(W) Jason Pell (A) Puis Calzada (CA) Michael William Kaluta
Horror rises from the deep as the denizens of dread Cthulhu herald the return of the old gods! Antiguo Camino is a small fishing town, nondescript and quiet. But when the horrors of the depths begin to crawl from the muck and terrorize the pueblo, Zorro must save the unsuspecting townsfolk and uncover the insidious force behind the monstrous uprising. This series celebrates the swashbuckling heroics of Zorro and the impending dread of H.P. Lovecraft in a unique and terrifying tale! Zorro Rise of the Old Gods #1 is available with four covers - Main Cover by living legend Michael Kaluta, Lovecraftian Horror by interior artist Puis Calzada, and a Limited Edition 1/350 Pulp cover also by Calzada!
Je ne connais pas l’éditeur American Mythology, mais je vois qu’ils publient au moins une autre mini-série sur Zorro ; en plus de celle-ci, en quatre numéros.
J’aime bien Zorro. Au-delà de son aspect historique, fondateur pour les super-héros que j’aim tant, j’ai une affection sincère pour ce personnage. Parce que j’ai grandi avec des rediffusions de la série TV Disney des années 50, parce que j’ai découvert La Légende de Zorro à la fin de l’enfance et j’ai trouvé ça très fun.
J’aime bien Zorro. J’adore Lovecraft. Et j’aime les crossovers bizarres.
Je me suis donc lancé, et c’est plutôt cool.
Oh, le récit n’est pas parfait, ni forcément brillant. On a des choses très basiques : Don Diego assiste à une soirée de nobles, un type étrange fixe un objet ramené d’une excursion par un noble voyageur ; des voleurs arrivent, le type est « frère » du meneur (en fait élevés ensemble), et ils s’en vont après une rencontre dure avec Zorro. Don Diego suit des soldats menés par un capitaine sérieux et noble, alors que les voleurs font face à d’abominables créatures horrifiques. Et le type étrange a des rêves où il est un renard face à un océan qui regorge d’horreurs mythologiques.
Basique, donc. Classique. Mais efficace. Jason Pell livre un script « à l’ancienne », mais qui fonctionne. Il loupe quelques moments, un peu figés, et son Don Diego a des dialogues un peu lourds, mais… bon, le passage de Zorro est cool, et les personnages sont solides, eux aussi. Les voleurs sont bien caractérisés, même si ça reste classique aussi.
Un scénario efficace, à défaut de briller. Idem pour le dessin, dans une veine old school et des panels appliqués. Puis Calzada n’est pas extraordinaire, mais il sait dessiner et raconter son histoire ; et ses monstres sont biens.
Un bon premier numéro ; une bonne surprise.
Je suis curieux de la suite. Et je suis curieux de voir plus de cet éditeur, s’il a d’autres choses aussi sympathiques !