WONDER WOMAN : DIEUX ET MORTELS t.1-2 (Perez, Potter, Wein)

Ce deuxième tome est encore une fois de haute qualité. Quand on regarde avec ce qui est fait aujourd’hui avec un perso, et je en cherche pas du tout à dire que c’était mieux avant, puisque je me demande si ce WW de Pérez n’est pas déjà à part à cette époque.
Il y a beaucoup d’humanité (ou d’humanisme, je confonds toujours. Peut être les deux d’ailleurs) dans cette série, et encore plus dans le second tome. ça donne vraiment l’impression que Pérez y a mis ses tripes. L’annual est fabuleux sur ce point. Et même l’épisode de Byrne est spécial, pas un mal de le relire, qu’on soit homme ou femme. Une relation diablement intelligente ou réfléchi, qui ferme sur rien, et pas parce qu’il sont Sup ou WW, mais plus parce qu’ils sont Clark et Diana.
L’histoire générale n’est pas en reste, puisqu’il y a une vraie construction, un fil rouge, autour du rôle de WW, et toujours avec une violence contenue (CCA powaaaa aussi, je suppose) et j’avoue que ça fait finalement du bien de lire de temps en temps des récits de super-héros sans explosion et bastonnade à tout va (je pense qu’il a dû bien s’entendre avec Busiek). Après, pour autant, la vision de l’Homme par Pérez n’est vraiment pas idyllique, quand on lit le dernier diptyque.
Tu ajoutes à ça de merveilleux dessins (et sans baisse de qualité) et des dialogues avec un vocabulaire comme ça faisait longtemps que je n’avais pas lu. ça fait du bien !

Ouais, une série à part et il est complètement hallucinant qu’il ait fallu attendre 30 ans pour l’avoir (on va pas refaire l’histoire, Jim en parle plus haut et je risque de le faire radoter). Dommage qu’Urban ne poursuive pas, même si je comprends pourquoi (et puis ce n’est pas comme si on avait des récits en suspens).