1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Je fais déjà des réserves pour celui sur Spidey, c’est grave docteur ? :laughing:

Wonder Woman a été évoquée à plusieurs reprises dans le sujet consacré aux rééditions chez DC. Petite revue de presse (et comme toujours, vous pouvez répondre ici, mais aussi là-bas en cliquant sur le lien) :

Jim

Bon puisque le sujet est déjà ouvert (merci Jim !), un petit post sur l’origine de WW par W.M. Marston et les petites variantes qu’il a lui-même apportées.

L’origine de WW est évoquée dans le WW #1 sorti en été 1942 (numéro que l’on retrouve dans l’anthologie WW sortie chez Urban). On peut y voir que c’est Athena qui apprend à Hippolyte à sculpter une forme humaine, et que c’est Aphrodite qui donne vie à la statue. On peut remarquer d’ailleurs qu’on ne voit pas apparaitre le mot argile.

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En mai 1944 commence la parution de strips WW dans les journaux, toujours avec W.M. Marston et H.G. Peter aux commandes.
L’origine de WW est mentionnée dans le strip paru le 24 mai 1944. Et on peut voir des différences.
Hippolyte implorant Aphodite d’exaucer son voeu, cette dernière lui donne de l’argile provenant du Mont Olympe afin qu’Hippolyte façonne une statue. Et la statue prend vie sans autre intervention divine.
Ici le rôle d’Athena, disparait donc, et c’est l’argile même qui donne vie à la statue.

WW-naissance 2

Quelques années plus tard dans le WW # 237 (sorti en VF chez Arédit dans le volume Super action avec WW #9), le scénariste Gerry Conway donnera à son tour une version de la naissance de Diana, mélangeant finalement la 1ère et 2ème version de Marston.
Ici Hippolyte façonne la statue d’un enfant dans l’argile, sous la direction d’Aphrodite, qui donnera vie à cette statue pour récompenser Hippolyte de son dévouement.

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De rien.
Je me suis dit que je n’aurais peut-être pas le temps dans les jours qui viennent, ou que j’oublierais, donc qu’il valait mieux le lancer le 20 décembre que le 20 janvier, quoi…

Jim

Wonder Woman par George Pérez.

Wonder Woman by George Pérez Omnibus chroniqué par Ninesisters :

Wonder Woman par Bill Messner-Loeb et Mike Deodato :

Jim

Ils n’ont jamais été compilés, les strips, ou bien ? J’ai la vague sensation d’avoir vu passer une annonce, peut-être chez IDW, mais je me trompe sans doute…

Jim

@Jim_Laine Si si, ils sont compilés. J’ai d’ailleurs mis le lien dans mon message. :wink:

Ah, con de moi, j’ai même pas cliqué dessus, j’ai demandé tout de suite !
Merci.

Jim

Puisqu’on commence par les rééditions, je me permets de compléter par mon propre avis sur le premier des deux tomes Urban sur ce run, posté en 2017 dans le topic concerné :

J’avais également posté dans le même topic une liste de liens vers une série d’articles de Sequart, à l’occasion du premier film de Patty Jenkis. Je remets ça ici (en rétablissant les liens qui sont un peu beaucoup partis en vrille lors de la refonte du forum) — ça aura peut-être plus de succès cette fois-ci, qui sait.

En 2016, Wonder Woman avait été nommée ambassadrice à l’ONU. L’événement avait tourné court après son lot de petites polémiques. Rétrospective ici :

Jim

Verbal Kint nous parle d’un récit où la belle Amazone tient la vedette :

Hm, vous voulez vraiment provoquer une attaque cardiaque de @ALEXA ? Elle va lire non stop ce topic au point d’oublier de boire et manger xD

Elle est déjà un peu au courant, vu qu’elle l’a alimenté.

L’avis de Kab sur Wonder Woman : Dead Earth:

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Et ça va encore, le rythme n’est pas si soutenu, j’arrive encore à mettre à jour l’index (car oui, il y a un index, dans le post numéro 1).

Jim

Souvenir d’Angoulême 2000, sur le stand Semic (il y a donc presque vingt-et-un ans). Notre graphiste / chef de fabrication, Hervé Graizon, obtient une dédicace de Mike Wieringo, et porte avec fierté un tee-shirt Wonder Woman par Adam Hughes.

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Jim

Bon allez, je pensais attendre un peu (que je suis faible ^^) mais je vais suivre le mouvement et avant de me déconnecter, je remonte un de mes vieux billets datant de 2015.

MAIS QUI A PEUR DE DIANA PRINCE ?

En 1966, le succès de la série télévisée Batman avec Adam West et Burt Ward a bien entendu poussé le producteur William Dozier à développer plusieurs projets autour de personnages de bande dessinée. Il rencontrera nettement moins de succès qu’avec les exploits du Duo Dynamique puisqu’une seule série sera finalement produite : Le Frelon Vert (je sais, il s’agit là de l’adaptation d’un personnage né à la radio, mais le Green Hornet est vite devenu un héros de comics).
Le Frelon Vert n’a duré qu’une seule saison et est surtout connu pour avoir révélé internationalement un certain Bruce Lee. Le Frelon Vert et Kato ont même rencontré Batman et Robin à l’occasion d’une aventure croisée entre les deux feuilletons.

Parmi les projets avortés, il y a eu une drôle de tentative d’adapter un autre comic-book de l’éditeur DC Comics, Wonder Woman . Lorgnant dès le début vers la comédie, le projet a d’abord été confié à deux collaborateurs de Mad Magazine , Stan Hart et Larry Siegel. Peu emballé par le résultat, Dozier fait alors appel à l’un des scénaristes principaux de Batman , Stanley Ralph Ross. Pour vendre le concept aux exécutifs de ABC, Dozier décide de tourner une portion du pilote (environ 5 mn) sous le titre de travail “Who’s afraid of Diana Prince ?”.
Ce test n’a finalement pas débouché sur une commande de la chaîne ABC…ce qui n’est guère étonnant.

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Diana Prince (interprétée par Ellie Wood Walker) est une jeune femme maladroite, sorte de version ultra-exagérée de Clark Kent, qui vit avec sa mère près d’une base militaire. Sa mère connaît l’identité secrète de Diana, mais ça ne l’empêche pas de passer son temps à critiquer sa fille parce qu’elle n’a toujours pas de petit ami. Lorsqu’elle apprend que Steve (Trevor?) est en danger, Diana revêt son costume de Wonder Woman, mais au lieu de partir tout de suite à sa rescousse, elle prend d’abord le temps de s’admirer dans le miroir (ben oui, pourquoi se presser ?). Ce qu’elle voit est un reflet super-sexy d’elle-même (Linda Harrison, la Nova de La Planète des Singes ).
On pourrait alors penser que Wonder Woman n’est qu’une création de l’esprit de Diana, mais le court-métrage se termine par Wonder Woman qui se précipite vers la fenêtre pour prendre son envol, souligné par un effet joliment ridicule.

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Mais que je suis super canon…

Dans cette version (et sous réserve que les éléments de ce prototype allaient être effectivement conservés par la suite), Wonder Woman a donc l’un des pouvoirs les plus inutiles qui soient : la super-vanité !!!

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Ah, je ris de me voir si belle dans ce miroir…

Retrouvez ci-dessous “Who’s afraid of Diana Prince ?” , en V.O. :

Il faudra attendre la décennie suivante pour découvrir sur le petit écran une déclinaison plus fidèle de la bande dessinée de la belle Amazone (après un pilote avorté avec une Wonder Woman blonde). Et pour la petite histoire, c’est Stanley Ralph Ross, le scénariste du petit court métrage ci-dessous, qui se chargea de développer la série qui rendit Lynda Carter célèbre !