1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Wonder Woman #259 est la première partie d’une trilogie opposant Wonder Woman à Mars, le dieu de la guerre. La saga est orchestrée par Gerry Conway.

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Si les bracelets ont disparu dans cette couverture, c’est aussi parce que, dans l’histoire, Wonder Woman est privée de ses bracelets par Hermès.

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Il s’agit là encore d’un de ces récits où Wonder Woman perd le contrôle et « devient berserk », qu’Alexa avait évoqué précédemment :

À l’issue de cet épisode, lancement d’un récit en trois parties piloté par Gerry Conway, Hercules survient et assomme l’Amazone, tandis qu’une silhouette féminine s’éloigne, les bracelets à la main.

Dans Wonder Woman #260, la Princesse Amazone, menottes aux poignets, est conduite en prison avant d’être confrontée à la justice des hommes. Là aussi, ça vaut une séquence inoubliable.

Pendant ce temps, Mars fait son apparition, et un conflit à l’échelle divine se prépare en Amérique. Conway s’amuse à casser l’image de son héroïne, comme il a pu le faire précédemment sur d’autres séries (chez lui, les surhommes ont parfois du mal à contenir leur colère, à maîtriser leur côté obscur).

Wonder Woman parvient à s’échapper, à reprendre son apparence de Diana Prince et à passer sous les radars des forces de l’ordre. Redevenue la Princesse Amazone à la fin de l’épisode, elle retombe sous l’influence de sa colère mais parvient, à force de volonté, à la contrôler, toujours sous le regard de la mystérieuse silhouette féminine du début.

Dans le troisième épisode de cette saga, Mars arpente de son pas de géant la cité des hommes à la recherche de Wonder Woman, celle-ci s’envole pour l’Île du Paradis. Le dieu de la guerre lance sur elle ses « Chiens de guerre », qu’elle parvient néanmoins à semer.

En chemin vers le paradis des Amazones, elle découvre qu’Aphrodite détient depuis toujours les bracelets qui permettent à Diana de garder son calme : depuis le début, la silhouette encapuchonnée, c’était la déesse de l’amour, bien décidée à tester la force de volonté de l’ambassadrice des Amazones.

Il ne s’agit pas seulement d’une exigence divine confinant au sadisme, mais d’une sorte d’entraînement, car la déesse projette d’envoyer la princesse guerrière au « palace at the edge of time » afin d’obtenir les moyens de vaincre Mars. C’est d’ailleurs à cette occasion que Diana apprend que ce dernier règne désormais sur l’Olympe à la place de Zeus.

Bien entendu, la quête de Diana portera ses fruits et elle sera en mesure de faire résonner le « gong de la justice » et de mettre le dieu de la guerre en déroute.

Jim

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