YAKARI t.1-42 (Job, Derib, Giacometti / Derib)

J’ai trouvé un Yakari que je ne connais pas, dans le vide-grenier de mon village, dimanche dernier. Ce qui est bien, avec cette série, c’est que ça se lit vite. Donc hop, je l’ai lu aujourd’hui lors d’une pause.

Tout commence avec la grosse déprime d’un jeune castor, qui s’isole et ne s’intéresse plus à rien, à la vive inquiétude de sa mère et au grand agacement du chef de chantier, occupé à consolider une digue menacée par les pluies récentes. Même un vol dans le bec du pélican ne parvient guère à le dérider. Mais soudain, la vue d’un serpent géant dans le lac ravive sa curiosité et son côté malicieux. Il avertit la petite communauté qui va s’intéresser de plus près à ce monstre colossal qui effraie tout le monde.

L’album décrit le petit groupe de castors de manière assez vive et souriante. Il aborde aussi un thème un peu méconnu de la culture amérindienne, les tertres funéraires en forme d’animaux totémiques, un truc que je crois avoir découvert dans un lointain épisode de Mustang par Franco Oneta.

Un chouette album, pétri de bons sentiments et de bonne volonté, comme toujours. Avec un dessin gracieux, rapide, évocateur, parfois un peu rapide comme souvent. J’apprécie toujours autant les décors. L’usage des cases quasiment monochromes me semble plus aléatoire que dans ma lecture précédente, mais on finit par ne plus les voir.

Jim