J’étais tombé sous le charme du style de Raney sur Warlock. Mais progressivement, ses raccourcis anatomiques et son manque de constance m’ont vite déçu. Dommage, surtout quand je vois ce dessin.
Ouh, c’est dur.
Moi, je trouve ça assez constant.
Dans la médiocrité soporifique.
Jim
(mais je suis d’accord)
Pareil et les débuts d’univers X aussi.
C’est jamais désagréable à lire.
Mais c’est jamais chouette à regarder.
Trop de fautes, d’imprécisions, de facilités. Le premier truc que j’ai vu de lui, c’est un fill-in sur les Silver Surfer de Ron Marz, et tous les potes s’accordaient pour y voir une influence de Michael Golden. Sauf qu’il n’a jamais progressé. Qu’il n’a jamais dépassé ces influences.
Jim
Giorgio Comolo :
Tom Grindberg :
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Magnifique !
Jim
Tone Rodriguez :
Brendon Fraim :
Stephanie Buscema :
Rachael Stott (et si Reed Richards était une femme ?) :
Iban Coello :
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MARVEL TWO-IN-ONE ANNUAL #2 :
Quelques mois après l’arrêt de la série Warlock , Jim Starlin a mis un terme à la première grande période de la vie du héros tourmenté en orchestrant son combat final (pour lequel il a recu l’aide des plus grands défenseurs de la Terre) contre Thanos dans deux numéros spéciaux restés dans l’histoire des comics Marvel . Il y a énormément d’ annuals anecdotiques dans la longue histoire de l’éditeur, ce qui n’est pas le cas des excellents Avengers Annual #7 et Marvel Two-in-One Annual #2 .
Plus jeune, j’ai lu la deuxième partie de cette histoire avant de la découvrir dans son intégralité, ce qui ne m’a pas gêné tant l’action est efficacement résumée dans les six premières pages grâce à une bonne astuce scénaristique qui permet à Spider-Man et à la Chose de rejoindre cette aventure débutée dans l’espace (l’occasion d’une amusante petite scène entre Peter Parker et Ben Grimm avant que l’action démarre).
Et elle est généreuse, cette action : à peine les pieds posés sur le vaisseau de Thanos, l’Araignée et la Chose doivent se coltiner une horde d’extra-terrestres avant de pouvoir libérer les Avengers. La partie graphique est impeccable, le rythme est soutenu et un vrai souffle épique parcourt ces pages avant le rebondissement final. Les dernières cases, qui mettent en parallèle les destins de Warlock, Gamora, Pip le Troll et Thanos, sont très belles et sonnaient alors comme un adieu à ces personnages. Adieu qui s’est transformé en au-revoir puisque ce n’était pas la fin pour le pan cosmique de l’oeuvre marvellienne de Jim Starlin.
Pour l’anecdote, j’ai repéré une petite erreur de traduction dans mon vieux Strange Spécial Origines : le descriptif dit que Spider-Man n’avait encore jamais vu Adam Warlock…alors que dans la V.O. il est bien dit qu’il l’avait rencontré juste une fois (c’était dans un Marvel Team-up dessiné par John Byrne).
STRANGE SPECIAL ORIGINES #295 :
Dans les années 90, la revue Strange Spécial Origines a progressivement perdu sa nature historique et patrimoniale, tendance qui s’est accentuée pendant la dernière année de publication du titre ( Semic avait peut-être fait le tour des différents épisodes origines des héros Marvel). Ainsi le #295 de juillet 1994 fut consacré aux 4 Fantastiques , en reliant assez artificiellement le sommaire à l’anniversaire prochain de la création des Inhumains (Medusa était apparue pour la première fois dans un épisode des F.F. en 1965).
L’histoire principale fait 50 pages et a été publiée aux Etats-Unis dans le #2 de la revue Fantastic Four Unlimited . Le scénariste Roy Thomas y a raconté les retrouvailles de Flèche Noire et Medusa avec leur fils Ahura qui leur avait été enlevé à la naissance par le conseil d’Attilan. Il s’agissait là du chapitre final d’une saga débutée par Ann Nocenti dans un Marvel Graphic Novel dessiné par Bret Blevins (resté inédit en V.F.) et poursuivie dans la série Daredevil . Une histoire qui repose sur des bases très intéressantes (le fonctionnement de la société inhumaine, société eugéniste qui croule sous le poids des traditions) et qui aurait pu devenir la dernière entrée d’une trilogie cohérente. Mais Ann Nocenti n’est cette fois-ci pas au scénario et la lecture est plombée dès les premières pages par l’horrible style adopté par le dessinateur Herb Trimpe ( Incredible Hulk ) dans les années 90. Même en faisant des efforts, c’est juste illisible…
Ecrite par Mark Gruenwald, l’histoire courte extraite de l’annual 22 des 4 Fantastiques est du coup un peu plus agréable à regarder (Tom Morgan est bien secondé à l’encrage par Mike DeCarlo) . Dans cette back-up d’une dizaine de pages, Mr Fantastic et l’Invisible découvrent un autre aspect de la personnalité de Uatu le Gardien le jour de l’inauguration de leur nouveau Q.G. Les dernières cases donnent le sourire mais l’ensemble coche juste les cases « sympathique » et « oubliable » (d’ailleurs, je ne m’en souvenais plus et elle me sortira vite de la mémoire)…
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