Encrage par George Pérez de la couverture de Fantastic Four Annual #20, dessinée par Ron Frenz…
… et version publiée, encrée par Al Milgrom :
Jim
Encrage de la couverture de Fantastic Four - The World’s Greatest Comic Magazine #11, par Ron Frenz et Joe Sinnott…
… et version publiée :
Jim
Première version de la couverture de Fantastic Four #187, datée d’octobre 1987. Dessinée par George Pérez, elle a été encrée par Jim Mooney. La rédaction l’a perdue en cours de route (je n’ai pas d’explication précise : mal rangée ? mal indexée ? arrivée en retard ?), et pensant l’avoir égarée, a demandé à Pérez de la redessiner.
Reprenant la composition et altérant quelques poses corporelles (forcément, il n’avait plus l’original sous les yeux), Pérez est cette fois-ci encré par Dave Cockrum (Marvel aurait-il tenu Mooney pour responsable de la « perte » de la première version, ou Cockrum était-il plus rapide, plus disponible, moins éloigné ?). Voici la version publiée.
Jim
Fantastic Four #177, page 3, dessinée par George Pérez et encrée par Joe Sinnott :
Jim
Page inédite de Mike McKone et Andy Lanning. Les informations en marge laissent entendre qu’il s’agit d’une pleine page destinée à Fantastic Four #536. Cependant, le récit racontant la rencontre entre Ben Grimm et Hulk s’étale sur les numéros 533 à 535. Changement dans l’organisation et dans le planning ? Et sachant que la trilogie comprend trois pleines pages, est-ce une version refusée de l’une d’elles, ou bien une couverture qui a finalement été écartée ?
Jim
J’imagine que le changement d’encreur est dû à la représentation de Franklin qui ne devait pas être satisfaisante…
Sans les pupilles, c’est mieux ! 
Alex Ross :
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Dans les infos que j’ai trouvées (et qu’il faudrait que je re-déniche, pour vérifier), il me semble qu’il n’y a pas d’indications formelles sur l’ordre d’encrage : de là, j’ai cru comprendre que Pérez avait encré une copie du crayonné, a posteriori. Mais j’ai peut-être compris de travers ou mal mémorisé.
Cherchage, cherchage…
Ah, trouvage !
This is an penciled cover prelim Ron Frenz drew for Fantastic Four Annual #20. It was later inked by George Perez. If you compare it to the published cover you can see the small differences. I love this piece!!
La formulation n’est pas d’une limpidité cristalline, mais j’interprète le « later inked » comme l’indication d’un encrage a posteriori, après la publication. Pas d’un encrage après le crayonné.
Jim
FANTASTIC FOUR vol.3 #67 à 70 / vol.1 #500 :
Depuis leur arrivée au #60, les aventures des 4 Fantastiques concoctées par Mark Waid et Mike Wieringo se distinguaient par leur ton assez léger (à quelques détails près), bien adapté au style du dessinateur qui nous a quittés bien trop tôt. À partir du #67, les choses prennent une couleur beaucoup plus sombre. L’arc narratif L’appel des ténèbres ( Unthinkable en V.O.) s’étend sur cinq épisodes (un prologue + une histoire en quatre parties), avec un final qui coïncide avec un numéro anniversaire et le retour à la numérotation du volume 1 (on passe ainsi du #70 du volume 3 au #500 du volume 1).
Pour cette occasion, Mark Waid a ramené Fatalis sur le devant de la scène, en étant bien décidé à ce que cet affrontement ne ressemble pas à tous ceux qui ont précédé. Ainsi le #67 est entièrement consacré à l’ennemi juré des F.F., ce qui n’était pas prévu au début : Fatalis devait en effet raconter les éléments importants en flashback dans le #68 mais Waid et le responsable éditorial Tom Brevoort ont judicieusement pensé que cela ralentissait l’action et qu’il fallait voir en détail le vilain accomplir l’action horrible qui allait aboutir à la création de sa morbide nouvelle armure. Le #67 n’est pas juste une énième relecture des origines du latvérien, elle montre aussi son caractère jusqu’au-boutiste dans un dernier acte à l’atmosphère anxiogène marqué par une scène finale qui n’est pas loin du body horror .
Dans L’Appel des Ténébres , Fatalis s’abandonne totalement à la magie pour vaincre une fois pour toute ses adversaires de toujours. Il s’attaque d’abord aux personnes qui leur sont le plus cher, en envoyant Franklin en enfer et en enlevant la petite Valeria, née grâce à son aide à la fin du run de Carlos Pacheco, ce dont Waid se sert habilement dans son intrigue. Les Fantastiques sont poussés dans leur retranchements, ce qui se traduit dans la dureté des combats et le drame vécu par les parents. Reed en particulier doit revoir son rapport envers la magie s’il veut sortir victorieux de cette situation désespérée.
L’Appel des Ténèbres est une saga qui monte redoutablement en puissance pour se terminer sur un excellent épisode double, aussi riche en action qu’en intensité…un récit dont les conséquences se feront ressentir encore pendant plusieurs mois comme le démontre la terrible dernière page…
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FANTASTIC FOUR #501 et 502 :
Retour de l’enfer est un court arc narratif en deux parties ( Fantastic Four #501 et 502 ) qui traite des répercussions du dernier combat des 4 Fantastiques contre le Docteur Fatalis. Et l’ambiance au Baxter Building n’est pas vraiment au beau fixe : toutes les blessures physiques ne peuvent être soignées, comme un Reed défiguré s’en est amèrement rendu compte…quant aux blessures psychologiques, elles sont très profondes.
Pour essayer d’aller un peu mieux, chacun a sa solution. Johnny emmène Reed dans le passé, à l’époque où Fatalis était encore jeune et amoureux. Un voyage qui donne une idée à Mister Fantastic (ce sera pour le prochain billet). Sue et Ben tentent quant à eux de tirer un Franklin traumatisé par son séjour en enfer de sa torpeur par une visite dans une fête foraine. Cela ne passe pas bien dans un premier temps mais ces scènes touchent juste…et particulièrement le discours de la Chose à son filleul, émouvant et bien écrit.
Il est dommage que Mike Wieringo n’ait pas dessiné ces numéros (je ne déteste pas le style de Casey Jones mais ce n’est clairement pas le même niveau) mais la série avait aussi son lot de problèmes en coulisses. Pour résumer, Bill Jemas, le boss de Marvel à l’époque, n’aimait pas le travail de Mark Waid et avait fini par le virer (Wieringo a eu l’opportunité de rester mais la direction prise par le nouveau scénariste ne l’intéressait pas et il a choisi de quitter le bouquin par solidarité pour Waid). L’arc narratif suivant, du #503 au 508 dessinés par Howard Porter, devait être le dernier de Mark Waid. Heureusement, devant la pression des fans, Waid et Wieringo ont été réintégrés et ont pu poursuivre leur prestation. Quant au titre F.F. voulu par Jemas, il a tout de même été lancé dans la collection Marvel Knights (par Roberto Aguirre-Sacasa et Steve Mc Niven)…je n’en ai lu que quatre épisodes, sans avoir eu envie d’aller plus loin (voir post 1577).
C’est pas tout à fait vrai. Il a viré Waid et Wieringo a démissionné en signe de protestation ouverte (une des deux très rare fois ou il s’est exprimé négativement)
Ah oui, c’est vrai. Merci pour ce petit rappel, Kab, j’ai modifié mon texte…
Mike Wieringo :
Yes, that’s true. Bill Jemas had a direction that he wanted Mark to take the FANTASTIC FOUR in (what ultimately became MARVEL KNIGHTS FF)– and Mark wasn’t comfortable with that direction, and declined to write to Jemas’s direction. And so Mark was fired from the title. I was given the opportunity to stay on the title– but after reading the script from the new writer, I just wasn’t interested. It wasn’t the kind of FF story I was interesting in doing. So I decided to leave the book as well– and also as a show of solidarity for what I felt was the wrongful ouster of Mark as writer. I know that it’s Marvel’s right to take their books in any direction they choose… but I thought that the way it was done was wrong. And so I left as well.
Mini-Marvels par Chris Giarrusso :
Et si le neveu de Ben Parker était Galactus ?
(What if ? vol.2 #3)
Et si Galactus avait combattu Ant-Man ?
(What if ? vol.2 #34)
Et si Franklin Richards avait trouvé le marteau de Thor ?
(What if ? vol.2 #3)
Et si le Docteur Fatalis était un pédiatre ?
(What if ? vol.2 #34)
Et si Flèche Noire parlait dans son sommeil ?
(What if ? vol.2 #9)
