1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Allez, une autre fournée de dessins de José Luis Garcia-Lopez, parce qu’on ne s’en lasse jamais :

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Les héros DC vus par José Luis Garcia-Lopez, image promotionnelle, 1985 :

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Comme dirait Monsieur Lainé : un style élégant.

Spéciale machistes : paillasson Wonder Woman :

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Je rassure les féministes (et Soyouz), on peut aussi se frotter les godasses sur Superman :

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Wonder Woman par Bryan Hitch :

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Recherche pour la couverture de JLA: Heaven’s Ladder :

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Wonder Woman par Ivan Reis :

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Superman et Wonder Woman par Ivan Reis :

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La « trinité DC » par Ivan Reis :

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Recherche d’Ivan Reis en prévision d’une statue :

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Il y a aussi Batman :

Tori.

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:wink:

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Décès de la Reine Hippolyte (sur le petit écran…) :

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Et puisque l’on parle d’Hippolyte, le jouet Mego à son effigie, en 1976 :

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Les posts de Marko sur le sujet consacré aux FF m’ont amené à découvrir ça :

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Dans The All New Batman: The Brave and the Bold #4 (adaptation d’une série animée où Batman faisait équipe avec tous les héros DC à chaque épisode), Wonder Woman épouse Batman !

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Dans ce récit de Sholly Fisch illustré par Rick Burchett, les deux justiciers arrêtent les criminels main dans la main, étalant leur amour au grand jour, sous l’effet d’une flèche tirée par Eros.

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La perspective d’un mariage imminent est l’occasion de scènes amusantes qui laissent le lecteur imaginer la vie du couple, mais elle éveille aussi soit la jalousie soit le sentiment de vengeance dans le petit cœur racorni des super-vilains.

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Selon la tradition propre aux comics de super-héros, le mariage est donc un grand événement, qui est l’occasion d’une grosse baston entre tous les ennemis des deux héros et tous les alliés de la Ligue.

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À la fin de ce pugilat, Aphrodite apparaît, sermonnant Eros à qui elle explique qu’on ne force pas les gens à s’aimer.

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Cependant, les héros avaient devancé la déesse, et Batman s’était servi du lasso de vérité de son équipière afin de faire ressortir ses vrais sentiments (d’amitié) et de déjouer le sort d’Eros. Leur but était en réalité de forcer les super-vilains à sortir de leur tanière afin d’opérer un grand coup de filet. Opération réussie.

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Car au final, Batman n’a qu’une maîtresse : la justice.

Jim

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Sacré Batman. Il couche pas inutilement

Tiens, tiens, ne serait-ce pas là un des marronniers du forum ? :wink:

Avec George Perez aussi pour les 80’s, non ?

Merci pour ce lien (ou pas, ça va me faire une excuse pour ne pas avancer dans mes copies à corriger !), c’est vraiment de toute beauté !

Marvel a-t-il eu un équivalent ? J’ai l’impression que non, puisque dans l’épisode consacré aux jouets de la série documentaire Marvel 616 une créatrice montre qu’elle utilise comme modèle et sources d’information le bon vieux Handbook des années 80 !

L’Uncle Sam me fait beaucoup pensé au style de Neal Adams de ces dernières années.

Voir du monde des fans de comics.

Je t’en prie, c’est avec plaisir !
:wink:

C’est la réponse que j’allais te faire : le Marvel from A to Z.
Mais peut-être que quelque chose m’échappe, que j’oublie un truc. Je ne crois pas.

Jim

Ils montrent bien la version des Official Handbooks que tout le monde connaît.


Tu oublies un usage essentiel qui n’existait absolument pas à l’époque : de superbes fonds d’écrans !

On trouve d’ailleurs quelques créations étonnantes dans l’ouvrage de José Garcia Lopes :


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Ces Super Jrs sont-ils des créations de l’artiste pour l’occasion, où on les a vu ailleurs avant (ou même après) ?

D’ailleurs en parlant de l’influence du DC Comics Style Guide, suis-je le seul à voir une forte parenté ici :

Je crois qu’on les a vus ailleurs, il me semble en avoir parlé dans mon ancienne rubrique, faut que je retrouve ça…

Jim

Phil Jimenez aussi :

Ah, voilà, j’ai retrouvé le texte, que je remets ici, c’est l’occasion :

SPÉCIAL NOËL :

Les Super-Juniors

Pour qui s’intéresse à la fiction anglo-saxonne, et notamment américaine, la période de Noël est toujours propice à des épisodes spéciaux. Rares sont les comic books ou les séries télévisées qui n’ont jamais cédé à la tradition. Nous ne dérogerons pas à la règle aujourd’hui, à l’occasion de l’évocation d’un album assez méconnu, même auprès des fins connaisseurs de la bande dessinée d’outre-Atlantique.

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Sorti en décembre 1982 chez Artima, dans la collection « DC Color Géant », L es Super-Juniors : Noël a disparu propose un divertissement léger, enfantin et rigolard, nourri d’un décalage tout à fait savoureux pour qui connaît l’univers DC dont l’intrigue s’inspire.

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L’intrigue en question est simple : sur l’île des jouets oubliés, on apprend que le jeune Wallace Van Fric, le plus méchant petit garçon du monde, veut annuler Noël. Devenu Wally, le Magicien des Saisons, il perturbe la météo saisonnière de manière à faire disparaître décembre, et par conséquent la fête.

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Mais une bande de mioches se met en tête de le contrer, ce qui vaut au lecteur de rencontrer Supermôme, Wonderelle, Micro-Flash, Bat-Junior et Mini-Robin.

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L’ensemble est mignon comme tout, le style est rond et souriant, dû à un dessinateur inconnu de nos services jusque-là, un certain Vince Squeglia. Auteur de l’histoire intitulée d’après le premier chapitre de l’histoire, à savoir « l’île des jouets oubliés », il signe l’ensemble des planches du récit, ainsi que les deux illustrations de l’édition mexicaine (et donc française), revenant sur les personnages à l’occasion de l’édition américaine (cette dernière contenant également deux aventures de Sugar & Spike, les deux bambins insupportables de Sheldon Mayer, connus en France sous les noms de Bib & Zette).

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Car le parcours de cette bande dessinée ne s’est pas effectué en ligne droite.

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L’album d’Artima est la traduction d’une histoire parue dans Best of DC Blue Ribbon Digest #58. Cependant, ce numéro étant sorti en mars 1985, ce n’est assurément pas la première parution ni même la source de la version Artima. On pourrait presque croire que l’édition française est la première.

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Mais en fait, en grattant un peu, il semblerait que les Super-Juniors soient une création effectuée pour le compte d’un éditeur mexicain, Grupo Editorial Vid. Ces informations nous permettent de conclure que Vince Squeglia, l’auteur signataire de cette histoire, est le nom de plume d’un dessinateur mexicain, mais est-ce une conclusion hâtive ?

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Petite curiosité, l’édition française, comme son homologue mexicaine, présente une illustration frontale, mais également une autre image en quatrième de couverture. Cependant, par rapport à l’édition mexicaine, les deux images sont interverties, l’une prenant la place de l’autre.

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Autre curiosité : Supermôme, dans la version française, est blond. Il est facile d’en conclure que c’est le cas aussi dans la version mexicaine, qui l’a précédée mais qu’il est difficile à dater. En revanche, à l’occasion de la réédition américaine, la couleur des cheveux a été changée, afin de coller à celle de Superman, le modèle.

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Une fois n’est pas coutume, le travail de l’éditeur français est de premier ordre. Le texte est fluide et élégant, le lettrage soigné, les récitatifs arborant une chouette calligraphie cursive évoquant les enluminures et les bulles accueillant des mots en défonce, c’est-à-dire avec un cerné noir et une couleur à l’intérieur (ce qui oblige, à une époque où l’on imprime sur films, à travailler autant sur le film du noir que sur ceux des couleurs). Un soin auquel l’éditeur n’a pas habitué sa clientèle.

À la magie de Noël s’ajoute donc une part de mystère, comme on l’apprécie dans cette rubrique. Mais la suite de l’enquête nous démontre que derrière cette petite histoire se cache aussi l’esprit, non des Noëls passés, mais du consumérisme.

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En effet, à l’origine, les Super-Juniors sont des versions enfantines des grands héros DC sous forme de jouets, édités par Kenner dès la fin des années 1970. Apparemment, les jouets sont aujourd’hui très recherchés, quelques occurrences sur des sites de vente datant la collection de 1978.

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Ces versions infantiles figurent même dans le 1982 DC Comics Style Guide dessiné par José Luis Garcia-Lopez. Le ouaibe nous fournit quelques images qui, si elles ne sont pas créditées, semblent du crayon de cet illustrateur, dont on reconnaîtra la maîtrise anatomique ainsi que les décors à motifs, que l’on retrouve à l’occasion de ses interprétations plus classiques des justiciers de l’éditeur.

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Peu connu des amateurs (j’ai trouvé un deuxième exemplaire en vide-grenier que je compte offrir à un pote disposant pourtant d’une collection déjà solide mais qui ne connaît pas cette publication), cet album a une histoire un peu à part, tirant ses origines d’un voyage international, démarré au Mexique avec une escale par la France.

Jim

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