WONDER WOMAN #770-800 (Becky Cloonan, Michael W. Conrad / collectif)

Pouah, que c’est lourd et maladroit. Becky Cloonan & Michael W. Conrad se perdent dans ce nouveau crossover foiré pour Diana, et c’est autant gênant que désagréable.
Après un énième discours de Diana pour elle-même, où elle chouine sur son choix de préférer les Amazones à l’Humanité puis tente de motiver ses proches, la bagarre reprend alors qu’Arès est désormais avec les alliés de Wonder Woman. Sauf que Hera lance un duel contre Diana, et ça tape dur, au point que Diana perd. Mais Mary Marvel qui vient d’arriver lui donne ses pouvoirs, Arès est ravi de la voir « enfin » en déesse (sérieusement ? au-delà même de la période Déesse de la Guerre New 52, Diana est devenue méga-déesse dans Death Metal juste avant ce run…), et ça va déménager. En backk-up, Josie Campbell montre une Mary troublée sans pouvoir, mais Diana fait une pause dans le bordel pour lui donner des artefacts pour quand même faire la bagarre.
Pfff, quel gâchis. Je le redis, ce run est bon sauf quand les deux scénaristes sont obligés de gérer des crossovers nazes, comme ici. Leur Diana se transforme selon les besoins des auteurs de la saga principale, et il a été décidé que Diana serait une chouineuse relou ici. Su-per. C’est long, lourd, maladroit. Il ne se passe pas grand-chose, c’est de la redite et lourd.
Dommage, parce que Amancay Nahuelpan et même Caitilan Yarsky en back-up assurent aux dessins. Mais c’est au service d’un scénario qui tape à côté.

Quel gâchis.

Written by: Becky Cloonan, Michael W. Conrad.

Art by: Terry Dodson, Paulina Ganucheau, more.

Covers by: Yanick Paquette, Rahzzah, Terry Dodson, Cris Delara.

Description: A landmark two-part celebration of Wonder Woman’s adventures begins, as an all-star lineup of creators asks, « Whatever happened to the Warrior of Truth? » After the events of Revenge of the Gods, Diana enters the caves of Themyscira’s Healing Island for a much-needed respite, but she emerges someplace unexpected…the fantastical dreams of her greatest allies and enemies! The startling visions lead directly to next month’s Wonder Woman #800 and new twists in the saga of the Amazing Amazon!

Pages: 40.

Price: $4.99 (Variant, $5.99).

Available: May 16.

Pas mal, pas mal. Becky Cloonan & Michael W. Conrad se projettent sur la fin de leur bon run, qui aurait été meilleur sans de pénibles crossovers, avec un numéro en forme d’hommage à « leur » casting secondaire, et en creux aux fondements de Wonder Woman.
Ainsi, autant Etta Candy que Siegfried, Steve Trevor et même Nubia ont des « rêves » où Diana est, et qui rappellent ce qu’elle est. Pour Etta, Diana trouve toujours le meilleur dans les autres. Pour Siegfried, elle incarne l’espoir de renverser chaque défi. Pour Steve, elle se donne entièrement aux autres, pour les aider et les sauver. Pour Nubia, elle est une Amazone prête à tout pour ses soeurs. Dans ces rêves, Diana semble « comprendre » quelque chose mais, dans la réalité, Diana avec les pouvoirs de Mary Marvel est est mystérieusement endormie.
Le #800 va régler ça, et en soi le twist n’est pas passionnant. Il est plus intéressant de voir la vision qu’a chaque personnage de Diana, et ainsi comment les auteurs définissent ce casting secondaire. Cloonan & Conrad confirment ainsi leur bonne gestion de cette TeamDiana, qui était fort agréable à suivre et qui va me manquer (surtout les lourds sous-entendus entre Siegfried et Steve).
Graphiquement se succèdent Alitha Martinez, Meghan Hetrick, Juan Ferreyra, Terry Dodson et Paulina Ganucheau. Un ensemble hétéroclite, qui fonctionne vu les diverses séquences de rêve. C’est plutôt joli et efficace.

De bonnes caractérisations, mais quand même un petit goût de gâchis pour cette fin de run.

Written by: Becky Cloonan, Michael W. Conrad, Tom King.

Art by: Joelle Jones, Todd Nauck, Daniel Sampere, others.

Covers by: Yanick Paquette, Brian Bolland, Jamal Campbell, Bilquis Evely, Belen Ortega, Megan Huang, Daniel Sam[ere, Michael Allred.

Description: « Whatever Happened to the Warrior of Truth? » concludes in a landmark 800th issue! Diana’s visions become more vivid as she finds herself trapped in the dreams of those around her! As she struggles to escape, her life as Wonder Woman hangs in the balance. When the dust settles, will she still be the Amazons’ greatest champion? Find out in this extra-special celebration!

Pages: 48.

Price: $8.99 (Variant, $5.99).

Available: June 20.

Gros numéro hommage, pas loin d’être un énième hommage même si la lecture est sympathique. Comme pour The Flash, on a un passage de la future équipe de la relance - passage plus long, et plutôt réussi ici, même si personne ne révolutionne rien.

Becky Cloonan & Michael W. Conrad achèvent leur run avec un segment qui ne dit pas grand-chose de leur approche, mais met encore (ENCORE) en avant les atouts / qualités de Diana. Ici, on apprend que Diana s’est fait mettre en sommeil pour mieux se connaître après un nouveau passage en Déesse, elle passe dans les rêves de nombreuses personnes, mais croise aussi des proches, des symboles. L’on voit Yara Flor avec qui elle collabore pour incarner la lutte éternelle contre le Mal, l’on croise Cassie contre Darkseid pour leur inventivité, l’on voit aussi Batman et Superman pour montrer que Diana n’est pas « parfaite » mais un symbole. Diana en sort, s’en sort avec sa mère, et va de l’avant après avoir échangé avec Nubia.
C’est bien, oui. Objectivement, c’est un peu « lourd » d’avoir un énième épisode pour dire combien Diana est trop super, mais… ça se lit bien. Les passages sont fluides, équilibrés et efficaces. Ca reste frustrant que ce bon run s’achève ainsi, après avoir été parasité par des crossovers, mais le numéro n’est pas honteux.
Graphiquement, on voit Joëlle Jones, Alitha Martinez, Todd Nauck, Skylar Patridge et Cully Hamner. Beaucoup de styles différents, mais plutôt réussi dans l’ensemble et l’équilibre.

Enfin, Tom King et Daniel Sampere livrent un segment sur le futur. Jon et Damian, adultes et Superman & Batman, attendent leur alliée, qu’ils ont « gardée » enfant : la fille de Wonder Woman, qui dispose de trois lassos et forme une « trinité » en elle-même. La jeune femme les dirige, on apprend qu’elle dirige la Justice League, et obtient d’eux qu’ils l’aident à accéder à une prison : Jon supporte une douleur infinie, Damian mène un combat impossible et elle accède à un « roi » prisonnier, qui va tout révéler sur son origine - sur l’origine de celle qui s’appelle Elizabeth Marston Prince !
C’est plutôt bien. Tom King reste grandiloquent, mais ça sied plutôt bien à cette nouvelle trinité DC. Je reste circonspect en voyant cette jeune fille en « montrer » tellement à Jon et Damian, et le fait qu’elle dirige la JL est peut-être too much. Mais elle a du caractère, elle est agréable à suivre, et le segment est fluide. Le mystère est classique et risque de traîner, mais la révélation sur le nom est un bel hommage, même s’il va falloir « galérer » pour expliquer d’où ça vient dans ce monde.
Graphiquement, Daniel Sampere gère très bien, avec des planches dynamiques et réussies.

Un épisode agréable, même si ça reste des choses très connues et vues.

Je n’ai pas eu le courage de lire la première partie. J’espère que tu m’excuseras, Ben.

Mais la seconde partie, je la prenais comme galop d’essai pour la future série (je n’ai jamais réussi à suivre WW sur le long cours - sauf celui d’Azza et Chiang). J’avoue que le run de James Robinson m’avait achevé.
Mais là, ça m’a bien pris! DC a vraiment une chouette trinité en devenir si elle décide à la développer un jour. Mais le personnage de Trinity m’a bien accroché, une WW décomplexée et bien cool. Je suis très curieux de lire la suite!

1 « J'aime »

Bien vu!

Haha pas de souci. :slight_smile: J’ai bien aimé ce run.