[quote=« Le Doc »]C’était avec Famke Janssen, Soyouz. Petit rappel :
Merci. Faudrait que je le revois alors, pas plus marqué que ça. Néanmoins, il y a un point qui a été réussi : c’est de féminiser M. Une très bonne idée !
[quote=« Le Doc »]C’était avec Famke Janssen, Soyouz. Petit rappel :
Merci. Faudrait que je le revois alors, pas plus marqué que ça. Néanmoins, il y a un point qui a été réussi : c’est de féminiser M. Une très bonne idée !
Idem, j’adore les deux avec Daniel CRAIG Je trouve que la nouvelle direction impulsée correspond vraiment à mes goûts… là où jusque-là, je n’étais pas trop client de James Bond je dois bien l’avouer :s Faut dire aussi que j’aime beaucoup les Jason Bourne, donc ça doit jouer, mais cette redéfinition du personnage est quand même bien inspirée
Entre le Pierce BROSNAN trop propre sur lui et Daniel CRAIG qui en prend plein la gueule, je n’hésite même pas et j’attends clairement ce Skyfall !
Je déteste Austin Powers.
Jim
[quote=« Rael »]
Des l’ouverture, j’ai compris que j’allais morfler.Il y a comme, c’est dis plus haut, une volonté de surfer sur la vague bourne, mais sans réussir à atteindre le niveau du plus mauvais des épisodes de la série.[/quote]
Bref, le premier, quoi.
Moi j’ai trouvé ça stylé et assez lisible.
Jim
[quote="Tempskron "] (un peu moins quantum of solace pour son coté un peu violence gratuite qui tranchait beaucoup trop avec casino royale et avec les bond en général , mais n’étant pas non plus un grand fan de la saga ça ne m’a que moyennement gêné)
[/quote]
En même temps, la violence exagérée voire gratuite, elle vient des romans.
C’est ce qu’avait très bien compris Permis de Tuer, le second Dalton.
Qui demeure un de mes préférés.
Jim
[quote=« Jim Lainé »]
Je déteste Austin Powers.
Jim[/quote]
Comment peut-on détester Austin Powers !! Moi comprends pas , non , moi comprends pas !
Quand je suis en mode rochon ( qui a dit Manticore ? ) ou que j’ ai pas le moral , je me re-mate un des films et hop , ça repart ! Pareil avec les sketchs de Decaunes & Garcia . Très bon remède anti déprime .
Bah moi, c’est cette accumulation de conneries au ras de la ceinture, de mauvais goût et d’interprétations de clichés pas drôles qui me dépriment.
Jim
Ah mais c’ est très con . Pas sérieux , à prendre au 1000ème degrés . C’ est justement ça qui moi me rire . Ce mélange de mauvais goût & de clichés . C’ est bas du front au possible .
Je suis client . J’ aime aussi des trucs nuls . J’ ai aussi mauvais goûts en matière de films . Et c’ est bien normal que tout le monde n’ aime pas .
[quote=« CryptKeeper »]Ah mais c’ est très con . Pas sérieux , à prendre au 1000ème degrés . C’ est justement ça qui moi me rire . Ce mélange de mauvais goût & de clichés . C’ est bas du front au possible .
Je suis client . J’ aime aussi des trucs nuls . J’ ai aussi mauvais goûts en matière de films . Et c’ est bien normal que tout le monde n’ aime pas .[/quote]
Je suis absolument pas client.
Autant de connerie, ça me déprime. Et ça m’afflige.
Une copine m’a traîné au cinoche pour voir le premier, c’est l’une des pires séances de ma vie. Je me suis fait chier comme c’est pas permis.
Jim
En même temps, la violence exagérée voire gratuite, elle vient des romans.
C’est ce qu’avait très bien compris Permis de Tuer, le second Dalton.
Qui demeure un de mes préférés.
Jim[/quote]
dans mes bras.
En même temps, la violence exagérée voire gratuite, elle vient des romans.
C’est ce qu’avait très bien compris Permis de Tuer, le second Dalton.
Qui demeure un de mes préférés.
Jim
dans mes bras.[/quote]
Dans les miens aussi (surtout que je rejoins Jim pour Austin (no)Power)
[quote=« Regulator »]
[quote=« Jim Lainé »]En même temps, la violence exagérée voire gratuite, elle vient des romans.
C’est ce qu’avait très bien compris Permis de Tuer[/quote]
, le second Dalton.
Qui demeure un de mes préférés.
Jim
dans mes bras.[/quote]
Je considère les deux Dalton comme l’un des sommets de la série.
J’adore l’acteur, j’adore le filmage, j’adore l’équilibre entre humour à trois balles et tension dramatique.
Et ça installe déjà des choses qui seront développées dans les Brosnan, qui ont plein de qualités aussi, malgré le retour au grand spectacle à la Moore.
Jim
J’adore ces deux James Bond ! Faut dire que ceux avec Pierce, je les ai trouvés sans intérêt et vulgaires !
Moi, je les aime bien.
Et en fait, je les aime bien parce qu’ils présentent un Bond dangereux, rancunier, oublieux des crasses qu’il fait aux autres, manipulateur, irrespectueux de la hiérarchie, plus goujat que d’habitude et pour tout dire gros salaud.
D’une certaine manière, moins classe que les prédécesseurs. Faussement classe, en fait. Très Remington Steele dans l’approche, en somme : un mec tout en apparence, qui s’est fabriqué une façade, un vernis, une fausse identité, mais une brute épaisse à l’intérieur. On le sentait déjà un peu dans les Dalton, et désormais, même si on est en mode « reboot / ultimate » tout ça, c’est patent chez Craig.
Et l’autre truc formidable de ces quatre films (que j’ai revus plusieurs fois ces deux dernières années…) c’est que toutes les intrigues tournent autour du passé douteux de Bond (ou du service pour lequel il travaille). C’est le signe qu’il laisse des traces, que ses placards sont remplis de cadavres qui ne demandent qu’à sortir dès qu’on secoue le merdier, et que ses mésactions ne peuvent entraîner que des conséquences fâcheuses pour tout le monde.
Alors, après, effectivement, le cycle Brosnan commence dans une ambiance de réalisme technique qui provient des deux films de Dalton (où l’on voit des armes à reconnaissance palmaire, ce genre de choses…), mais l’on sent bien que la production veut un peu de déconne, d’où les voitures télécommandées de Demain ne meurt jamais, qui annoncent un glissement vers le grand-guignol à la Moore (le satellite qui fond la banquise dans Meurs un autre jour). Mais ça, c’est pas grave, je dirais.
C’est le décor. C’est le folklore. C’est aussi comme ça qu’on aime la franchise, je crois : over the top.
Jim
J’adore tes analyses,man.
A quand,un livre sur Bond écrit par tes soins.
Je n’avais pas réfléchi autant aux quatre Bond de Brosnan. Moi qui ne les supportais pas pour leur aspect grand-guignol, j’ai maintenant envie de les revoir suite à cette analyse.
[quote=« Jim Lainé »]
J’adore ces deux James Bond ! Faut dire que ceux avec Pierce, je les ai trouvés sans intérêt et vulgaires !
Moi, je les aime bien.
Et en fait, je les aime bien parce qu’ils présentent un Bond dangereux, rancunier, oublieux des crasses qu’il fait aux autres, manipulateur, irrespectueux de la hiérarchie, plus goujat que d’habitude et pour tout dire gros salaud.
D’une certaine manière, moins classe que les prédécesseurs. Faussement classe, en fait. Très Remington Steele dans l’approche, en somme : un mec tout en apparence, qui s’est fabriqué une façade, un vernis, une fausse identité, mais une brute épaisse à l’intérieur. On le sentait déjà un peu dans les Dalton, et désormais, même si on est en mode « reboot / ultimate » tout ça, c’est patent chez Craig.
Et l’autre truc formidable de ces quatre films (que j’ai revus plusieurs fois ces deux dernières années…) c’est que toutes les intrigues tournent autour du passé douteux de Bond (ou du service pour lequel il travaille). C’est le signe qu’il laisse des traces, que ses placards sont remplis de cadavres qui ne demandent qu’à sortir dès qu’on secoue le merdier, et que ses mésactions ne peuvent entraîner que des conséquences fâcheuses pour tout le monde.
Alors, après, effectivement, le cycle Brosnan commence dans une ambiance de réalisme technique qui provient des deux films de Dalton (où l’on voit des armes à reconnaissance palmaire, ce genre de choses…), mais l’on sent bien que la production veut un peu de déconne, d’où les voitures télécommandées de Demain ne meurt jamais, qui annoncent un glissement vers le grand-guignol à la Moore (le satellite qui fond la banquise dans Meurs un autre jour). Mais ça, c’est pas grave, je dirais.
C’est le décor. C’est le folklore. C’est aussi comme ça qu’on aime la franchise, je crois : over the top.
Jim[/quote]
Ouais ! Mais les dialogues m’agacent tellement que ça me bouffe le film ! Et c’est en ça que je les trouve vulgaires !
[quote=« Regulator »]J’adore tes analyses,man.
A quand,un livre sur Bond écrit par tes soins.[/quote]
En fait, c’est à cause de deux traductions (voir illustrations) qui m’ont occupé en fin 2010, et amené à revoir toute la série… Et la TNT ne lésinant jamais sur les rediffusions, je les ai revus une ou deux fois depuis. Donc je les ai bien en tête. Et en fait, désormais, j’ai l’impression que, définitivement, ce sont les Roger Moore que j’ai du mal à revoir.
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51nCo3b2Z0L.SS500.jpg
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51M-d-ugwbL.SS500.jpg
Mais ouais, c’est une saga cinoche qui m’a toujours bien plu, et vers laquelle je reviens régulièrement. Je me dis que, comme les super-héros, des personnages comme James Bond en disent long sur notre société.
Jim
[quote=« soyouz »]
Ouais ! Mais les dialogues m’agacent tellement que ça me bouffe le film ! Et c’est en ça que je les trouve vulgaires ![/quote]
Ah moi, j’adore, tu t’en doutes : des jeux de mots encore plus foireux que d’habitude, tu penses bien que c’est ma came !
Jim
Mouais. Quand même, la fin de celui avec Catwoman est un grand moment …
J’avoue ne pas trop te comprendre là !
[quote=« soyouz »]Mouais. Quand même, la fin de celui avec Catwoman est un grand moment …
[/quote]
De jeux de mots pourris, ouais, mais pas que…
C’est aussi celui qui fait ouvertement une référence au vrai James Bond, l’ornithologue à qui Fleming a pris le nom pour son héros. Je crois que c’est un cas unique dans la saga.
C’est celui qui indique un retour à la grand-guignolade à la Moore, et qui appuie sur la sonnette d’alarme avec un énième « retour aux fondamentaux » comme les producteurs en veulent régulièrement (le Lazenby ou les deux Dalton, c’était déjà ça…).
Mais à part ça, il a un casting sympa, un super début, un Bond électron libre et des scènes surdimensionnées dont j’aurais mauvaise grâce de me plaindre, vu que j’aime bien ce côté « super-héros » chez Bond.
D’une certaine manière, il boucle le cycle et résume aussi l’évolution de la licence sur les ères Connery / Moore. Et dans l’esprit du public. Un résumé en guise de commentaire, quoi…
Jim