1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Pendant qu’il s’occupe de Wonder Woman, titre à l’époque bimestrielle, Mike Sekowsky reprend également les rênes de la série Adventure Comics abritant les aventures de Supergirl. Celle-ci est considérée comme « semi-monthly », si l’on en croit l’ours, mais paraît, peu ou prou, tous les mois.

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Dans un premier temps, Sekowsky ne se charge pas toujours de l’ensemble. Le sommaire étant fréquemment distribué en deux récits, il lui arrive de n’en dessiner qu’un (et c’est, comble de l’ironie, Robert Kanigher qui s’occupe de l’autre). Sekowsky sera présent au générique, hors réédition (le #403, par exemple), du numéro 397 au 409, laissant des aventures rythmées et diverses, dans lesquelles il explore plusieurs genres, un peu à l’image de ce qu’il a entrepris sur Wonder Woman.

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Donc, ses deux premières histoires paraissent dans Adventure Comics #397, orné d’une couverture de Carmine Infantino (où ce dernier s’encre lui-même, et c’est toujours une réussite). Celle qui ouvre le sommaire s’intitule « Now… Comes Zond! » et débute avec une pleine page évocatrice. Ici aussi, on sent la volonté de rompre avec ce qui a été fait précédemment (par Kanigher ou Bates) et de marquer le coup.

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L’histoire commence alors que, pour se changer les idées, Linda Lee Danvers file dépenser ses sous dans une boutique de fringues dont l’héroïne et les lecteurs reconnaissent la propriétaire, Diana Prince. De retour l’université de Stanhope, elle apprend qu’une jeune sourde-muette a été retrouvée dans le coma. Utilisant des pouvoirs mentaux (dont j’ignorais qu’elle en possédait), elle apprend l’existence d’une secte qui sévit sur le campus. Supergirl tente d’infiltrer le groupe religieux, mais elle est démasquée et passée à tabac. Prenant conscience que Zond, le gourou, dispose de pouvoirs qui la dépassent (et se retrouvant avec un costume en lambeaux), elle se tourne vers la voisine, Diana Prince.

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Contre toute attente, celle-ci se tourne alors vers une alliée inattendue, Morgana, qu’elle a affrontée dans un épisode de sa propre série. La fille de Morgane la Fée n’est pas très heureuse d’être à nouveau invoquée sur Terre, mais quand elle apprend que Zond est de la partie, elle entre dans une vive colère.

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Les trois femmes décident de retrouver les fanatiques. Mais avant cela, Diana, estimant que d’autres atours leurs sont nécessaires, décide de relooker Supergirl (ce qui nous vaudra un nouveau costume le temps de la période Sekowsky) et de donner à Morgana une allure plus passe-partout.

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Le trio intervient, permettant à Morgana de reprendre le grimoire que Zond a dérobé à sa mère et de le ramener en son royaume afin qu’il soit jugé. En échange, et sur demande de Supergirl, elle utilise sa magie afin de sortir la jeune étudiante de son coma.

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Sekowsky signe pour l’occasion une autre histoire, « Supergirl Meets Nasty », où la blonde héroïne est confrontée à une nièce de Lex Luthor. Comme pour le premier récit, le dessinateur s’encre lui-même : le style est moins enlevé (effet renforcé par le fait qu’il recourt à plus de cases que pour Wonder Woman), mais le trait plus épais n’est pas sans évoquer le style d’Alex Toth.

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Jim