Orpheline, Roary est élevée par ses grands-parents en pleine Afrique. Dix ans après la mort des ses parents, l’adolescente est envoyée au collège des merveilles, à Wondercity, une ville fondée par un philanthrope et disposant de la technologie la plus évoluée au monde.
Trompée par ses recruteurs, la jeune Roary est enlevée par des gens décidés à profiter de ses pouvoirs. Mais elle est bientôt sauvée par la « Talent Team », une équipe de jeunes surdoués dont la réputation les précède. Elle intègre alors un programme dans lequel elle apprendra à contrôler ses capacités. Au fil de son apprentissage, elle fait la rencontre d’autres étudiants, mais aussi de créatures diverses. Dans ce premier tome, elle sympathise avec des farfadets lumineux, qu’elle impressionne par sa capacité à quitter son propre corps sous la forme d’un double lumineux. Les farfadets en question prennent alors possession d’un robot géant, et il faudra à Roary tout son charme pour les convaincre de l’abandonner.
Dans ce premier tome, Giovanni Gualdoni et Stefano Turconi dressent le portrait d’un petit monde sympathique, à mi-chemin des X-Men (enfin, des Nouveaux Mutants) et de Harry Potter. C’est souriant, léger, plein de clichés mais également assez rapide et bourré de promesses.
La collection « NG » de Soleil (pour « nouvelle génération », sans doute) propose des séries dont l’univers graphique se situe aux confins des comics, des mangas et des dessins animés. Wondercity, avec le dessin de Turconi (déjà évoqué ici au sujet de l’excellente série jeunesse Leonid), fortement imprégné de Disney, tire son épingle du jeu, proposant quatre tomes et un cycle fini, ce qui n’est pas le cas des autres productions, hélas arrêtées en cours de route.
Jim