1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

En 1980, Jim Starlin signe quelques couvertures pour la série Justice League of America. Et notamment, celles des numéros 183 et 185, soit le début et la fin de la trilogie opposant les justiciers à Darkseid, dont les intérieurs sont respectivement dessinés par Dick Dillin et George Pérez (qui arrive sur la série au 184).
Wonder Woman figure en bonne place sur ces illustrations.

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Dessin de George Pérez destiné au module Wonder Woman: Stranger in Paradise pour le jeu de rôle DC Role Playing Game. Édité par Mayfair Games Inc. en 1988.

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Guide couleurs.

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Objet final.

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Wonder Woman par Jim Lee :

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Crayonné de Brian Bolland pour la couverture de Wonder Woman #88 :

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On notera la présence du logo et du corner box dans la composition d’origine.
Et surtout, on notera que l’image a été inversée pour l’impression :

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Jim

j’en ai compté 5 qui date des années 2000, 2 des années 80 voir avant et 1 que j’aime bien (oui la DD je suis fan).

10 ans c’est long, faut pas que se focuser sur une période qui durera 2-4 ans.

Ce qui me semble logique. Dans l’inconscient collectif, regarder vers la gauche, c’est regarder vers le passé. Hors superman est un surhomme de demain, il doit donc regarder vers la droite.

Bolland, qui a aussi dessiné une illustration pour le Superman #400, ne serait peut-être pas tout à fait d’accord avec toi !

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Il regarde les 399 derniers épisodes. Et il a l’air de faire la gueule en les voyant.

Wonder Woman par Brian Bolland.

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Wonder Woman par Steve McNiven :

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Et Wonder Girl :

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Jim a déjà posté la couverture du Wonder Woman #300 par Ed Hannigam et Dick Giordano.

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C’est dans ce numéro qu’a lieu la fameuse rencontre entre la Wonder Woman de Terre 1 et celle de Terre 2, plus précisément dans la 2ème histoire de ce numéro, intitulée My Sister, My Self!, avec au scénario Roy et Danette Thomas, au dessin Ross Andru, à l’encrage Dick Giordano et Carl Gafford pour les couleurs.

Aux commandes de son avion invisible dont elle a perdu le contrôle, Wonder Woman (Terre 1) voit avec surprise un lasso semblable au sien, s’enrouler autour de l’avion pour le freiner et se retrouve face à Wonder Woman (Terre 2). Elle croit que cette dernière est venu sur sa Terre, mais Wonder Woman (T2) la détrompe, c’est le contraire.

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Wonder Woman (T1) pose donc le pied sur Terre 2 et se rend au domicile de son homologue où elle fait la connaissance de celui qui est devenu son mari, Steve Trevor, et l’on s’aperçoit que le temps a passé puisque c’est un Steve dans la soixantaine qu’elle rencontre.

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En visitant la maison de son double, Wonder Woman (T1) fait la connaissance de la fille de Steve et Diana, Hippolyta, surnomée Lyta, et tout ce petit monde se retrouve à table.

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C’est l’heure du départ et les deux « soeurs » échangent quelques mots avant que Wonder Woman (T1) ne reprenne le chemin de son monde.
On y apprend au passage que Wonder Woman Terre 2 n’est plus immortelle.

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Dans ce même numéro on retrouve The Queen Is Dead! Long Live the Queen! (scénaristes Roy et Danette Thomas, dessin par Jan Duursema, encrage par Tom Mandrake et couleurs par Carl Gafford), une histoire où Diana, bien qu’ayant gagné le concours face à son amie Mala pour ramener Steve chez lui, restera sur son île. Sa mère Hippolyte ne veut pas qu’elle parte, et préfère mourir pour l’en empêcher, faisant ainsi de Diana la nouvelle reine de l’île, et de Mala la nouvelle Wonder Woman.

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Mais ce n’était qu’un rêve, et une fois revenue à la réalité, Diana s’interroge sur ce qui aurait pu être. En racontant l’histoire à sa mère, cette dernière lui révèle qu’elle a effectivement pensé à cette solution mais y a finalement renoncé.

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Toujours dans ce numéro, dans l’histoire intitulée …Let No Superman Put Asunder! (Scénaristes Roy et Danette Thomas, dessin et encrage par Rich Buckler et couleurs toujours par Carl Gafford) , Wonder Woman fait un autre rêve, et dans celui-ci elle épouse Superman !

Ici, ce n’est pas Steve qui s’écrase sur Paradise Island, mais Superman. Le concours est organisé et Diana victorieuse devient Wonder Woman (en créant elle-même son costume en s’inspirant de celui de Superman). Kal-El propose à Diana de l’épouser, elle accepte et l’accompagne dans le monde des hommes.

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Leur vie à deux commence, mais elle est dominée par leur « travail ». La protection du monde prend le pas sur leur vie de couple, et ce qui devait arriver arrive, ils décident de se séparer, cette vie n’étant pas celle à laquelle l’un et l’autre rêvaient.

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Revenant à la réalité, Wonder Woman est encore une fois secouée et de retour sur son île c’est auprès de Steve qu’elle cherchera du réconfort.

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Ah là là, Andru et Giordano, c’est tout de même impérial.

Jim

Ce Wonder Woman #300 est un numéro exceptionnel, voire luxueux pour les standards de l’époque. Par exemple, avec sa couverture dite « wraparound », ou double, deux illustrations viennent se placer à l’intérieur, en « C2 » et « C3 », comme on dit dans le jargon.
La première est réalisée par George Pérez, et du coup je me demande s’il ne s’agit pas ici de sa première association officielle avec le personnage (qu’il a dessiné dans Justice League of America, certes…), plusieurs années avant sa reprise légendaire.

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La seconde est réalisée par Mike Kaluta.

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Jim

Ah, oui, je connaissais les Whiz Kids chez Archie, moi… Pas mal, ce numéro chez DC, en tout cas.

Comme ça, Superman et WW regardent vers l’avenir plutôt que vers le passé.
Edit : Kab l’a déjà dit…

Ah, tiens, je me demandais… Dans Red Son, le module spatial de Kal-El bébé atterrit en URSS… Y a-t-il eu des elseworlds où il atterrissait sur Themyscira ?

Tori.

C’est pas moi qui le dit, on apprend ça en école de graphisme. Même Tori le dit.

Si on regarde l avenir et que la menace vient du passé, on.l a dans le…

On apprend même ça en dehors des cours de graphisme.

Les Arabes et les Japonais voient les choses dans l’autre sens…

En fait, c’est lié au sens de lecture : on lit de gauche à droite et, du coup, ce qui est à gauche est déjà lu (donc passé), alors que ce qui est à droite est à lire (donc futur).

Tori.

On apprend tellement ça partout que ça devient la doxa du moment, le discours unique. Et que des responsables éditoriaux font changer à Bolland un dessin qui n’a pas besoin de l’être.

On peut aussi imaginer que Bolland avait une raison de le faire (surtout quand on lit l’histoire, qui parle d’illusion, de tromperie… même si j’admets que ce n’est pas le sujet, et que je ne le savais pas en postant à l’origine, puisque je n’ai parcouru cet épisode qu’ensuite). Dans le crayonné, le regard de Wonder Woman est plus intense, le fait qu’elle ne regarde pas dans la même direction que Superman est plus appuyé avec cette composition. Ça se voit davantage qu’elle se « détourne ».
En plus, la version publiée affiche quelques différences, notamment dans les sourcils des personnages : le froncement est plus appuyé, leur donnant une expression plus unifiée.

Je pense qu’un illustrateur du calibre de Bolland, s’il tourne son image vers la gauche, c’est qu’il a une raison. Rester bloqué sur une règle, c’est toujours dommage.

Jim

Je ne dis pas que c’est pas bien. Je dis juste qu’on apprend ça ailleurs et tu le confirmes d’ailleurs :laughing: