X-MEN #1-21 (Jonathan Hickman / Yu, Asrar)

Dernier numéro de Yu non ?

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Yep. À partir du #13, ce sera Mahmud Asrar…

Ce numéro est littéralement le prélude à X of Swords, et grosso-modo une explication générale des dessous de Krakoa et Arakko, son île jumelle.
Jonathan Hickman utilise un dialogue entre Apocalypse et le Summoner pour expliquer ce qu’il s’est passé il y a des milliers d’années. Comment l’île unique des mutants a été attaquée par la nation maléfique d’Amenth, comment elle a été séparée, comment Arakko a disparu dans sa dimension, sans qu’Apocalypse puisse l’empêcher ou parce qu’il l’a voulu, pour sauver ce qui pouvait l’être. Summoner explique comment les survivants se sont organisés et ont lutté, mais n’y arrivent plus et demandent de l’être.
C’est objectivement bien et intéressant. Jonathan Hickman bâtit ici un nouveau pan de l’univers Marvel, c’est surprenant mais prenant, avec une approche décomplexée qui est agréable. Un souffle épique se met en place ici, et Leinil Francis Yu livre des planches qui, pour une fois, me plaisent assez dans cette illustration de tant de siècles.
J’aime bien ; mais je ne vois pas le lien avec les X-Men, en fait. Tout ça me semble tellement plus proche du SHIELD de Hickman, en fait, que des X-Men. Ca se lit bien, mais je perds le lien avec la franchise de base.

M’enfin, X of Swords s’annonce épique, c’est déjà ça.

Yu met les voiles juste avant X of Swords (c’est Soy qui va être content) :

Il ne va pas me manquer, c’est sûr !

Dans mes bras.

Surprenant.

Les commentaires ne sont pas idiots. La branche Jeux a pu avoir les plots prévus mais n’a pas été gêné comme les comics par la pandémie.

Je joue à Marvel Puzzle Quest et eux sont gênés par le recul des sorties ciné car les persos sont en partie des personnages tirés des films.

Written by: Jonathan Hickman.

Art by: Mahmud Asrar.

Covers by: Leinil Francis Yu, Alex Ross, Mahmud Asrar, Russell Dauterman, Joe Quesada.

Description: X of Swords, part 10. Lessons. Longing. What has begun cannot be undone.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Oct. 21

Dernière partie hebdomadaire de X of Swords, avec un épisode très explicatif, mais très agréable.
Jonathan Hickman révèle ici les dessous d’Okkara, et de sa séparation en Krakoa et Arakko ; enfin, sûrement une partie de la vérité. Alors que Apocalypse est soigné « à la dure », il se confie, donc. Les monstres viennent d’une dimension démoniaque, véritables démons uniquement commandés par Annihilation, une divinité uniquement intégrée à un masque, qui « dévore » ses hôtes, hormis les plus puissants. Ils attaquent la Terre, défendue par Okkara ; et les Mutants repoussent l’ennemi, jusqu’à ce que la soeur de Genesis, donc la belle-soeur d’Apocalypse, trahisse en révélant que Annihilation gagnera « toujours ». Genesis, ses enfants et les meilleurs Mutants décident alors de se sacrifier, de couper Okkara en deux, pour que Arakko « tienne » autant qu’il faut, le temps nécessaire pour que Apocalypse fasse de la Terre un endroit capable de tenir, rempli par… les plus forts.
Jonathan Hickman donne donc ici une « raison » au délire Darwinien d’Apocalypse, pris comme une évidence jusque-là, sauf erreur. C’est pas mal. Ca « coupe » un peu l’aura de mystère, d’ultra-puissance d’Apocalypse, car il apparaît déjà ici moins fort que sa femme, et en plus finalement « passif ». Mais ça donne une explication à sa quête pour toujours avoir les plus forts, et finalement ça l’humanise.
J’apprécie l’idée, au point que j’ai l’impression que Jonathan Hickman est vraiment intéressé par Apocalypse, en fait. Il l’écrit bien, il en fait clairement un des piliers de sa reprise, et ce n’est sûrement pas anodin si Tini Howard l’utilise dans Excalibur, elle qui co-pilote la saga. Bon, ça finit sur Apocalypse qui retrouve son épée et veut taper le cul ennemi, en bon final épique, bien sûr.
Ca fonctionne bien, même si c’est très descriptif. Mahmud Asrar arrive, on dit donc au revoir à Leinil Francis Yu, que je n’ai jamais aimé mais qui a beaucoup enchaîné sans faillir, ici ; bravo. Mais merci à Asrar, au style plus agréable et qui livre de jolies planches, dynamiques et intenses.

Vivement la suite.

Ah mais suis-je bête. En voyant le nombre de numéro d’X-Sword je viens de comprendre pourquoi mon représentant m’a dit que les Dawn of X serait limité.

Ah ?

Ben je pense qu’ils vont arrêter Dawn of X pour lancer X-Sword.

C’est un peu l’idée. Et créer ensuite un nouveau mag post Sword of X.

Diras tu la même chose avec Brett Booth ? Ah oui il arrive sur le titre des janvier prochain.

Y a des anciens qui trouvent encore du boulot … mais pourquoi ceux-là, par contre ?

Je ne comprends pas ta question.