attitude étrange envers Wolverine.
En quittant les lieux, le griffu retrouve un mot dans son pickup indiquant qu’il trouverait des réponses à ses questions à Vegas.

Sur la route de Vegas, Wolverine crève. Après quelques péripéties, il se retrouve dans un bar, où un petit vieux se fait molester. Il le défend et repart. Quelques kms plus tard, il est suivi par un véhicule. Il finit par le mettre dans le décor et découvre que c’était le petit vieux. Il découvre alors que celui-ci le connait bien, car il a été ancien agent du FBI, qu’il a traqué Wolverine mais en lui échappant, cela a amené l’ancien agent à la déchéance, au point de passer de l’autre côté du bord. Après des dizaines d’années de prison, c’est le hasard qui a amené leur rencontre dans ce dinner. Mais à être trop gourmand (et finalement peu loquace sur le passé de Logan) et très louche, Wolverine finit par perdre patience, et écharpe le vieillard.
Et file à Vegas en faisant du stop …

On ne peut pas dire que Jason Starr s’enquiquine avec les justifications pour rendre Wolverine violent. Dans le premier album, c’est un sabre qui a servi d’excuse et cette fois-ci, c’est un chien. Voilà qui est bien maigre pour générer un scénario intéressant. Sans compter qu’au dessin, c’est une valse de dessinateurs (Ruiz, Jacinto et Mogorron), juste pour trois épisodes, avec une tentative quand même d’avoir un style graphique ressemblant (mais je me demande si ce n’est pas la couleur qui fait le lien). Donc, trois épisodes pour rien.
Alors, est-ce que les deux autres épisodes sont mieux ? Disons qu’avec uniquement Boschi au dessin, ça aide un peu (même si lui aussi à un style ressemblant aux 3 autres). Et puis, on en sait un peu plus sur le passé de « ce » Wolverine (le nom de Logan devient plus officiel, et il n’avait pas de griffe dans les années 70). Mais bon, l’intention de cette série reste toujours obscure à mes yeux …

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