WOLVERINE MAX t.1-3 (Jason Starr / Collectif)

Fin de la série estampillée Max, toujours scénarisée par Jason Starr.
Logan s’est donc rendu à Las Vegas, et va-t-il enfin avoir les réponses à ses questions ?
Au-delà d’essayer d’y voir un intérêt quelconque, j’avoue que je ne comprends pas l’intention du scénariste. Le dernier arc « démarre » par 3 épisodes, dans lesquels on voit Logan gagner sa vie en tant que lutteur, dans la campagne de Vegas. Son « agent » est l’homme qui l’a pris en stop (voir toute fin de l’album précédent). Et puis un soir, après un combat, il se fait séduire par une jeune femme, qui va finir par le contrôler après une sorte d’hypnose. Complètement à sa main, elle l’ordonne de tuer un homme, qui s’avère être son mari, afin de toucher la pactole. Mais le griffu se rend compte qu’il est manipulé et fait ce qu’il faut ne plus être sous influence. Il cherche à démêler le vrai du faux et cela finit donc par la mort de Mère Nocturne et de son ancien « coach ».
Alors qu’il cherche à s’enfuir, il est sauvé par un mec bien fringué et en limousine, qui s’avère être l’auteur du fameux mot qui lui disait de venir à Las Vegas (voir album précédent). Il l’emmène dans un building, qui appartient au « patron » de la ville, son ancien patron du temps où il était son « nettoyeur privé ». Sans qu’on sache pourquoi, Logan avait quitté cette vie, sans explication, et Mickey Gold, heureux de retrouver son arme, le force à reprendre du service. Cependant, accompagné de Gold Jr, Logan part en cacahuète dès la première mission et tue tout le monde, le fiston de Gold inclus.
Pas le choix, il va devoir regagner un peu d’argent avant de quitter définitivement la région, et repart donc à Vegas se refaire. Sauf qu’il est évidemment repéré, et donc enfermer dans un cage d’adamantium (tiens tiens). Mickey Gold Sr explique alors que c’est Logan qui s’est ajouté les griffes, pour être encore plus performant et se débarraser d’un certain Castle (on se demande pourquoi il est cité). Mais Gold veut se venger et sort lui aussi des griffes et le combat finit quand même mal pour lui.
Cela se termine par un Logan qui met ses mains sur un rail et se les fait donc arracher, griffes incluses.

Je reste assez circonspect devant cette série. Des histoires sur Wolverine assez insignifiante, j’en ai lu plein. Même parmi celles qui essayaient de faire quelque chose. Sauf qu’ici, la note d’attention précisé par Panini m’a semblé un brin prétentieuse, pour un résultat qui est guère mieux que d’autres mini ou maxi série sur le mutant (ah pardon, faut pas dire ça, y a pas de mutant dans cet « univers »). Et là, ça a duré 15 épisodes. Entre les raisons très légères permettant de fournir un scénario et de justifier des tueries (vol d’un sabre, meurtre d’un chien), et un un fil rouge qui s’avère quand même assez mince, je n’ai pas saisi l’intérêt, ni même détecté une vraie différence, si ce n’est pas que l’auteur n’a pas voulu s’embêter avec l’univers Marvel (d’où ma perplexitude quant à l’intégration du Punisher le temps d’une case) et a donc utilisé l’excuse du réalisme (eh eh eh, quelle blague) pour avoir une liberté totale qui n’a débouché sur rien d’intéressant, ni d’original. De même l’intégration dans le label Max n’a rien apporté, si ce n’est plus de sang, de gorges et têtes tranchées, et de seins non recouverts. Toujours rien de bien intéressant, ni d’original, donc.

Côté dessins, on est sur le rythme de la série, avec une alternance de 3 dessinateurs en 5 épisodes, avec principalement Felix Ruiz (3 épisodes), qui a tout de même ma préférence dans cet album (même s’il s’appuie sur Jackman pour le visage de Logan). Mogorron et Boschi complètent donc l’album, et tentent de donner une unité graphique, mais cela ne leur réussit pas vraiment, à mes yeux.

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