X-MEN : PIXIE CONTRE-ATTAQUE ! (Immonen / Pichelli)

Je crois que je vais rejoindre le camp de ces camarades, et non celui de Captain moustache (j’avoue être surpris par autant de positivisme), au moins pour le scénario.
Donc, ça démarre in media res, et même si j’ai compris qu’il y a illusion et enfermement, il faut bien 3 épisodes pour enfin connaître les motivation du vilain. Bon, ça va pas révolutionner l’univers des X-Men, si ce n’est pour un perso … quoique, car étrangement, vu que je découvre une nouvelle filiation, je suis surpris que 10 ans plus tard, je n’en ai jamais entendu parlé au sein de mes lectures, même si Pixie n’est pas le perso le plus exploité. mais au détour d’une ligne de dialogue, maintenant que tous les mutants sont parquées au même endroit, ça aurait pu arriver.

Immonen s’appuie sur le statu quo du moment, à savoir l’Utopia de Fraction, et le fait que Pixie ait passé quelques temps dans les Limbes. Mais l’intrigue n’est pas très fournie pour autant (je me demande si l’autrice n’a pas voulu faire plut^t une mini-série d’ambiance), même s’il n’y a que quatre épisode, et je trouve que ça un peu fouilli, que ce soit dans les dialogues ou l’enchaînement de certains événements (voire elliptique). L’intrigue autour de la filiation me semble tomber comme un cheveu sur la soupe, même si pourquoi pas … mais alors, pourquoi ?
J’ai fini l’album en ayant l’impression de l’avoir à peine entamé … ça manque clairement de densité.

Concernant Pichelli, j’avoue que son style de l’époque ne m’a pas dérangé. J’avais oublié que c’était l’un de ses premiers travaux pour Marvel. J’aime bien les visages qu’elle a donné, pas stéréotypé, avec de vraies expressions faciales. En soit, vu qu’on ne la voit plus trop ces derniers temps, je n’ai plus trop d’éléments de comparaison, mais j’aime bien ce trait qui n’est pas lisse et ce style qui n’est pas tout venant.

(j’avais pas fait gaffe que Panini fêtait les 50 ans sur l’album… sur le bouquin, j’ai retrouvé une étiquette de prix de Virgin … une autre époque)