WONDER WOMAN #770-800 (Becky Cloonan, Michael W. Conrad / collectif)

Wonder Woman (2016-) #774

Written by Jordie Bellaire, Becky Cloonan, Michael Conrad
Pencils Paulina Ganucheau, Andy MacDonald
Inks Paulina Ganucheau, Andy MacDonald
Colored by Nick Filardi, Kendall Goode
Cover by Tamra Bonvillain, Travis Moore
Release Date: June 22, 2021

1 « J'aime »

Bien !
Becky Cloonan et Michael W. Conrad ont beaucoup à prouver en enchaînant après un bon premier story-arc à Asgard, en amenant ici Diana dans un Olympe encore une fois en ruines, avec des dieux encore une fois massacrés. Mais les auteurs parviennent à trouver un peu d’originalité, notamment en utilisant les nouveaux alliés de Diana : l’écureuil Ratatosk qui a bien des secrets et Deadman, ça fonctionne bien, c’est rafraîchissant et ça créé de bonnes interactions.
Mais surtout, les auteurs avancent vite et bien, en révélant la menace : une des parties de Janus, le dieu romain « adopté » par l’Olympe grâce à Hermès. La partie « passée » de Janus reste comme signal pour Diana, pour l’empêcher de suivre la partie « future », qui ressemble à Diana et a décidé de prendre sa place dans une prophétie la mettant en avant. Cette menace a massacré les dieux grâce à une lame également tueuse de dieux, et même si tout ça est un peu « rapide et facile » dans les révélations, ça reste sympa’ d’avoir une menace un peu différente.
Surtout que les auteurs font avancer la chose, avec Diana et ses potes qui passent dans le Tartare et vont quand même vite. C’est bien, c’est rythmé, le perso’ est bien écrit même si je trouve que la Diana sur Asgard était plus « relâchée », ce qui était agréable aussi.
Andy McDonald illustre ça efficacement, c’est solide et correct, même si le visage de Diana est souvent trop figé.

La série continue de me plaire, la transition est réussie. Cool !

Welcome to the Graveyard of Gods, Wonder Woman…the Keeper of the Grounds anticipates your arrival!

Many enter these hallowed grounds of the DCU, but none return to the world of the living. So how is Diana supposed to save herself, let alone a whole pantheon of gods? With her weapons rendered useless, she’ll have to find the key to victory within!

Plus, in a seemingly happier time, Young Diana emerges from her readings just in time to discover that Clio has been possessed by the very texts they wished to save! How could the pursuit of knowledge become something so twisted? Find out as our young hero battles for her life against her former teacher!

Wonder Woman (2016-) #775

Written by Becky Cloonan & Michael Conrad, Jordie Bellaire
Pencils Paulina Ganucheau, Andy MacDonald
Inks Paulina Ganucheau, Andy MacDonald
Colored by Nick Filardi, Kendall Goode
Cover by Tamra Bonvillain, Travis Moore
Release Date: July 13, 2021

Ah, c’est un peu frustrant.
Un peu frustrant, parce que la première partie de l’épisode est très bonne, mais la deuxième est survolée, « facile », un peu ratée. Dommage.
Becky Cloonan et Michael W. Conrad gèrent bien la fin du passage de Diana, son pote écureuil Rat et Deadman dans le cimetière des dieux, où Wonder Woman doit répondre à trois énigmes pour ramener les âmes des dieux olympiens massacrés par une facette maléfique de Janus.
Cette partie est fluide, agréable, pertinente, avec une Diana qui ne cède pas aux sirènes de la violence pour vaincre avec des mots (MERCI). Les caractérisations sont bonnes, et les interactions sont prenantes.
Dommage que la suite, avec le retour à l’Olympe où des Olympiens concons et lourds veulent torturer le « bon » Janus, soit loupée. Les auteurs caractérisent mal les Olympiens, tout sonne assez faux, et même Diana est mal écrite ici. C’est bien qu’on enchaîne rapidement avec un nouveau voyage, chez les Elfes.
Bon, ça reste un voyage sympathique, et ce tour des différents panthéons me plaît bien. Andy MacDonald propose des planches un peu sèches mais efficaces, même si ses traits sont un peu rigides.

Je reste bien intéressé par tout ça.

A voir sur la durée avec les 80 ans de l’Amazone et le plan de relance de l’économie mondiale chez DC.

They may look innocent, but the faeries of Elfhame have it in for Wonder Woman!

What did Diana do to incur their wrath? Well, it may have something to do with the Roman god who has turned the Sphere of the Gods upside down in pursuit of power. Someone must pay for the damage they’ve caused, and Ratatosk could be the first if Diana doesn’t find him in time!

Listen to the latest episode of our weekly comics podcast!

Back on Themyscira, in the days of Diana’s youth, the missing historical texts are close to being completed, but at what cost? Is knowledge of the Amazons’ past worth all this trouble? Find out as the culprit behind it all reveals themselves and shares a truth that will change Diana’s childhood forever!

Wonder Woman (2016-) #776

Written by Jordie Bellaire, Becky Cloonan, Michael Conrad
Pencils Paulina Ganucheau, Jill Thompson
Inks Paulina Ganucheau, Jill Thompson
Colored by Jill Thompson
Cover by Tamra Bonvillain, Travis Moore
Release Date: July 27, 2021

Oh, Jill Thompson… :heart_eyes:

Oui, dans une sorte de Wonder Alice …

Un bon épisode.
Becky Clonnan et Michael W. Conrad poursuivent leur tour de la Sphère des Dieux, avec ici un séjour rapide dans Elfham, le monde des fées.
C’est bien. Il se passe beaucoup de choses : Rat est transformé en petit garçon, Diana est accusée d’avoir tué la reine, Siegfried est appelé à l’aide, eux deux se rapprochent, Deadman alerte sur les dangers, le nouveau roi est confronté et vaincu, la soeur de la reine revient, des enfants prisonniers sont sauvés d’une transformation horrible, Janus est révélée responsable du régicide, mais Diana et ses deux amis parviennent à revenir sur Terre.
C’est bien.
J’apprécie que les deux scénaristes ne restent pas trop longtemps dans cette nouvelle dimension, agréable à découvrir même si je n’aime vraiment pas les fées et leurs mondes. Les dynamiques sont bonnes, les personnages sont bien écrits. Les interactions fonctionnent bien, avec cette p’tite romance qui se construit doucement. Rat est bien dirigé, aussi, et cette Diana me plaît bien.
Jill Thompson propose des planches réussies, dans un style très adapté. Ce n’est vraiment pas mon truc, mais ça fonctionne et c’est efficace ici. Le final est signé Becky Cloonan, et ça donne bien envie de lire la suite.

Je reste bien emballé.

WONDER WOMAN #777

Written by: Becky Cloonan, Michael W. Conrad, Jordie Bellaire.

Art by: Emanuela Lupacchino, Wade Von Grawbadger, Paulina Ganucheau/

Covers by: Travis Moore, Sebastian Fiumara, Will Murai.

Description: Wonder Woman learns the hard way that fairies are never to be trusted when her promised trip home takes a sharp left turn in the Multiverse! Welcome to Earth-11, headquarters of the Justice Guild. In this alternate version of Diana’s Earth, the Amazons of Themyscira imposed their law on the entire world, and the course of history was changed forever! Sounds like a dream afterlife for our hero, but Janus has somehow managed to poison this paradise. Dane of Elysium, a.k.a. Wonder Man, is on a violent rampage, and it’s now up to Wonder Woman to bring him in and clear her name! Back on Earth-0, Young Diana learns the real story behind the creation of Paradise Island and the price paid for freedom. Will she ever trust the elders again? Or are the lies too much for the princess to handle?

Pages: 40.

Price: $4.99 (Variant, $5.99).

Available: August 10.

A la fin du précédent, je craignais que cette belle saga où Diana et ses potes (Siegfriend, l’écureuil Rat’) filent entre les royaumes de la Sphere of Gods allait s’arrêter… mais non ! Becky Cloonan & Michael W. Conrad relocalisent l’action loin des dieux, mais sur Terre - une Terre, en tout cas !
Bienvenue donc sur Terre-11, celle où les genres sont inversés. Cela provoque un quiproquo sympathique avec la Justice Guild, qui ne connaît guère de Wonder Woman et a enfermé le félon Wonder Man, aux méthodes violentes pour faire triompher la cause masculine. Bien sûr, Janus libère Wonder Man, et on part sur une belle grosse bagarre, avec finalement le départ vers un autre monde.
Et c’est cool, encore !
Les deux auteurs m’amusent beaucoup avec ces voyages, cette course-poursuite derrière la menace générique de Janus, mais qui fait le job. La caractérisation est le sel de tout ça, avec une Diana vraiment attachante, mais aussi Siegfried (qui n’est ni un damoiseau en détresse, ni un super-guerrier ; un love interest très sympa’ à suivre) et Rat’ qui sont vraiment très agréables à découvrir. La Justice Guild est cool, Wonder Man est un bon opposant, et Emanuela Lupacchino livre de très, très belles planches, fort dynamiques et léchées.

Toujours un grand plaisir de lire tout ça !

WONDER WOMAN #778

Written by: Becky Cloonan, Michael W. Conrad, Jordie Bellaire.

Art by: Travis Moore, Paulina Ganucheau.

Covers by: Travis Moore, Becky Cloonan.

Description: Hot on the trail of Janus, Diana and her allies embark on a whirlwind adventure through the entire map of the Multiverse! Phantom Zone, Fifth Dimension, and Gemworld…oh my! Like the future, Janus’ path through space and time is unpredictable. Will Wonder Woman ever catch her? Or could this be the end of everything as we know it?! The tale behind Paradise Island’s creation continues as Hippolyta’s greatest regret is revealed. Can Diana forgive her mother for the past? And what does this revelation mean for the future of the Amazons?

Pages: 40.

Price: $4.99 (Variant, $5.99).

Available: August 24.

Ce déjà long mais très bon voyage entre les dimensions continue, et ça me fait bien plaisir !
Ici, Becky Cloonan & Michael W. Conrad font avancer leur petit groupe qui poursuit Janus. On passe d’abord dans la 5e Dimension, foyer de Batmite et de Mr Mxyzptlk, des personnages que je n’ai jamais vraiment appréciés. Les deux auteurs réussissent « l’impossible » et me font tolérer les deux lutins, qui arrivent même à me faire sourire ! Notamment par l’hommage à Batman The Animated Series et l’apparition de Wonder Mite, doublée d’une reprise d’un dialogue « lourd » de Batman V Superman : Dawn of Justice. C’est sympa’, avec ensuite un passage exprès à Gemworld, dans un monde préhistorique permettant un rapprochement clair (s’il le fallait encore) entre Siegfried et Diana, même si celle-ci découvre dans des sortes de Limbes que Janus a tué Deadman.
C’est top, oui. Cloonan & Conrad gèrent bien leur récit, sa dynamique et les personnages. Leur Diana me plait beaucoup, la romance avec Siegfried n’est pas lourd mais amène doucement, légitimement. L’ensemble fonctionne très bien, et ils arrivent même à me faire sourire dans la 5e Dimension !
Bon, le final est un peu « facile » mais ça fonctionne, et j’ai hâte de lire la suite. Travis Moore propose des planches superbes, vraiment, avec des narrations réussies et surtout des personnages magnifiques.

Une série au top, ça fait plaisir !

Wonder Woman #779

Written by: Jordie Bellaire, Michael Conrad, Becky Cloonan
Art by: Paulina Ganucheau, Travis G. Moore

All good things must end! Janus’s murderous rampage through the Multiverse leads Diana and her allies to a place in between worlds where Wonder Woman will come face to face with her darkest fear…a future without her in it! Plus, in our tale set years ago, Princess Diana’s quest for truth comes to a thrilling conclusion!

Le grand final de cette longue saga entre les mondes déçoit un peu par son bavardage, mais offre une conclusion réussie et de très belles dernières pages. Cool.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad en finissent ici avec l’affrontement entre le côté futuriste de Janus, avec la forme Evil Diana, et donc Diana, accompagnée de ses amis, Rat et Siegfried. Deadman est en effet mort dans ce qui semble être le Vide, mais Diana le ressuscite avec son étrange lasso. Ca discute alors beaucoup pour comprendre que le véritable ennemi est le côté passéiste de Janus, qui s’est présenté comme victime et manipule tout le monde, pour forcer à revenir aux fonctionnements passés, plus rassurants. Les Olympiens sont ramenés par Deadman et Rat par une astuce un peu faible, alors que ça bavarde beaucoup. Les Nornes interviennent, Diana plaide pour une deuxième chance, les Janus sont réunis. Diana refuse l’Olympe et retourne sur Terre, même si le final montre surtout comment Rat raconte cela à ses enfants, dans un beau moment touchant ; tout comme l’au-revoir entre Diana et Siegfried.
C’est bien, oui. Les deux scénaristes sont maladroits dans leur résolution, car tout n’est finalement qu’un gros blabla explicatif, mais… le discours de Diana aux Nornes et les dernières cases rattrapent beaucoup. L’ambiance générale, si douce, et les caractérisations, si réussies, font énormément pour apprécier cette série, qui a ici un beau gros premier récit de relance sur Diana.
Travis Moore illustre ça avec douceur et fluidité, sûrement bien aidé par l’absence de décors pour bien tout dessiner. C’est joli et bien réussi.

Une conclusion maladroite sur la forme, mais un ensemble toujours prenant et touchant sur le fond. Vivement la suite.

WONDER WOMAN #780

Written by: Becky Cloonan, Michael W. Conrad, Jordie Bellaire.

Art by: Travis Moore, Paulina Ganucheau.

Covers by: Travis Moore, Becky Cloonan.

Description: After the events of Death Metal, Diana finally makes it back from her unforgettable odyssey through the Sphere of the Gods! Has the world moved on without her? This special oversize story paves the way to an exciting new future for the greatest hero of them all!

Pages: 40.

Price: $4.99 (Variant, $5.99).

Available: October 12.

Ah elle ne revient que maintenant ?..

Oui. Le TGV était bloqué à Montparnasse.

1 « J'aime »

Je suis assez épaté par la mise en scène et la fraîcheur qui se dégage de la part graphique.
Quelque part, ça me rappelle l’apport de Bennett sur Hulk, sans comparaison de style.
Ce Wonder Woman a une patte. Comme le Supergirl de Bilquis Evely.

Ça sort quand chez Urban ?

ça dépend. Y a du Batman dans la série ?