X-MEN #1-21 (Jonathan Hickman / Yu, Asrar)

X-Men #1

JONATHAN HICKMAN (W) • LEINIL FRANCIS YU (A/C)
VARIANT COVER BY ARTGERM
VIRGIN VARIANT COVER BY ARTGERM
EVERY MUTANT EVER VARIANT COVER BY MARK BAGLEY
YOUNG GUNS VARIANT COVER BY MARCO CHECCHETTO
VARIANT COVER BY RUSSELL DAUTERMAN
DESIGN VARIANT COVER BY JONATHAN HICKMAN
HIDDEN GEM VARIANT COVER BY TBA
VARIANT COVER BY TBA
PARTY VARIANT COVER BY MARK BROOKS
PREMIERE VARIANT COVER BY LEINIL FRANCIS YU
DAWN OF X!
The X-Men find themselves in a whole new world of possibility… and things have never been better! Jonathan Hickman (HOUSE OF X, POWERS OF X, SECRET WARS) and superstar artist Leinil Yu (NEW AVENGERS, CAPTAIN AMERICA) reveal the saga of Cyclops and his hand-picked squad of mutant powerhouses!
40 PGS./Rated T+ …$4.99

Source : www.newsarama.com

C’est quoi cette police de caractères?

La même que celle des deux mini-séries, il me semble.
Personnellement, je ne suis pas fan des polices bas de casse.

Jim

pareil

Et moi je n’aime pas Yu.

En espérant qu’il fasse comme pour Captain America (seulement le 1er arc).

La variante de Marcos Martin pour le #2 de novembre :

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Au contraire j’aimerais mieux qu’il reste le plus longtemps sur le titre.

Voilà, la « qualité » des dessins ira de paire avec le talent du conteur.

Quel bel épisode pour lancer cette nouvelle série ! Ca fait sincèrement plaisir de lire une histoire où ces personnages sont simplement… heureux !

On a en fait deux parties dans ce numéro : une plus centrée sur l’action, où Yu livre des planches assez impactantes (Krakoa aussi est plutôt impressionnante sous son trait), et une autre beaucoup plus chill centrée sur Scott Summers et sa famille… et là Yu n’était pas le meilleur choix, vu que son style est assez froid et qu’il a du mal à faire sourire ses persos… dommage car les scènes sont ultra cools, les dialogues sont savoureux (Vulcain est hilarant !), et Cyclops a droit à une magnifique scène avec Polaris où il partage ses sentiments sur la naissance de Nathan

Vraiment un numéro fun à lire, où Hickman commence à utiliser les possibilités offertes par le nouveau monde qu’il a mis en place et en développant la menace humaine qui risque fort de contre-attaquer après leur précédente défaite…

Je suis, hélas, plus réservé.

Le numéro est agréable à lire. Yu est bon, son style me plaît plus que d’habitude. Hickman reprend les éléments HoX/PoX, et poursuit sa saga.
Mais.
Il n’y a aucun rappel de HoX/PoX ; aucun effort pour quelqu’un qui arriverait là. Il n’y a toujours aucune remise en question du dogme Mutant, de plus en plus sectaire ; bon, Polaris semble tiquer, mais c’est faible.

La lecture est fluide, mais… ça me dérange un peu.
Mon avis plus complet ici : X-Men n°1 : pour l’instant, l’après-House of X et Powers of X n’apporte rien de neuf - Top Comics

Au contraire j’ai trouvé pas mal de dialogues dans la bouche de Tornade, du chef d’Orchis et de Magneto aussi je crois qui posaient bien la situation à Krakoa… En tout cas suffisamment pour qu’on comprenne le numéro, c’est vrai que tout ce qui concerne Moïra, Sinistre, etc n’est pas abordé…

Oh, « on comprend », mais je doute que quelqu’un qui n’ait pas lu HoXPoX s’en sorte.
C’est quand même dommage, pour un #1.

Oui c’est vrai… Je ne l’ai pas lu mais c’était peut être pareil pour le Superman de Bendis non ? On avait aussi deux numéros 1 artificiels…

Ca remonte à loin, je t’avoue.
La série Superman découlait directement de Man of Steel ; probable qu’il ait fallu vraiment la lire avant, même si le #1 commence avec une discussion et des actes courageux, pour « reposer » le perso’ après MoS. Action Comics est plus sur le journalisme, et je crois que le #1 était déconnecté de Rogol Zaar.

Je confirme qu’Action Comics a commencé en évacuant l’intrigue Rogol Zaar de son côté… ce qui est précisément la raison pour laquelle j’ai suivi cette série (pendant un temps, du moins, là j’ai du retard) et pas Superman.

Pour recoller au sujet, je me demande quand même quel pourcentage de lecteurs commence la prestation de Hickman par ce X-Men #1 en ayant zappé HoX/PoX. Surtout vu le battage médiatique qu’il y a eu autour, le succès rencontré et les débats engendrés. La comparaison proposée plus haut avec la prestation de Bendis sur Superman s’arrête d’ailleurs là, à mon sens, car il y a un monde entre les deux-trois éléments introduits par Bendis, et étirés dans sa mini-série MoS, et la révolution quasi-copernicienne effectuée sur la franchise mutante dans HoX/PoX.

Personnellement, je me range dans le camps des mitigés à la lecture de ce X-Men #1… mais pour des raisons inverses à celles de Ben, en fait.

Je trouve les dissertations de Storm et Cyclops fort lourdes dans ce début d’épisode. Je ne suis pas contre la parlotte dans les scènes de combat, qui caractérise les personnages, etc., etc. — mais là on est carrément dans un pavé de « Dans les épisodes précédents… » artificiellement plaqué sur l’action. Le résultat tient du pire, plutôt que du meilleur, des deux mondes : beaucoup de redite inutile pour les lecteurs de HoX/PoX, sans pour autant (évidemment) arriver non plus à caser toutes les informations dont le « nouveau » lecteur aurait besoin.

Quant à l’aspect graphique, j’ai plutôt l’impression d’avoir retrouvé ici un Yu à son moins bon. J’allais être miséricordieux et dire qu’il n’était peut-être pas aidé non plus par l’encrage et la colorisation, mais ceux-ci sont assurés par la même équipe qui avait œuvré avec lui l’an dernier sur le premier arc du Captain America de Coates, où je trouvais le résultat beaucoup plus satisfaisant.

Je rejoins Pseudo-X sur le fait que c’est dans la scène « familiale » avec les Summers que le choix de Yu marche le moins bien, au point, pour moi, de venir faire barrage avec l’empathie qu’on est censé éprouvé avec les persos dans cette séquence. En revanche, ce n’est pas parce que c’est particulièrement raté ici que c’est mieux sur le reste du numéro… et « impressionnante » est sans doute le dernier adjectif que j’aurais utilisé pour qualifier sa représentation de Krakoa (c’est plutôt le côté vide du décor, à part peut-être deux cases où Polaris et Cyclops marchent dans la végétation, qui me vient en premier à l’esprit). Dans la scène de bataille du début, on ne peut pas dire non plus, à mon sens, que la narration soit particulièrement claire, ou fluide.

Restent tout de même – et ce n’est pas négligeable, même si j’aurais aimé pouvoir profiter de tout ça sans les bémols décrits au-dessus – des interactions appréciables entre Magneto et Polaris, Polaris et Cyclops, et au sein de la grande famille Summers réunie pour un barbecue ; de grandes répliques (« I’m done focusing on the things that want me dead – and I’m choosing to spend my days focused on the things that make me want to live. »), et de petits détails (les trois chambres interconnectées de Scott, Jean et Logan :stuck_out_tongue_winking_eye:) ; une structure thématique d’ensemble habile sur les relations familiales (incluant symboliquement la relation Scott / Xavier)… et un final un peu glaçant (finalement ce que Yu gère le mieux), venant opportunément rappeler la face sombre du nouveau statu quo des mutants…

Pfff le coup des 3 chambres c’est too much et ça sent la préparation d’un truc exploité plus tard. Comme l’Oncle, je trouve que malgré beaucoup de parlotte, il n’y a pas vraiment de nouveautés ou de révélations.
Les échanges Vulcain/Wolverine sont au mieux superficiels … quand ça ne vire pas au ridicule.
Je ne suis pas spécialement emballé pour le moment et Yu pour gérer les décors c’est comme un couteau pour la purée … donc pas vraiment d’immersion encore.

Tout simplement quelqu’un qui se tiendrait éloigné des X-Men depuis des années, ou qui voudrait jeter un œil.
Beaucoup de gens s’attachent au titre sur une couverture. Un titre « Avengers » vendra toujours plus qu’un « Force Works », maintenant, même si Marvel annonce que le second révolutionne l’univers Marvel, avec Alan Moore de retour.

C’est un mode de consommation incompréhensible (pour moi), mais c’est une réalité ; et Marvel le sait. Au point que « West Coast Avengers » de Kelly Thompson a été renommé sur la fin « Avengers West Coast », en espérant que les acheteurs « captent » plus le nom « Avengers » au début, et achètent (…).
Et ça implique, alors, qu’un #1 si peu clair pour un nouveau lecteur, et si peu excitant pour celui qui a lu HoXPoX, c’est autant surprenant que très décevant.

Mouais. Je reste quand même un peu sceptique. Je ne nie pas que le phénomène existe, mais il me semble que tu surestimes peut-être un peu son importance.

D’une part, les lecteurs dont tu parles sont probablement habitués, quand même, à être un peu attentifs à tout ce qui comporte un X majuscule dans son titre. Astonishing X-Men, Uncanny X-Men, New X-Men, X-Men Blue, X-Men Red, X-Men Gold, X-Factor, X-Force, Age of X-Man, X-Rutabaga… Là, avec House of X et Powers of X — et les personnages les plus connus de la franchise sur la plupart des couvertures —, il y avait peu de chance de s’y tromper.

Ensuite, HoX #1 et PoX #1 ont dominé les ventes de juillet. En août les quatre numéros suivants étaient encore dans le Top 7 des ventes d’après Comichron (comptage imparfait comme on sait, mais tout de même indicatif). Pour septembre on ne sait pas encore mais les chiffres des « advance reorders » des libraires semblent indiquer que le succès était toujours au rendez-vous. Sans parler du buzz déjà mentionné.

Enfin, quand on regarde quels autres titres ont cartonné sur la même période, on trouve DCeased #3 et 4 et Marvel Comics #1000, deux titres qui n’auraient pas dû « vendre » non plus d’après la logique que tu présentes…

Non mais je suis d’accord : la majorité des lecteurs de comics savent très bien ce qu’il se passe, avec les X-Men.
La majorité. Pas la totalité.
Et ça reste quand même dommage qu’un #1 soit si peu « ouvert » aux nouveaux, ou se prenne la paix de résumer rapidement les grandes lignes, ou réinterprète les éléments en les résumant.

Là, X-Men #1 aurait pu et dû s’appeler HoX #7.
Dans la saga, ce n’est pas gênant.
Dans le principe même de relancer un titre aussi historique que X-Men, comme ça, ben… c’est autant dommage, qu’un peu gênant, et surtout petit bras.

(ce d’autant plus que ça fait du coup trois numéros que Jonathan Hickman n’apporte rien de nouveau, hormis des confirmations de détails…)