Wonder Woman par Ken Landgraf :
Et Wonder Girl :
Jim
Wonder Woman par Ken Landgraf :
Et Wonder Girl :
Jim
Wonder Woman par Rick Hoberg :
Jim
La Société de Justice d’Amérique, par Rick Hoberg :
Il s’agit d’une quadruple page (en fait, deux doubles pages qui se suivent) dressant le portrait de l’assemblée, dans All-Star Squadron #31, daté de mars 1984. Scénario de Roy Thomas, dessin de Rick Hoberg et encrage de Mike Machlan.
L’épisode contient quelques tours de forces graphiques…
… dont le moindre n’est pas l’hommage au Spirit d’Eisner en la personne de Midnight, qui ouvre le récit :
Jim
La Société de Justice par Rick Hoberg, commission…
… et version encrée par Jerry Ordway :
Jim
La Société de Justice, par Arvell Jones et Mike Gustovich :
Jim
Original de la première page de Wonder Woman #269, par José Delbo et Wally Wood :
Jim
Wonder Woman par Kevin West :
Et Wonder Girl :
Jim
Quatrième de couverture de The Comic Reader #149, octobre 1977, par Tom Sutton :
Jim
Ah ouais, ça publie loin dans le futur, quand même !
Tori.
Faut bien que la machine temporelle de mon ami Victor serve à quelque chose, hein…
Jim
Planche originale de Jill Thompson, pour Wonder Woman #62, page 19, encrage de Roméo Tanghal :
Jim
Wonder Woman et les héroïnes DC en couverture d’Adventure Comics #416, par Bob Oksner :
Jim
Wonder Woman dans la première histoire que Steve Englehart consacre à la Ligue, dans Justice League of America #139 :
Jim
La Société de Justice d’Amérique, par Rick Hoberg :
Voilà vraiment ce qu est dc pour moi. Ce qu il etait lors de mes premiers contacts avec cet univers et qu il est resté de façon indélébile.
Une multitude de personnage, dont plein que je ne connais pas, avec de drôles de costumes mais dont l accumulation même rend le tout étonnant sympathique et au final très intriguant tout en sachant que je ne pourrais jamais tous les connaitre.
Pour une fois que j’ai un ressenti similaire à nemo. Lacan me guette ? Que nenni, je me suis soigné depuis avec Panini.
Il y a quelque temps, je me faisais la réflexion suivante : pendant la période où les lecteurs suivent les aventures de la Wonder Woman de Terre-2, dans la série principale, que devient l’héroïne de Terre-1 ? Elle doit bien apparaître quelque part, il semble impossible que les responsables éditoriaux l’aient mise de côté. La solution logique était de se dire qu’elle apparaissait encore dans Justice League of America, même si, peut-être, rien de notable ne lui arrive, afin de ne pas bouleverser le statu quo. Je me suis donc dit que, tôt ou tard, il allait falloir que je compare les dates de sorties afin de voir quels épisodes de Justice League of America correspondent à la période Terre-2.
Celle-ci, rappelons-le, commence dans Wonder Woman #228, daté de février 1977 : les deux princesses amazones vivent une aventure commune, et quand celle de Terre-1 retourne sur son monde, les lecteurs restent sur Terre-2 afin de suivre les mésaventures de son homologue.
Or, février 1977, c’est aussi la date que nous trouvons en couverture de Justice League of America #139, dont le sommaire propose le premier épisode écrit par Steve Englehart. J’ai récemment entamé une tranquille relecture des épisodes qu’il a rédigés dans la série, mais la concordance des dates vient seulement de me frapper.
Par conséquent, si Martin Pasko (puis Gerry Conway ou Jack C. Harris) rédige les aventures de la Wonder Woman de Terre-2 dans la série régulière de l’héroïne, c’est Steve Englehart qui se retrouve chroniqueur de l’évolution de son homologue de Terre-2. Est-ce en réponse à une consigne de Julius Schwartz, responsable éditorial de Justice League of America, ou de Denny O’Neil, en charge de Wonder Woman ? Ou des deux ? Ou bien est-ce une volonté d’Englehart de s’emparer d’un personnage pour lequel il sait qu’il n’aura pas à négocier ni à batailler, puisque cette version n’apparaît que dans la série qu’il écrit ?
Toujours est-il qu’il avance ses pions au fil des épisodes, opposant Wonder Woman Green Arrow dans Justice League of America #139, puis à Flash dans Justice League of America #140 et 141 et faisant de la difficile intégration de l’héroïne un subplot de ses intrigues. Wonder Woman se retrouve donc au centre de l’intrigue et en bonne place sur la couverture à l’occasion de Justice League of America #143 :
Reprenons le cours chronologique de la lecture de Justice League of America d’Englehart, avec l’épisode 143, qui a plusieurs particularités.
La première consiste à disposer d’une couverture frappante, au sens propre comme au sens figuré, puisqu’on y voit Wonder Woman foutre un ramponneau carabiné à Superman sous les yeux de leurs équipiers. L’illustration répond à une double logique : d’abord avoir une image accrocheuse et intriguante (reprise peu ou prou en première page) sur laquelle se tricote un récit, selon la méthode de Julius Schwartz, puis porter les dissensions au sein du groupe, qui bouillaient discrètement dans les épisodes précédents, à leur culmination. Ainsi, on sent que le scénariste arrive avec, dans ses bagages, une méthode plus marvélienne, consistant à montrer des héros tourmentés qui expriment leurs désaccords.
Tout commence alors que Superman, profitant d’un inattendu moment de calme, s’adresse à Wonder Woman afin d’avoir le fin mot sur ce qui la tracasse. Englehart n’y va pas par quatre chemins. L’héroïne réitère ses explications (déjà donnée à Flash dans l’épisode 141), précisant qu’elle estime avoir fait ses preuves lors de la saga des « Douze travaux », et qu’il est temps que les équipiers cessent de s’inquiéter pour elle.
Le scénariste s’arrange cependant pour que le ton monte rapidement, au point que Wonder Woman décide de quitter l’équipe. Les autres héros en font immédiatement le reproche à Superman, et chacun déballe son sac. En quelques courtes planches, Green Arrow quitte également la formation, suivi par Black Canary, et d’autres héros leur emboîtent le pas, laissant seuls Superman et Batman. Et même ce tandem pourtant uni parvient à s’engueuler.
Téléportée sur Terre, Wonder Woman croise le chemin de Scarecrow et Poison Ivy, deux ennemis de Batman. Elle se lance dans l’action et tombe sur un troisième personnage, qu’elle prend pour un complice. Il s’agit d’un nouveau justicier surnommé le Privateer, mais qui utilise un bâton à rayon provenant de l’arsenal des Manhunters : elle reconnaît donc son adversaire du moment, Mark Shaw, le Manhunter renégat qui a décidé d’utiliser ses talents au service de la justice. À son insu, Wonder Woman vient par inadvertance de ruiner sa première affaire, puisque les deux super-vilains sont parvenus à s’enfuir avec leur butin.
À ce moment du récit, Englehart consacre une planche au tandem de criminels, qui ont l’idée de se réfugier sur le satellite de l’Injustice Gang fondé par Libra. Les personnages semblent d’abord en proie au doute, puis saisi d’une conviction d’airain, comme s’ils étaient possédés. Dick Dillin dessine même un gros plan sur le visage de Poison Ivy, dont les yeux sont représentés sous la forme d’une pupille dilatée entourée de rayons, comme un soleil brûlant. Un petit indice sur les développements à venir.
Le scénariste utilise ici un stratagème rusé qui permet de faire venir progressivement une révélation. En effet, revenant à Wonder Woman, il met en scène un échange houleux avec le Privateer, laissant l’Amazone en proie à des sentiments partagés et à une vive incertitude quant à la marche à suivre. Et alors qu’elle a du mal à comprendre ses propres réactions, Dillin consacre une nouvelle vignette à un gros plan de l’héroïne, dont les yeux affichent les mêmes étranges pupilles que celles de Poison Ivy.
Aussitôt, le scénariste nous décrit une Diana possédée, qui se rend à la même cachette secrète que nous avons découverte en suivant les deux vilains. Bientôt téléportée dans le satellite de l’Injustice Gang, Wonder Woman, sous le joug mental d’un maître encore non identifié, rejoint les deux méchants. C’est là qu’apparaît celui qui les contrôle.
Il s’agit d’une nouvelle itération du Construct. Dès la première planche, il explique qu’il s’est reformé au milieu des ondes électroniques, premier esprit électronique immortel. Devenu Construct II, il entretient une haine farouche à l’égard de la Ligue, et projette d’assembler tous les membres de l’Injustice Gang afin de frapper un grand coup, en profitant des connaissances de Wonder Woman.
Le Construct, personnage qui est apparu par la suite à plusieurs reprises (j’ai un vague souvenir de son apparition dans les JLA de Busiek et Garney, pour ma part), me semble un personnage d’une grande modernité pour l’époque. Certes, les comic books de super-héros ont déjà proposé des êtres robotiques (Red Tornado, Vision…) et des intelligences artificielles (Ultron, Quasimodo…), familiarisant les lecteurs à cette idée. Mais ici, on a une intelligence artificielle désincarnée, sans corps ni contenant, projetant une image de son visage à ses interlocuteurs, et utilisant le mot « matrix » (ici dans le sens quasi biologique du terme, certes). Il me semble que, dans les limites du domaine des justiciers costumés, c’est un peu une nouveauté. Cette approche sera popularisée dans le genre littéraire cyberpunk, dont l’une des premières traces est Fragment de rose en hologramme, nouvelle de William Gibson qui paraît en… 1977, justement. Mais du coup, le Construct d’Englehart me semble assez novateur, chez les super-héros, mais aussi dans l’absolu.
Bref.
Donc voilà notre ennemi artificiel de retour après sa défaite dans l’épisode précédent. La suite de l’épisode se déroule de manière classique : les ennemis des différents héros répondent à l’appel du Construct, ce qui occasionne quelques bastons, tandis que Wonder Woman quitte le satellite du Gang et se téléporte sur celui de la Ligue, où elle rencontre Superman pour la fameuse empoignade promise par la couverture.À l’issue du combat, Wonder Woman parvient à capturer son adversaire qui convoque le reste de l’équipe. Mais un indice dans le message met la puce à l’oreille des Justiciers, qui se précipitent vers le satellite du Gang.
Privé de support lui permettant d’agir sur le monde réel (d’interface, dirions-nous aujourd’hui), le Construct perd le contrôle mental qu’il exerce sur ses proies. Les membres du Gang semblent sortir de leur torpeur et, interrogé par le Justiciers, sont incapables de dire quel était ce « maître ». Quant à Wonder Woman, elle se serre contre Superman, et l’équipe semble avoir retrouvé son unité.
À côté de la dernière case, un petit texte annonce le sujet de l’épisode suivant, qui semble se pencher sur les origines du groupe. Quel secret de la continuité Steve Englehart va-t-il nous révéler ?
La prestation de Steve Englehart s’interrompt à l’occasion de Justice League of America #150 (avec un intermède de deux épisodes écrits par Paul Levitz).
L’épisode est daté de janvier 1978. Dès le numéro suivant, c’est Gerry Conway qui devient le scénariste, pour ce qui va devenir l’une des plus longues et fructueuses prestations de la série.
Quant aux aventures en solo de la princesse amazone, c’est à l’occasion de Wonder Woman #243, daté de mai 1978 que la période « Terre-2 » s’interrompt : à nouveau, les deux héroïnes affrontent un ennemi commun et les lecteurs délaissent la guerrière de Terre-2 pour revenir sur Terre-1 suivre les aventures de son homologue.
Mai 1978, cela correspond à Justice League #154, écrit par Gerry Conway, désormais bien installé sur le titre.
Cependant, en définitive, durant la quinzaine de mois pendant lesquels la série Wonder Woman s’est éloignée de Terre-1, c’est bien Steve Englehart qui s’est chargé de raconter l’évolution de la Princesse Diana (l’autre) au sein de la Ligue de Justice.
Jim
Publicité parue dans les comic books DC de juillet 1977.
On reconnaît la patte de Joe Kubert, il est possible que la publicité ait été en partie dessinée par les élèves de son école.
Jim
Wonder Woman par Sean Izaakse :
Et Wonder Girl :
Jim
José Luis García-López, Wonder Woman #127 cover (1997)
Adams, Kirby, Byrne, Toth: It’s like having a massive comics art museum at your fingertips…