ZENDEGI (Greg Egan)

Zendegi de Greg Egan

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Martin Seymour, journaliste occidental, est en poste à Téhéran où la révolution gronde… Dans le même temps, Nasim Golestani, jeune scientifique iranienne en exil aux états-Unis, ambitionne de travailler sur le PCH — un projet de cartographie des connexions neuronales du cerveau humain…
2027.
Martin vit en Iran avec sa femme et son jeune fils alors que Nasim, revenue au pays, orchestre Zendegi, un univers virtuel inédit qui passionne des millions de joueurs. Alors que Zendegi semble menacé par la concurrence, Nasim crée un programme inspiré des travaux du PCH qui confère bientôt à ses êtres virtuels une autonomie stupéfiante. Tandis que la controverse grandit à l’égard de la nature et des droits de ces créations logicielles, la tragédie s’abat sur la famille de Martin, qui se tourne vers Nasim en quête d’une solution qu’elle seule peut lui offrir. Mais Zendegi est en train de se transformer en champ de bataille…

Écrivain australien né à Perth en 1961, Greg Egan publie son premier récit en 1983. Vingt-cinq ans plus tard, après avoir révolutionné la science-fiction en l’espace d’une dizaine de romans et recueils — un talent unique salué par le prix Hugo et le John W. Campbell Memorial Award —, il est considéré comme l’écrivain le plus fascinant de sa génération et la meilleure clé qu’offre le domaine pour appréhender les vertiges annoncés du siècle nouveau.
Zendegi, son huitième roman, est le quatrième de ses titres à paraître aux éditions du Bélial’ après Axiomatique, Radieux et Océanique, ce dernier ouvrage ayant été salué par le Grand Prix de l’Imaginaire en 2010.

ASIN : B015YMPHVK

Un roman que j’ai beaucoup aimé. Et qui pour une rare fois chez Egan, est particulièrement accessible.

Greg Egan, écrivain de Hard-Sf, autrement dit d’une science-fiction où la science est le personnage principal (pour le dire vite), parfois au détriment de l’intrigue et de la profondeur des personnages, ménage ici ses lecteurs.
Ce qui est rarement le cas.
Ceci étant dit par quelqu’un qui n’a pas fait d’études supérieures dans une filière scientifique. Les autres apprécieront sûrement différemment la prose de l’australien.

Particulièrement documenté, si j’en crois les recherches, et les séjours de l’auteur sur place, Zendegi est aussi un moyen de découvrir un pays dont on ne sait pas forcément grand-chose. Ce qui est mon cas.

Très très conseillé !

Et pour ceux qui voudraient tenter Egan, mais dans un registre nettement plus ardu, Le Bélial’ fait quelques promos, dont Diaspora.

Il y a aussi Lum’en de Genefort et Trop semblable à l’éclair, un roman que j’ai trouvé très exigeant, et que je n’est pas terminé. Mais Ada Palmer semble faire l’unanimité chez les gros lecteurs de Sf français.

Bref du numérique entre 4 et 6 euros.