Pas brillant, mais solide et prenant. Jed MacKay poursuit posément ses intrigues, reliant les éléments entre eux, sans épater mais avec un vrai sérieux. Le mystère de la jeune Piper Cobb est donc levé : sa mère portait des jumelles mais l’un des foetus n’a pas survécu durant la gestation, mais cela aurait dû être un Mutant, et son essence s’est « cachée » en Piper (elle juste Humaine) pendant des années, ce qui a perturbé les mesures des X-Men. Au contact d’un vaisseau extraterrestre avec une forme morte mais malléable, l’entité (qui dispose d’un pouvoir de biokinésie) a pu se forger un corps monstrueux avec et s’y installer, pour se venger de sa non-vie. Temper tente de protéger Piper, alors que Xorn prend des mesures graves et que Magik invoque des Démons et sacrifie un peu de son sang pour qu’ils aident à retrouver Quentin Quire, toujours disparu après le crash par Wyre. Cyclope impose à la jeune Jen de checker l’avancée du monstre, ce qui trouble un Fauve gêné mais Psylocke pense qu’elle a besoin d’être boostée. Cassandra Nova contacte l’entité (avec leurs histoires proches) et la manipule pour aller détruire la ville de Merle et les Humains. Les X-Men s’organisent, Magneto demande que le Fauve lance ce qu’ils ont préparé ensemble, Kwannon essaye de pénétrer l’esprit de l’entité mais est repoussée par Cassandra, puis Magik téléporte le Fléau comme une balle vers le monstre, qui s’en remet. Wyre obtient l’autorisation de ses chefs de 3K de ramener « ses » X-Men qu’il aurait déjà utilisés lors d’une débâcle à Santo Marco…
C’est bien ; pas formidable, mais bien. J’apprécie que Jed MacKay relie ses éléments, avance ses intrigues. J’aime ce focus sur 3K, je suis curieux de ces autres X-Men, avec le goût de super-vilains des années 90 qui ne me gêne pas. La jumelle de Piper est bien une copie de Cassandra Nova, mais ça ne me choque pas et j’aime bien la résolution du mystère. Les subplots sur Magneto vont avancer, et je trouve ça cool. Graphiquement, Ryan Stegman est en petite forme et livre des planches lisibles mais sans emballer, avec l’aide d’un C.F. Villa qui va vite et reste correct mais sans briller.
Un scénario classique et sérieux, qui me plaît bien dans une approche clairement passéiste.