1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Moi, je vois pas de Byrne dans le dessin de Duursema.

Jim

J’y avais pensé aussi, merci de le mentionner. J’ai toutefois l’impression qu’on retourne ensuite juste au lasso sauf pour quelques cas particuliers comme Kingdome Come.

Le corps. J’ai pensé à Next Men.

En 1982, l’éditeur DC organise le DC Comics Style Guide, un outil graphique dont le but est multiple.

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En premier lieu, il s’agit d’un outil destiné au merchandising, visant à proposer des images facilement reconnaissables et officielles qui pourront être déclinés en verres, en trousses, en cartables, en rideaux de douche ou en caisses à savon.
En second lieu, il s’agit également d’un catalogue de personnages, de costumes et de positions définissant l’écurie de protagonistes, et que les dessinateurs maison pourront utiliser en guise de repère, de référence.
Enfin, ne perdant pas de vue l’esthétique de la chose, l’éditeur n’oublie pas que ces images peuvent également séduire le public. Dans cette perspective, DC confie la tâche au dessinateur José Luis Garcia-Lopez, qui a réalisé plusieurs comic books mais surtout un grand nombre de couvertures et qui occupe une position sans doute comparable à celle de Neal Adams plus d’une décennie avant lui, à savoir qu’il est capable de donner de la majesté et de la grandeur aux héros maison, de leur associer des images emblématiques (« iconiques », comme on dit).

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L’illustrateur utilise la méthode classique dite du « character turnaround », largement usitée dans le monde de l’animation, qui consiste à représenter le personnage de face, de profil et de trois quarts. Cela permet de représenter les proportions, mais aussi les détails des costumes.
Mais plutôt que de les laisser debout, les bras ballants, il choisit de créer un mouvement, une continuité dans les trois images qu’il assemble ainsi pour chaque personnage. De la sorte, les personnages donnent l’impression de bouger, d’être placés dans une continuité, une succession d’instants, une sorte de valse.

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Il agrémente ces « fiches » de motifs qui les entourent et reprennent leurs symboles, leurs logos, leurs couleurs dominantes.

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Wonder Woman, bien entendu, fait partie des personnages profitant de ce traitement. Comme les personnages principaux, elle a droit aussi à des planches sur lesquelles elle prend diverses poses, là encore destinées soit à guider les nouveaux dessinateurs soit, surtout, à fournir des images clés en main pour les produits dérivés.

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Certaines planches sont en noir et blanc, pour le plus grand plaisir des amateurs de beaux dessins. L’ensemble du recueil a durablement associé le style de Garcia Lopez à la représentation de l’univers DC, faisant de lui, en quelque sorte, le dessinateur officiel du catalogue.

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Cette « bible », qui n’a jamais été commercialisée auprès du grand public mais dont les exemplaires ayant circulé auprès des sociétés exploitant les licences, est bien entendu très recherchée. Depuis peu, elle est en ligne, on peut par exemple la voir sur Facebook.

Jim

PS : les curieux pourront aussi admirer le « Style Guide » version cartoon, en tout cas la partie consacrée à Wonder Woman, dessiné, plus récemment, par Mike Zeck.

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La série Best of DC Blue Ribbon Digest est une collection de rééditions (pour la plupart : certains numéros contiennent des épisodes inédits, le plus souvent extirpés du stock « d’inventaire », c’est-à-dire qu’ils ont été produits en prévision de fill-ins et qu’ils n’ont jamais été utilisés et, très rarement, créés pour l’occasion) au format de poche, destinés en partie à conquérir les rayons des supermarchés, dans ces années difficiles qui suivent la fameuse « Implosion DC ».
Le troisième numéro, daté de février 1980, contient des rééditions d’épisodes de SuperFriends, sous une couverture inédite de José Luis Garcia Lopez, encré ici par Bob Smith et mis en couleurs par Joe Orlando.

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Dessin promotionnel de José Luis Garcia-Lopez, dessiné en 1998 et représentant Wonder Woman des années 1940 aux années 1960.

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En 2020, un admirateur passe commande à José Luis Garcia-Lopez d’une image reprenant la couverture de Superman vs Wonder Woman, mais avec d’autres personnages. Encrage et couleurs de Joe Rubinstein.

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Thor remplace Superman, Miss Marvel remplace Wonder Woman, et Captain America remplace Uncle Sam. Ce qui, dans les trois cas, revêt des connotations intéressantes.

Et voici une recréation datant de 2014. Là aussi, encrage et couleurs par Joe Rubinstein :

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Inspiré de la baigneuse assise de William Bouguereau :

Tori.

Allez, une autre fournée de dessins de José Luis Garcia-Lopez, parce qu’on ne s’en lasse jamais :

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Les héros DC vus par José Luis Garcia-Lopez, image promotionnelle, 1985 :

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Comme dirait Monsieur Lainé : un style élégant.

Spéciale machistes : paillasson Wonder Woman :

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Je rassure les féministes (et Soyouz), on peut aussi se frotter les godasses sur Superman :

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Wonder Woman par Bryan Hitch :

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Recherche pour la couverture de JLA: Heaven’s Ladder :

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Wonder Woman par Ivan Reis :

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Superman et Wonder Woman par Ivan Reis :

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La « trinité DC » par Ivan Reis :

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Recherche d’Ivan Reis en prévision d’une statue :

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Il y a aussi Batman :

Tori.

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:wink:

Jim

Décès de la Reine Hippolyte (sur le petit écran…) :

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Et puisque l’on parle d’Hippolyte, le jouet Mego à son effigie, en 1976 :

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Les posts de Marko sur le sujet consacré aux FF m’ont amené à découvrir ça :

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Jim

Dans The All New Batman: The Brave and the Bold #4 (adaptation d’une série animée où Batman faisait équipe avec tous les héros DC à chaque épisode), Wonder Woman épouse Batman !

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Dans ce récit de Sholly Fisch illustré par Rick Burchett, les deux justiciers arrêtent les criminels main dans la main, étalant leur amour au grand jour, sous l’effet d’une flèche tirée par Eros.

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La perspective d’un mariage imminent est l’occasion de scènes amusantes qui laissent le lecteur imaginer la vie du couple, mais elle éveille aussi soit la jalousie soit le sentiment de vengeance dans le petit cœur racorni des super-vilains.

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Selon la tradition propre aux comics de super-héros, le mariage est donc un grand événement, qui est l’occasion d’une grosse baston entre tous les ennemis des deux héros et tous les alliés de la Ligue.

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À la fin de ce pugilat, Aphrodite apparaît, sermonnant Eros à qui elle explique qu’on ne force pas les gens à s’aimer.

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Cependant, les héros avaient devancé la déesse, et Batman s’était servi du lasso de vérité de son équipière afin de faire ressortir ses vrais sentiments (d’amitié) et de déjouer le sort d’Eros. Leur but était en réalité de forcer les super-vilains à sortir de leur tanière afin d’opérer un grand coup de filet. Opération réussie.

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Car au final, Batman n’a qu’une maîtresse : la justice.

Jim

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