X-MEN : L'INTÉGRALE 1963-1998

Ca m’a moins marqué. Tu as des exemples précis ?
Après Marrow, c’est inhérent à son pouvoir.

Gambit est plus anguleux… ses yeux plus inhumains…

Ils deviennent tous des top models assez vite
Rogue en plus rajeuni

Non marrow il me semble que Davis en parle et qu ils la rendent plus jolie au moment o elle s integre…
Le communautarisme rend beau quelque part

Justement je profite car je ne suis que de passage dans le coin, je n’aurais malheureusement pas l’opportunité d’y revenir donc je dois me dépêcher sinon je n’aurais effectivement pas à me plaindre et presser.

Je te comprends et en plus à côté j’ai la PAL qui grandit et je déteste avoir un pal, ça m’angoisse !

Marrant ça

moi ça m’excite

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J y fais plus gaffe
en plus les 3/4 de la PAL est numrique… ca se voit pas

C’est pareil sauf que cela ne m’angoisse pas. Si un jour plus rien qui ne m’intéresse, j’aurai déjà ma pal :wink:

Les effets de la popularité.

Même mon nabot s’est Hughjackmanisé…

Mais lui aussi a pas mal évolué déjà au départ mais oui d autans plus recemment…

Mais Rogue c est vraiment pour moi un exemple particulier car vraiment il reste pas grand chose de sa premiere appaition à part ses pouvoirs

C’est un peu le cas pour Rachel Summers. Il y a un avant et un apres Alan Davis.

En même temps, après alan davis il n y a pas grand chose sur elle…

Une romance avec Betsy Braddock ces temps-ci.

Elle avait eu aussi une romance avec le Shiar periode Brubaker par exemple et avec Diablo, non?

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C’est un procédé « normal ». Et c’est aidé par la popularité du personnage.

Il y a des personnages qui ont évolué parce que le lecteur les a apprécié. Tu parles de Gambit par exemple, je pense que Marvel est sensible aux nouveaux personnages qui plaisent. Etait-il prévu qu’il devienne un romantique ténébreux roucoulant avec Malicia lorsqu’il apparaît la 1ère fois ? Son physique évolue avec la (nouvelle) fonction qu’on lui donne.

Il y a une évolution graphique, esthétique en fonction de plein de facteur. Et surtout en fonction du dessinateur et des tendances du moments. Jim Lee à l’époque a « imposé » un standard via les ventes/fans.

Le Diablo d’Alan Davis ne ressemble plus à celui de Cockrum.

Quand Quietly arrive sur les X-Men, il impose un Fauve qu’il est le seul à savoir dessiner de cette façon, et qui peut être ridicule quand un autre s’y essaie. Normal que ça change à un moment, parce que l’ équipe créative qui arrive sur le titre doit se sentir à l’aise avec les personnages, et qu’on le veuille ou non, ça passe d’abord par le dessinateur.

Après 40 ou 50 ans d’existence, avec un désir de marquer de son emprunté un titre, ça ne peut pas faire preuve d’immobilisme graphique ou scénaristique . Ça n’interdit pas de revenir à des versions antérieures (comme j’ai pu le voir avec Cyclope), mais c’est peu trop regarder dans le rétroviseur afin de toucher la nostalgie. Je suis le premier à ne pas apprécier certaines évolutions, mais elles font parti du jeu. Marrow, je comprenais le délire, mêle si je ne l’acceptais pas vraiment, et finalement, ce personnage n’a pas réussi à s’imposer dans un groupe où son cas avait été déjà traité, et pas qu’une fois. Son physique évolue avec la (nouvelle) fonction qu’on lui donne (bis)

Je suis plus emmerdé par un Captain America qui cautionne le meurtre, que par la rondeur ou non du visage de Dazzler…

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Oui c est pour ca que je parlais plus de rogue
Gambit ou Marrow y a un volet où le perso finit par se « normaliser »
C est un peu ce que byrne avait analysé pour Namor… que sa tete s arrondisait, que ses sourcils deveneaient normaux quand il était avec les avengers, Defendres ou invaders…

Il n avait plus une tete plate puis ca s est generalisé à ses séries aussi

Et ses origines sudistes (« sugah » par ci, « sugah » par là).

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Ah oui, j ai entendu dire ça.

Ça vient un peu de nulle part de ce que j ai pu suivre des persos, de leurs sexualités mais plus encore de leurs affinités, mais bon, ce n est pas comme si je suivais ça de près.

Psylocke avait eu une aventure avec une fantomex, je crois et puisqu on nous assure que kitty s est toujours tapée illyana et rachel, alors…

Moi, ça me donne envie de prendre ma retraite.

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Rha mais le conte de Kitty, c’est le truc le plus génial de l’année!
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Nouveau Week-end, nouvelle période avec l’année 1983 de X-Men de Claremont.

Nous reprenons la ou s’était arrêté l’intégrale de l’année précédente avec la terrible révélation de la ponte des Broods. Nous suivons les divers réactions de crainte, tristesse et autres réactions logique à une mort certaine. Les séquences sont intéressantes à suivre et c’est surtout la réflexion géniale de Colossus pour Kitty qui traite de la brièveté de la vie qui est magistrale.

Par la suite, les X-Men condamnés vont attaquer les Broods et faire face à une mission religieuse avec la naissance d’un bébé prophète Acantis, ennemis des Broods. Cette séquence est assez géniale tant la tension de cette mission « suicide » est au paroxysme car chaque Broods peut éclore et prend le contrôle d’un moment à un autre. Il y a un petit côté « The Thing » de John Carpenter.

Nous suivons la bienveillance de nos X-Men avec une mission qui a pour but de libérer une race extraterrestre plutôt que d’en décimer une autre. L’histoire propose divers rebondissements avec l’écolosion des Broods, un Wolverine à terre et il faudra l’arrivée de Binaire (Carol Danvers) pour libérer l’âme Acantis et ainsi vaincre les Broods. En remerciement, la malédiction des Broods est exterminée en dehors de la ponte d’un dernier œuf, dans le professeur Xavier.

Après une lutte acharné et un corps perdu, les Shi’ar parviendront à cloner Xavier et lui transférer sa conscience dans un corps tout neuf. Malheureusement ce corps neuf demandera une immense quantité d’énergie psychique pour simplement tenir debout, son cerveau ayant pour habitude les douleurs et l’incapacité du professeur. Un segment qui permet de travailler sur la thématique du membre fantôme et sur la psyché de Xavier.

Cette année montrera également l’arrivée des Morlocks, des mutants monstrueux se cachant dans les égouts et qui kidnapperont Angel et le mutileront pour en faire un paria et forcer une union avec Callisto. Une bataille mano à mano entre Callisto et Tornade qui manquera de peu de la tuer dans un duel aux couteaux. La suite du début de la descente aux enfers pour Ororo. Une descente aux enfers qui se transformera pour un changement total de Look avec une Storm Punk à souhait, une manière plus violente de diriger et une amère séparation entre Kitty et Ororo qui se terminera dans les larmes avec un dialogue profond à souhait sur l’amour et les relations humaines et l’acceptation.

Par la suite nous allons avoir droit à de bref intermèdes qui permettent de faire retomber la tension et ajouter un petit côté dépaysant avec la continuité de la « retraite » de Cyclope avec la rencontre d’un double de Jean Grey du nom de Madelyne Pryor qui amènera sur une histoire d’amour tiraillant. Nous avons également l’arrivée de Malicia, rajeunit mais pas totalement, qui a besoin de Xavier pour retrouver une santé mentale optimale et un voyage au Japon pour le mariage de Logan qui amènera une bataille contre le Samouraï d’Argent et Vipère. Le tout se termine avec la déchirante déclaration de Mariko qui déclare que Logan est un monstre et qu’elle ne compte pas officialiser l’union et le tout se termine par les larmes de Wolverine … Et si toutes les coïncidences entre Madelyne et Jean et le volte face dramatique de Mariko étaient le fait du Cerveau ? Une dernière bataille s’annonce pour éclaircir tout cela.

Une année 83 assez riche par conséquent avec un event contre les Broods, l’arrivée de Malicia avec les X-Men, la découverte des Morlocks et le début d’une union et la fin d’une autre. Une année géniale tant la construction des personnages est exploitée à fond avec ici une grosse emphase sur Scott, Logan, Malicia et le Professeur Xavier et la suite d’une Ororo qui ne cesse d’évoluer. Le tout est agrémentés des beaux dessins, bien que parfois irréguliers, de Paul Smith.

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Suite des aventures des Mutants avec les graines posées par l’année 83 pour l’année 1984 !

Au programme nous avons un piège contre contre le Professeur X et Colossus par la Confrérie des mauvais mutants dirigés par une Mystique ne comprenant pas le départ de sa fille adoptive, Malicia, et le sauvetage des deux par une Kitty héroïque et qui n’hésite pas à se sacrifier pour son amour et faire preuve de compassion humaine.

Par la suite nous aurons droit à un affrontement totalement inintéressant face à un Dragon, mais surtout à un impact dramatique sur Secret War qui mènera à la séparation entre Colossus, ne se disant plus amoureux, et Kitty. C’est surement la trouvaille la plus bancale de Claremont qui donnera naissance à l’un des plus beaux moments pour Wolverine. L’homme qui a perdu l’amour de sa vie, donnera une belle leçon au russe tant de manière verbale sur la vie, mais également via les poings du Fléau. Plus le temps passe et plus la bête devient véritablement humaine et je trouve que finalement la vision générale de Logan est assez biaisé par le grand public et que les films ne sont pas finalement si « gentil ».

Ensuite, nous avons la première apparition du Mutant du nom de Forge dont son pouvoir est la conception de gadget ultra sophistiqué et qui conduira à la création d’une arme capable d’annihiler les pouvoirs Mutants. Une arme que les politiques souhaitent utiliser pour réduire l’espèce, mais qu’ils cachent à Forge.

Par la suite, Rachel Summers, la fille de Jean et Scott, que nous avions déjà vu dans « Days of The Future Past » fait son retour mais cette fois-ci dans notre époque et elle sera traquée par Séléné, une mutante qui aspire à faire de Rachel son élève. Une séquence que je n’ai pas véritablement apprécié et en soit, Rachel est à mon sens un personnage qui perd de plus en plus son intérêt, si elle en avait.

Après ce passage assez inutile, nous avons les agent du gouvernement qui traquent Malicia et qui utiliseront l’arme de forge mais toucheront involontairement Tornade qui deviendra une mutante sans pouvoirs. Forge, pris de culpabilité, prendra soin de Ororo et un jeu de séduction sera effectif et permettra à une Ororo brisée, de tomber amoureuse. Je ne parlerais même pas de la menace des spectres noirs, aussi chiant qu’inutile.

Une année 83 qui commençait bien et qui permet de travailler Kitty, la mettant réellement en avant tout comme Logan et qui proposera un Forge fortement intéressant. Reste que cette année 1984 est contrebalancé par des menaces (Spectres noirs, Séléné et autres Dragon) totalement inintéressantes. Cela étant dit, cette année nous permet d’admirer le trait de Barry Windsor Smith lorsqu’on traite la relation Ororo/Forge et c’est un réel plaisir et l’apport de manière régulière de John Romita Jr qui propose des planches digne de son meilleur niveau.

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Voilà ! C’est la première année ou Claremont a tellement à dire qu’il s’offre une année publiée en deux volets chez Panini. Une année 85 qui s’annonçait historique. S’annonçait seulement car j’ai trouvé cette année 1985 Partie 1 terriblement pénible.

On a une grande section avec un crossover Mutants/Vengeurs pour contrer Kulan Gath et même s’il se passe énormément de choses et que la menace se montre puissante, j’ai totalement décroché jusqu’à la révélation d’Illyana Raspoutine qui dévoile véritablement ses dons et que le Docteur Strange se montre incapable de maitriser.

Par la suite nous aurons une section New Mutants avec un affrontement contre Magus, le père de Warlock. Le récit se montre intéressant notamment avec la mise en avant des Nouveaux Mutants qui sont encore débutants.

S’en suit une haine anti-mutant qui explose et mettra le Professeur Xavier dans un piteux état et qui provoquera le déferlement de la colère de Rachel qui souhaitera tuer des humains et cela sera seulement empêché par un Magneto repenti.

Par la suite nous allons voir le groupe d’Hellions dirigés par Emma Frost, Nemrod, un robot venu du futur et d’autres innombrables menaces toutes plus inintéressantes que les autres et se voulant juste divertissant avec des menaces démesurées pour jouer la carte de la baston sans réflexion.

Fort heureusement on se consolera sur une Ororo traversant l’affrique afin de retrouver la joie de vivre et étant un véritable symbole d’humanité et d’humilité.

Visuellement on reprend les mêmes et on recommence avec toujours l’aspect qualitatif du duo John Romita Jr / Barry Windsor Smith.

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Et allié aux X-Men lors du fameux God Loves, Man Kills (un GN absent du sommaire de ces intégrales).