X-FACTOR #1-8 (Mark Russell / Bob Quinn)

Très bon, car très fin et très piquant. Mark Russell enchaîne intelligemment, par un épisode de pause, de bilan et de redistribution des cartes après le #5 intense et brutal. Ainsi, alors que la Générale enrage de ce qu’elle voit comme une débâcle, alors que Rodger Broderick a tout transmis sur Clickclock et a fait d’elle une star. Elle apprécie peu, mais a quand même X-Term sous les verrous. Elle vire Frenzy, qui a tuyauté Mutant Underground, alors que Havok parle avec Polaris et Bruin, qui dirigent Mutant Underground et expliquent comment ils en sont venus là. Ils gèrent en effet un groupe improvisé, après un procès factice où Bruin a expliqué son origine (travaillant aux archives de Krakoa, il a fui grâce au sacrifice héroïque de l’archiviste principal, dont il tire une leçon de vie). Lorna et Alex s’aiment encore mais vont dans des directions différentes, et elle part avec Bruin. Pyro réconforte Cecilia Reyes après la mort d’Oskar, et révèle une émotion réelle avant que Havok vienne aider et annonce qu’ils vont partir pour aller « chez eux », où que ce soit. La Générale refuse, le ton monte, le trio part quand même, alors que la Générale et Rodger veulent toujours McCloud qui a fui, mais ils ont un avantage : le fameux archiviste qui a inspiré Bruin, et qui se révèle être un traître !
Ca pique et c’est bon. Mark Russell livre un épisode fort réussi, qui fait bien le point et repose bien les bases modifiées. J’apprécie le côté sarcastique de la comm’ sur X-Factor, j’apprécie l’origine de Mutant Underground, j’apprécie la romance contrariée mais crédible entre Alex et Lorna, j’apprécie l’humanité surprenante de Pyro, et j’apprécie surtout le twist cruel et déceptif sur l’archiviste. C’est piquant et bien vu, avec toujours un Bob Quinn fort correct et carré sur des planches bien faites.

Du bon avec du mauvais esprit.

X-Factor #7

Angel returns to lead X-Factor, just as Emperor Doom will lead the world to glory! But, in the utopic domain of the magnanimous Doom, what could X-Factor’s mission be?

And what could bring them to a small nation on the island of… Genosha?!

Creative Team

  • Writer: Mark Russell

  • Artist: Bob Quinn

  • Colorist: Jesus Aburtov

  • Letterer: Joe Caramagna

  • Cover Artists: Greg Land, Jay Leisten, & Frank D’Armata

  • Variant Cover Artists: Ken Lashley; Mark Brooks; R.B. Silva

  • Conductor of X: Tom Brevoort

  • Assistant Editor: Darren Shan

  • Associate Editor: Noah Sharma

  • Format: Ongoing Series

  • Cover Price/Page Count: $3.99/32 pages

There’s a new man in charge in X-FACTOR #7 on shelves & digital platforms on February 19, 2025, from Marvel Comics

Un bon épisode, moins fort que d’autres mais bien fait. X-Factor réagit à la domination mondiale de Doom, avec les responsables qui ramènent Angel en leader et envoient l’équipe à Genosha… devenue Gigosha, après que l’île en ruines ait été reprise par un milliardaire de la tech qui en a fait le premier pays dirigé par un super ordinateur et son algorithme. Ils y retrouvent une équipe de black ops, et tous sont chargés de récupérer l’ordinateur avant que Doom le vole. Mais l’algorithme réagit et possède les habitants. Tout s’emballe, les black ops veulent voler la machine mais ForgetMeNot, nouveau membre de X-Factor, les piège et sauve son équipe, alors que Doom semble s’emparer de la cible.
C’est bien, mais moins bien que d’autres fois. Mark Russell tape juste sur Genosha devenue Gigosha, avec la possession des habitants, mais c’est hélas peu développé. Les black ops sont nazes, et les X-Factor sont peu mis en avant, avec un Angel changé et en retrait. C’est agréable mais ça aurait pu être mieux, avec un Bob Quinn toujours dans une forme correcte.

Un peu frustrant mais de bonnes choses.

X-Factor #8

X-Manhunt – Part 5

Charles Xavier has escaped from prison, and X-Factor must track him down! But how will the X-Men react to X-Factor hunting their founder? And what will happen when Havok and Cyclops collide?!

Creative Team

  • Writer: Mark Russell

  • Artist: Bob Quinn

  • Colorist: Jesus Aburtov

  • Letterer: Joe Caramagna

  • Cover Artists: Greg Land, Jay Leisten, & Frank D’Armata

  • Variant Cover Artists: Greg Land; Phil Noto

  • Conductor of X: Tom Brevoort

  • Assistant Editor: Darren Shan

  • Associate Editor: Noah Sharma

  • Format: Ongoing Series

  • Cover Price/Page Count: $3.99/32 pages

X-Manhunt – Part 5: The team is tasked with hunting Xaiver down in X-FACTOR #8 on shelves & digital platforms on March 12, 2025, from Marvel Comics

Bien mené, mais rude avec un humour et efficace. Mark Russell livre son segment du crossover, en essayant surtout de gérer ses personnages avant la fin annoncée de sa série. On voit ainsi un Havok au bout, viré de X-Factor, rejeté par Lorna car il a préféré l’équipe à elle. Il essaye de la rappeler pour lui dire qu’il a compris son erreur, et Frenzy vient le chercher car le réseau Mutant Underground (dont fait partie Lorna) lui demande de récupérer Charles Xavier dans les ruines d’Utopia. X-Factor mené par Angel attaque les X-Men exsangues après l’affrontement avec Storm, et le Fauve mène son groupe en échangeant quelques remarques acerbes envers Angel et son équipe. Ca se bagarre, sans grand talent de chaque côté, mais Frenzy & Havok ont enlevé Charles Xavier, et Frenzy révèle que Mutant Underground n’a rien demandé. C’est Xavier qui l’a contactée pour ça, mais Cyclope va mieux et met Frenzy K.O. avant d’exiger que Havok lui donne Charles. Alex refuse, tous deux s’affrontent avec leurs pouvoirs indirectement, Scott ne comprend pas l’acharnement d’Alex, qui refuse d’abandonner l’un de ses proches, car il l’a trop fait. Cyclope est remonté contre Charles, Havok est vaincu mais Xavier révèle qu’il y a sur Utopia le dernier oeuf de résurrection de Krakoa. Cyclope est surpris, mais ça ne change rien… sauf qu’un homme masqué inconnu arrive, repousse Scott et se téléporte avec Charles !
C’est bien. Mark Russell continue son bon travail, avec d’abord toujours des vannes cruelles et (méchamment) drôles sur X-Factor, avec le Fauve lançant des piques sur chacun des membres. C’est fun, méchant et rigolo, avec en parallèle un vrai bon travail, encore, sur Havok. Jusque-là, Mark Russell se moquait de lui, là il en a pitié, et l’anime avec un souffle pathétique qui est touchant et réussi. Bob Quinn livre toujours des dessins corrects et dynamiques.

Un bon segment de crossover, et un bon chapitre de X-Factor.