YEAR OF THE VILLAIN : HELL ARISEN #1-4 (James Tynion IV / Epting, Fernandez)

Je ne suis pas fan de son Joker, il est trop « sain d’esprit », trop machiavel à mon goût.

Et je te rejoins, l’intérêt de la mini est limité même si cette dernière page mérite une petite conclusion.

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Written by James Tynion IV
Illustrated by Steve Epting
Colored by Nick Filardi
Lettered by Travis Lanham

This is it! Lex Luthor has gathered a strike force of villains he’s leveled up to be the baddest bad guys around-Captain Cold, Oracle, Solomon Grundy, Black Manta, and Lobo, each and every one a recipient of one of Lex’s dark gifts.

But the Batman Who Laughs has his own army of infected heroes. Six hundred sixty-six of them, all transformed into their worst selves.

It’s a final showdown between two of DC’s most iconic villains, all to curry the favor of Perpetua. Whoever wins will take over the Multiverse alongside her. Does Lex ascend, or does he get laid low? Does the Batman Who Laughs finally remake the DC Universe in his own image? Either way, life for our heroes will never be the same.

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Source : www.multiversitycomics.com

C’est bien.
James Tynion IV achève très bien sa mini-série, longtemps en apparence anodine, un combat assez classique entre Lex « Apex » Luthor et le Batman Who Laughs. Mais ce dernier, s’il est très classique, redistribue les cartes, et donne beaucoup d’ampleur aux personnages.
Déjà, bon point : tous les personnages Infected redeviennent normaux, car Apex Luthor coupe le lien entre le BWL et eux ; ça fait plaisir. Ensuite, bonne chose : le BWL est amené vaincu devant Perpetua par Lex, mais le BWL révèle avoir organisé tout cela. Bon, le fait qu’il dise être derrière « tout » ce qu’a fait Lex, c’est beaucoup, mais voir Perpetua renier Lex, en refaire un humain, et le renvoyer pour récupérer le BWL comme bras de droit, c’est assez cool. Enfin, j’apprécie particulièrement le début, qui explique pourquoi Lex a voulu changer ainsi : la frustration de n’être « que » un humain dans un monde de dieux et de monstres, avec la rage d’avoir « essayé » de suivre les règles (victoire contre le CSA dans Forever Evil, intégration de la Justice League, époque armure Superman)… sans que ça fonctionne (avec la résurrection du CSA). Ca a du sens, et ça fonctionne.
Bon, c’est clairement une transition entre Justice League et Death Metal, mais… ça fonctionne, c’est cohérent, bien fait pour Lex, aussi. Tynion sait bien écrire, ça se voit et ça s’apprécie. Steve Epting est un peu figé dans les combats, mais tous les discours sont très bien croqués par lui.

Une bonne mini-série, lien évident entre Justice League et Death Metal.