On apprend même ça en dehors des cours de graphisme.
Les Arabes et les Japonais voient les choses dans l’autre sens…
En fait, c’est lié au sens de lecture : on lit de gauche à droite et, du coup, ce qui est à gauche est déjà lu (donc passé), alors que ce qui est à droite est à lire (donc futur).
Tori.
On apprend tellement ça partout que ça devient la doxa du moment, le discours unique. Et que des responsables éditoriaux font changer à Bolland un dessin qui n’a pas besoin de l’être.
On peut aussi imaginer que Bolland avait une raison de le faire (surtout quand on lit l’histoire, qui parle d’illusion, de tromperie… même si j’admets que ce n’est pas le sujet, et que je ne le savais pas en postant à l’origine, puisque je n’ai parcouru cet épisode qu’ensuite). Dans le crayonné, le regard de Wonder Woman est plus intense, le fait qu’elle ne regarde pas dans la même direction que Superman est plus appuyé avec cette composition. Ça se voit davantage qu’elle se « détourne ».
En plus, la version publiée affiche quelques différences, notamment dans les sourcils des personnages : le froncement est plus appuyé, leur donnant une expression plus unifiée.
Je pense qu’un illustrateur du calibre de Bolland, s’il tourne son image vers la gauche, c’est qu’il a une raison. Rester bloqué sur une règle, c’est toujours dommage.
Jim
Je ne dis pas que c’est pas bien. Je dis juste qu’on apprend ça ailleurs et tu le confirmes d’ailleurs
Oui, mais ce qu’on apprend, à l’école ou ailleurs, dans le graphisme ou ailleurs, doit nous servir à avancer, et à improviser, pas à nous bloquer en ne proposant qu’une solution.
Jim
Illustration représentant Wonder Woman et les autres héros de la Ligue, par Kerry Gammill et Dennis Janke, aux alentours de 1994. Il semblerait que cela sorte d’un « DC Style Guide ».
Jim
Ah ok. C’est ça ce que tu voulais dire. Oui, c’est ce qu’explique Monsieur Lainé dans ses livres.
Voilà : appliquer la règle pour voir si ça marche… et la jeter quand ça marche plus.
Jim
Je préfère également le crayonné. J’ai l’impression que les yeux de Superman y sont plus plissés, également.
Je suis d’accord avec toi.
Je me contentais de donner une explication à l’inversion opérée par DC.
En l’occurrence, d’ailleurs, ce n’est pas une simple inversion : on a plutôt l’impression que ça a été redessiné dans l’autre sens… Il y a beaucoup de différences. Ils ont peut-être demandé à Bolland de refaire un crayonné en inversant le sens.
Tori.
Je trouve qu’ils expriment des choses différentes l’un et l’autre, dans la version crayonnée. Et je pense que c’est renforcé par la composition.
Ce n’est peut-être que mon ressenti.
Oui, et je trouve (si c’est bien ça) qu’ils sont peut-être allé un peu vite en besogne. Mais bon…
Et ouais, je pense que Bolland est bien capable de refaire un dessin (après, y a l’étape de l’encrage, hein, qui peut faciliter ces changements).
Jim
Wonder Woman par Tony De Zuniga.
Jim
Wonder Woman par Pablo Marcos :
Jim
Queen Hippolyta, DC. Wonder Woman’s mother Hippolyta, queen of the Amazons, was the first mom I remember encountering in comic books, way back in the late-1950s/early-1960s Robert Kanigher, Ross Andru and Mike Esposito days. Like my own mom, she knew her kid was special and encouraged Diana to follow her own path. Fortunately, my own mother didn’t follow Hippolyta’s character arc and, however may reboots I went through in my life, she never turned to lies and deception to manipulate and control me for my own good… a plot point I was involved in during my run as editor of Wonder Woman in the 1990s.
Mashed covers:
- New X-Men #114
- Wonder Woman #27
Un numéro qui doit fêter ses 20 ans prochainement, tout comme le Amazing Spider-Man #30 de JMS/JRjr.
Wonder Woman par Jim Fern :
Jim
Wonder Woman par Darryl Banks :
Et Power Princess :
Jim
Wonder Woman par Jim Calafiore :
Jim
Wonder Woman par Eduardo Risso :
Et deux originaux liés à Dark Knight III :
Jim
Kate Felix, personnage de la série Kane, par son créateur, Paul Grist :
Jim
Le trait de Risso a vraiment beaucoup d affinité avec celui de miller.
Peut-être pas dans la logique, dans ce qui est recherché, mais dans le rendu c est frappant.