Wormwood T04: En route pour Washington
Wormwood était absent depuis un certain temps. Trop longtemps. Alors, quand des agents spéciaux du gouvernement américain ont besoin de son aide, ils sont bien déterminés à le retrouver, quelle que soit la dimension dans laquelle il se cache. Maintenant qu’il est de retour, la situation est sur le point de devenir politique. Voire même polémique ! Ça va sacrément chauffer du côté de la Maison-Blanche !
- Broché : 112 pages
- Editeur : Delcourt (4 mars 2020)
- Collection : DEL.CONTREBANDE
Traduit par Niko, j’espère ?
yep
Tant mieux. Je te l’ai déjà dit, mais j’ai adoré la tonalité que tu as donné à la série et tes choix de traduction quand des jeux mots étaient nécessaires.
Hier, c’était la journée mondiale des vers de terre, donc quoi de mieux qu’un Wormwood pour démarrer mon road to Halloween (que je démarre plus tôt que l’an passé, pas sûr que je tienne le rythme jusqu’au 31).
Donc, j’avais le tome 3 qui était toujours dans une de mes piles à lire. J’ai un très bon souvenir des deux premiers opus, que j’avais trouvé fun et drôles.
Donc, ici, Wormwood doit repousser une invasion de poulpes géants, qui ont une sorte d’esprit de ruches (en tout cas, une allégeance à une « Mère »). On retrouve un peu les ingrédients d’Independance Day ou du premier Avengers, matinés de Lovecrafteries tentaculaires. Wormwood va donc faire en sorte de fermer cette porte, pendant que ses amis du bar tiennent le front sur Terre.
Alors, si j’ai trouvé ça rigolo et sympa à lire, je n’ai pas retrouvé des répliques similaires aux tomes 1 & 2, qui avaient pu me faire rire dans le métro. Disons que les 3 premiers épisodes manquent d’un petit grain de folie (bon, y a quand même deux ou trois bulles qui valent le détour), que le scénario suit une certaine logique, trop logique pour ce titre. Et tout bascule dans un épisode 4 assez jubilatoire, avec l’intégration de perso complètement inattendus (dont certains sont encore plus improbables … je n’en dis pas plus), qui relance complètement la machine et fait oublier le classicisme du début.
Graphiquement, on a ici du Templesmith classique, ni plus ni moins. Et comme j’aime, ça me convient.