La vie des Lyons, une famille de Manchester, racontée sur 15 ans alors que la Grande-Bretagne se retire de l’Europe et qu’un nouveau monde émerge. Vivienne Rook, une célébrité rebelle devenue une femme politique majeure, divise l’opinion par ses prises de position controversées. Son arrivée au pouvoir va bouleverser le pays et bien au-delà…
CREATEUR
Russell T Davies (Doctor Who)
DISTRIBUTION
Emma Thompson, Russell Tovey, Rory Kinnear…
INFOS
Mini-série britannique
Genre : drame
Diffusion : prochainement sur la BBC
Format : 6 x 60 mn
Bouh, il ne faut pas regarder ça en étant déprimé, hein.
J’avais vu passer cette mini-série sur les réseaux à sa sortie, en 2019, car elle est conçue par Russel T Davies, qui m’a pleinement emballé dans sa relance de Doctor Who en 2005.
J’ai pu voir ça durant mes congés, j’ai suivi les épisodes sur une après-midi. C’est bien, mais c’est rude.
La saga se concentre de 2019 à 2029, en suivant les réactions d’une famille britannique aux changements, du monde et notamment de leur pays. L’idée est clairement d’alerter en se projetant sur le pire : deuxième mandat présidentiel pour Donald Trump, guerre avec la Chine, récession, crise financière, augmentation des nationalismes, montée en puissance d’une politicienne extrémiste qui « parle vrai »…
C’est terrifiant, en fait, parce que c’est pleinement réaliste et crédible. Chaque membre de la famille incarne un pan de la société, avec aussi de très bonnes choses sur une jeune fille qui se lance dans le transhumanisme, en intégrant de plus en plus la technologie dans son corps (mais jusqu’où ? et à quel prix ?).
C’est fort, c’est fin, c’est rempli d’émotions, c’est bien réalisé, bien écrit, bien incarné. C’est crédible et pertinent, même si la famille multiculturelle où tout le monde s’accepte (ou presque, mais c’est léger) est un peu idyllique.
Idyllique est aussi le final, « positif » sûrement pour alléger l’ensemble. C’est bien, ça soulage, mais je doute que la réalité puisse aussi bien se passer.
Un choc fort, qui marque même si les premiers éléments de cette dérive du pire ont été écartés pour nous. Pour l’instant.
Bravo pour avoir pu tout ingérer en une seule traite ! Comme beaucoup de monde j’ai été très marqué par l’épisode 4 au point de faire une pause dans le visionnage… que je n’ai toujours pas repris à ce jour, madame n’étant pas prête tellement la série est anxiogène à regarder en ce moment !
Je suis dans son camp, et je trouve même que les X-Men de Rosenberg sont bien meilleurs que les épisodes mêlant ennui et nullité servis par Fraction puis Gillen il y a une dizaine d’années.
Même paquet. Sauf qu’il n’y a rien de construit dans les Rosenberg (je ne lui donne pas tous les torts, y avait Hickman qui était annoncé).
Fraction a essayé de faire quelque chose (Gillen a été hyper décevant, délivrant une idée ou deux, rien de plus)
Pour revenir à Years & Years, vous êtes de vrais chochottes.
Le talent des auteurs et des acteurs rend le show bien plus addictif que déprimant.
Oui, l’épisode 4 fait mal. Mais c’est parce que l’on est attaché au(x) personnage(s).
Je décourage les âmes sensibles de regarder Gang of London. Surtout l’épidode 5.
Vous allez saigner du nez.
