1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE ARCHIE !

Archie et les « mangas » :

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C’est dans la série des Avengers de Da Costa, par Ewing, c’est ça ?
J’avais lâché avant, faudrait que je lise, quand même.

Jim

Je ne sais plus.

Sinon, en fouinant, j’ai trouvé un autre Predator (j’ai pas pu résister) :

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Purée, Soyouz, j’avais réussi à oublier le « manga » de Sabrina…

Tori.

Même celui sur Star Wars ?

(j’en profite pour mettre une dernière image) :
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Surtout, ne me remercie pas, ça me fait plaisir. Et je n’ai pas mis toutes les couv’ …

Je parlais des illustrations provenant de couvertures…

Tori.

Bande annonce du cocumentaire sur les personnes ayant inspiré les personnages d’Archie :

Et un petit article sur la « vraie » Betty :

Tori.

Allez, c’est vraiment le dernier :

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Pub !

josie89

Original de Gene Colan, sans doute encré par Jon D’Agostino, pour Jughead’s Time Police #4, en 1990.

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Couverture de Jughead’s Time Police #6, par Colan et D’Agostino :

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Jim

(The Invincible Jason mock comic book cover by Mark Wesler ___

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Daté de janvier 1988, Everything’s Archie #133 arbore une couverture dessinée par Dan DeCarlo.

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Le sommaire quant à lui propose quelques histoires dessinées par des piliers de la rédactions, dont Dan DeCarlo ou Stan Goldberg, et s’ouvre sur un récit de six planches écrit par Rich Margopoulos, « Three Fates », dessiné par Gene Colan et encré par Jon D’Agostino. Tout commence alors qu’Archie Andrews décide de profiter du beau temps pour faire un peu de deltaplane. Mais une bourrasque soudaine le projette entre les immeubles de Riverdale, où son passage change à jamais trois vies : un homme d’affaires assailli de factures et projetant de se jeter par la fenêtre croit voir passer un ange et décide de reprendre sa vie en main, un cambrioleur apercevant l’ombre d’Archie pense être suivi et décide de rentrer dans le droit chemin, et un enfant fiévreux pense reconnaître le White Avenger, son héros favori, à travers la fenêtre de sa chambre d’hôpital et sort miraculeusement de sa fièvre. Bien entendu, Archie atterrit, tout content de ne pas avoir provoqué de catastrophe et bien inconscient de son influence sur les « trois destins » du titre. L’ensemble du récit a cette petite touche qui aurait très bien pu fonctionner à merveille dans un épisode du Spirit.

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Graphiquement, la prestation de Colan chez Archie Comics, à la fin des années 1980 et au début des années 1990, est assez épatante. On retrouve certaines compositions propres au dessinateur, notamment des contre-plongées, ou certains cadrages, à l’image des raccourcis sur les membres. Mais les exigences de ce genre de bandes dessinées familiales font que son découpage est bien plus sobre. C’est donc une sorte d’équilibre que Colan trouve ici, ses déformations et outrances les plus visibles étant tempérées par une sorte de modestie graphique, de calme que l’encrage de Jon D’Agostino renforce. C’est très expressif, le trait garde la souplesse, mais sans l’excentricité. Une redécouverte pour qui connaît des travaux contemporains (par exemple ses Black Panther récemment évoqués).

Jim

Archie fait sa première apparition dans Pep comics 22 (numéro de décembre, paru le 15 octobre 1941) :
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Voici cette première histoire (dans laquelle les protagonistes semblent bien plus jeunes que ceux qu’on connaît) :
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Déjà, on voit que les rapports entre Archie et le père de Betty sont tendus…
Et le caractère de Jughead est déjà là !

Tori.

On le sait, les adolescents de Riverdale ont été mangés à toutes les sauces : amour, humour, science-fiction, super-héros, soap opera, horreur… Et Archie, Betty, Veronica et les autres ont même tâté de la propagande chrétienne !

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Les Spire Christian Comics composent une collection de bande dessinée chrétienne, dont les parutions débutent en 1972 sous l’impulsion de Fleming H. Revell. L’un des dessinateurs les plus actifs est Al Hartley, ancien dessinateur de romance comics chez Marvel, et chrétien pratiquant. À l’époque, Hartley travaille pour Archie et facilite donc le rapprochement des deux structures éditoriales, ce qui amène les personnages à figurer dans des fascicules publiés par Revell.

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Archie’s Sonshine, paru en 1974, en est un exemple. L’action commence à la plage, alors que Big Ethel se languit de ne pas avoir de petit ami. Betty lui conseille de lever le nez pour en trouver un… Cet appel à une spiritualité plus fervente est accompagnée de l’apparition d’un bellâtre barbu en van rouge frappé du mot « LOVE » en grosses lettres, qui va entraîner les personnages dans une découverte des merveilles que le monde recèle pour peu que l’on ouvre son cœur.

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La suite de l’histoire propose des moments croquignolets, comme cette balade dans les verts vallons où joue un Liberace déchaîné…

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… ou la cueillettes de raisin sur les branches d’un pommier (on a les miracles qu’on mérite).

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Graphiquement, Hartley, toujours brillant, place un « Jésus » au style réaliste au milieu de sa troupe habituelle de personnages stylisés, ce qui ne manque pas d’ajouter un charme un peu inquiétant à ce prédicateur en van, qui repart, tout sourire, avec la promesse d’un avenir meilleur.

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« Je reviendrai ! »

Jim

Jesus, c’est Barry Gibb !

Tori.

Voilà, je savais bien que c’était un imposteur !

Tori.