C’est quoi ?
Un dessinateur qui essaie d’avoir un dessin « classique » ?
Qui ne déforme pas trop les corps, qui ne fait pas d’excentricités, peut-être, aussi.
Tori.
Bagley, Buscema mais pas JR² ou Kirby, c’est ça ?
Oui, je pense que c’est ce qu’il veut dire.
Buscema, c’est un bon exemple.
Tori.
j’aurais du rajouter style.
dommage que le scénario ne suivait pas derrière.
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Merci pour nous. 
Peut-être que Kab entend le terme « classique » au sens « académique ». À savoir en lien avec des règles esthétiques régissant les proportions, l’éclairage, la perspective, ce genre de choses.
Et en effet, un John Buscema est académique. Un Curt Swan aussi, ou un Paul Ryan (pour citer deux approches classiques, sans éclat mais cherchant la netteté). Les dessinateurs « réalistes » de strip, à la Alex Raymond, sont académiques. Mais dans le monde des super-héros, il y a aussi beaucoup de dessinateurs qui s’en éloignent, soit parce qu’ils gèrent le truc différemment, en recourant à des astuces en provenance du dessin animé ou de la caricature, soit parce qu’ils s’émancipent des règles (c’est Jack Kirby en son temps, c’est Frank Miller ou Mike Mignola plus près de nous).
Il y a chez le dessinateur académique une compréhension de la justesse du trait qui fait que son travail n’est pas laborieux, est facile d’accès, mais il est aussi virtuose, sans faute, sans faiblesse. Pérez me semble appartenir à cette catégorie : le dessin est juste, efficace, soigné, mais aussi plein de vie. C’est par exemple l’un des rares à donner à ses personnages des corpulences et des silhouettes différentes (là où un Jim Lee, dessinateur réaliste aussi, confère à presque tous ses personnages la même allure). Les Vengeurs de Pérez sont comme les X-Men de Paul Smith, ils ne sont pas bâtis sur le même modèle.
Après, personnellement, si j’aime bien Pérez (et surtout à partir de ses New Teen Titans), j’ai tendance à préférer des virtuoses comme José Luis Garcia-Lopez (ou Claudio Villa en Italie), qui parvient à être à la fois plus élégant, plus énergique et plus audacieux. Et de nos jours, des gens comme Chris Samnee ou Greg Smallwood, eux aussi classiques / réalistes / académiques, m’épatent beaucoup plus à cause de leur capacité à épurer, à synthétiser. Contemporains de Pérez, un Paul Smith ou un Steve Rude parvenaient déjà à m’épater davantage.
C’est sans doute là le seul défaut de Pérez : il a toujours fait du Pérez. Là où Byrne s’est essayé (trop rarement à mon goût) au dessin cartoony (Paul Smith aussi, sa trop courte bande Mike Mahogany ou ses épisodes de Leave It To Chance le démontrent), prouvant qu’il pouvait faire « autre chose », Pérez a consolidé un style. Ça fait partie de sa légende, aussi.
Jim
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Merci, c’est le terme que je recherchais sans parvenir à le retrouver (ça m’agace quand ça me fait ça…) !
Tori
Si ça devait m’agacer à chaque fois que ça m’arrive, je serais agacé tout le temps : j’ai pris mon parti de ne jamais trouver les mots justes quand je les cherche.
Jim
Cosplay :
C’est un cosplay, ça ? On dirait que c’est tiré d’un catalogue d’articles pour adultes… ~____^
Tori.
Bah, c’est pas incompatible.
Normalement, l’idée du cosplay, c’est de porter un costume que tu as fait toi-même (ou fait faire par une de tes connaissances)… Et, aussi, d’incarner le personnage… Là, on n’a ni l’un (en tout cas, je n’en ai pas l’impression), ni l’autre.
Tori.
C’est Soy, tu sais l’anglais c’est pas son fort, il ne doit pas connaitre le sens du mot cosplay.
Je l’ai trouvée sur un site où il disait qu’elle faisait du cosplay … je connais mal l’anglais, mais je sais reconnaître les mots.
Captain America par Ciro Tota :
Jim
Darwyn Cooke :
Planche extraite d’Amazing Spider-Man #187, épisode qui aurait pu figurer au sommaire de Marvel Team-Up. Sur un scénario de Marv Wolfman, Jim Starlin raconte comment Spidey et Cap s’allient pour retrouver un enfant enlevé par Electro. Encrage (magnifique, avec de la trame !!!) de Joe Rubinstein :
Jim