Effectivement, la série était bimestrielle à l’époque. Mais Wonder Woman#214, dont les retours d’invendus pouvaient s’effectuer sur octobre et novembre 1974 (voir ours), est bien daté de novembre.
L’épisode principal s’inscrit dans la saga des « Douze travaux » (qui, je continue à le dire, n’est pas terrible, un peu foutraque et un peu machiste, mais qui a le mérite de ranger le bazar laissé en partie par Kanigher), et le sommaire propose différentes histoires, pour l’essentiel des rééditions (période Kanigher / Andru, ou période Moulton).
La formule utilisée pour la datation change : parfois ils mettent les deux mois, parfois ils ne marquent que le dernier mois de la période concernée. Ici, c’est novembre en couverture, mais octobre-novembre en page de sommaire.
Et avec le décalage entre les dates affichées (annonçant le mois où les kiosquiers retournent les invendus) et les dates de mise en place réelle, je pense que c’était le Wonder Woman#216 en rayon, au moment de ta naissance.
Pour les bimestriels, c’est sans doute plus compliqué. Ou bien ça autorisait une marge plus grande pour les retours.
D’autant que les comics des années 1970 souffraient notoirement de retards à répétition, ce qui ne devait pas arranger la logistique.
Tout simplement.
On peut comprendre que dans ces décennies-là, ils n’hésitent pas à adopter cette périodicité : plus longtemps en rayon, ça signifie une petite poussée des ventes qui permettent de rendre le titre rentable.
Visiblement, c’est un récit d’un seul tenant. Ce qui m’a permis de découvrir que Paul Levitz a donc fait l’intérim entre Jack C. Harris et Gerry Conway, et que l’histoire courant des #159 à 161 (où Diana « goes berserk ») constituait la rampe de lancement du travail de ce dernier. Alors que je pensais qu’on était en milieu de prestation.