WONDER WOMAN 1984 (Patty Jenkins)

Oui, c etait ironique de ma part. Rhooo

Ah !
Sourire :wink:

Résumé

Ah mais la portée est bien comprise, mon seul souci est qu’au final mis à part ça (qui est très mal transmis au passage car l’abandon est assez random pour ma part, je n’ai absolument rien ressenti.), il n’influe sur aucun évènement du film. Si tu l’enlèves il n’y a rien qui change. Franchement, il aurait mérité un vrai acte héroïque ou il se sacrifie pour Diana, un truc du genre, mais non y’a rien de ça…

Sourire. C etait ironique aussi.

Comment passer en effet a côté de la metaphore qui est martelée ?

Vouloir plus, c est pas bien. Ok

Sinon quelqu un a une idée sur le pourquoi de l année 1984 précisément ?

L année de la réélection de reagan ?

Pour ma part je trouve que c’est bien transmis.

Diana fait tout pour maintenir Trevor auprès d’elle, elle se ment à elle-même, « ment » sur ses pouvoirs, et renoncer à l’amour c’est pas aussi glamour que de se balader dans les tranchés de la première guerre mondial, ni aussi badass, mais je trouve ce passage plutôt bon. Il faut que le monde soit plongé dans le chaos et que WW se soit prise une belle raclée pour qu’elle change de comportement. Trevor ne pouvait rien faire, il n’aurait pas pu mourir, c’était à Diana de renoncer à son souhait pour que ça fonctionne.

Bon j’ai pas loin de 90 messages de retard parce que j’ai voulu éviter tout divulgachâge avant de voir le film, ce que j’ai finalement pu faire hier soir. Je verrais éventuellement à rattraper ça, mais pour ce qui est de mes impressions « directes » :

Pour moi le film n’est pas aussi bon que le premier opus… mais il n’est pas non plus aussi mauvais ! Et à choisir, j’ai une préférence pour ce deuxième.

Je m’explique : Le premier WW avait bien des qualités et bien des défauts, les premières n’arrivant pas (à mes yeux) à faire oublier les seconds même si la résultat restait le meilleur film DC depuis l’arrivée de Snyder aux commandes (mais vu le niveau, ce n’était pas un exploit olympique). Quelques-uns se retrouvent tels quels dans WW84, mais dans l’ensemble les écarts entre les hauts et les bas me paraissent plus mesurés.

Ainsi, la scène du feu d’artifice est sans doute le meilleur moment du film pour moi, mais pour jolie et sympathique qu’elle soit elle n’arrive pas à la hauteur de la très iconique scène du no man’s land dans le précédent. En revanche, les défauts m’ont parus, eux aussi, beaucoup moins prononcés.

Oh, ils sont toujours là et en suffisamment grand nombre pour gâcher un peu la fête : notamment une intrigue cousue de câble blanc, qui enchaîne facilités et raccourcis (voire court-circuits), et des effets spéciaux indignes d’une production de ce calibre (même si là ça se fond un peu dans l’esthétique eighties, c’est pas mieux mais c’est moins voyant).

Mais je n’ai pas immédiatement ressenti de carambolage complet comme l’est (pour moi) le traitement raté du paradoxe de la « guerrière pacifiste » au cœur du premier opus, où toute possibilité de prise de conscience que les choses sont plus complexes que « on va tuer quelqu’un et ça arrêtera la guerre » étaient systématiquement planquée sous le tapis, au point que tout le film se prenait les pieds dedans.

J’imagine que les fans des psychopathes glorifiés à la Snyder vont se tordre le nez sur la naïveté et les bons sentiments dont cet opus regorge et même déborde (la scène finale est même cheesy à mort, avec un côté « vrai film de Noël » comme aucune grosse production n’ose plus l’assumer depuis au moins vingt ans, à la louche). N’empêche, moi, ça ne me déplait pas fondamentalement.

Dans ce contexte, surtout, j’apprécie – là encore à rebours du traitement des vilains du premier film – que les adversaires ne soient pas des méchants sans nuance, bons à abattre. Le traitement de la transformation de Barbara reste ainsi relativement subtil (bon on n’est pas chez Ozu non plus, hein, évidemment), et si cette version de Max Lord ne peut que rappeler un certain Donald T****, il a aussi ses côtés très humains qui le rendent, sinon « sympathique », du moins pas entièrement réduit à la pure caricature et je suis bien content que son sort ne soit pas réglé par un brisage des cervicales façon Infinite Crisis, j’ai craint de voir venir ça à un moment.

Si j’ajoute que le film semble aussi bien plus assumer son héritage « comics » et même un peu old school en la matière (l’avion invisible, Wonder Woman qui vole, la transformation finale de Barbara en Cheetah), et que Gal Gadot et Chris Pine font toujours bien le job, vous comprendrez que même si on reste loin du chef-d’œuvre, on n’est pas pour moi non plus dans la catastrophe et pour ma part j’ai quand même plutôt passé un bon moment.

Tiens, j’ai une question. Dans mon souvenir, Charles Roven avait été viré après l’« échec » au box-office de Batman V. Superman. J’avais peut être même pondu deux/trois mots sur le sujet à l’époque. Mais c’était peut être uniquement en tant qu’executif et, dans mon souvenir, le mec faisait partie des meubles en ce qui concerne les adaptations DC (mais peut être pas au final). Or je crois avoir revu son nom au générique de Wonder Woman 84. Il y a eu du changement ?

Je vous vois venir. On pourrait dire « hey, connard, pourquoi tu regardes pas sur IMDB comme tout le monde ? » mais bon, il y a peut être quelqu’un qui a davantage à dire sur le sujet.

On pourrait te dire la même chose sans t’insulter. :slight_smile:

Ouais mais Jack est meilleur quand il est saisi à chaud.

Apparemment, Roven sévit encore. Il est également producteur du Snyder Cut.

Ou alors, je confond avec Jim Rowe ?

C’est quand même vachement moins drôle, face de vagin.

Attends… Je m’occupe de ton cas quand je serai bien réveillé. :zzz:

La sortie DVD/Blu-Ray de Wonder Woman 1984 a déjà été fixée au 7 avril.

Pas de sortie en salle en France du coup ?

Je ne pense pas non

Pas de précision supplémentaire…mais vu la date, pas sûr qu’il sorte au cinéma…

A partir du moment qu’il est disponible en blu-ray, dvd, le film ne sortira pas au cinéma

Un direct to video en somme.

Je comprends

Ça rappelle les Steven Seagal