C’est vachement sympa. Mais mes souvenirs étaient tellement flous que ça a été une redécouverte pour moi : la présence de Rubinstein à l’encrage, le retour du Leader, l’absence de pouvoir, tout ça, j’aurais été incapable de le résumer et de le situer dans cette période.
Toujours bien aimé.
J’aime bien le côté « monstre gentil et persécuté ». Bon, fatalement, fallait changer un peu, et Mantlo, puis Milgrom et David, ont bien exploré les possibilités.
Englehart, je suis en train de relire. Et là encore, je ne m’étais pas rendu compte à quel point il balançait des idées. Je me souvenais, grosso modo, de la Harpie. Mais à part ça…
Stern, je vais me replonger dedans.
Les haricots, c’est qui l’inventeur de l’idée ? Wein ? Il reprend le truc dans un de ses derniers Hulk, celui avec le cirque, je crois.
Un an avant l’ annual 8 et le combat Hulk/Sasquatch, les deux compères Roger Stern et John Byrne avaient déjà collaboré sur le septième annual de la série Incredible Hulk , un long épisode qui ressemble plus à une aventure des X-Men tant celui qui était alors la nouvelle "sensation à peau vertede la TV" (mention que l’on retrouvait régulièrement sur les couvertures) est presque un personnage secondaire de l’histoire.
Si la première case rappelle bien le contexte dans lequel se retrouve Hulk au même moment (Bruce Banner s’est rendu aux autorités pour être soigné et psychanalysé par Leonard Samson à la Base Gamma), la suite met en avant les anciens X-Men Angel et Iceberg qui prennent un peu de bon temps avec leurs copines respectives après la séparation des Champions. C’est là qu’ils sont attaqués par une vieille connaissance, la Sentinelle évoluée connue sous le nom de Moule Initial. Le combat n’est pas en faveur des mutants et Angel s’arrange alors pour attirer le Moule Initial vers la Base Gamma voisine, histoire d’avoir des renforts musclés.
Hulk est donc en quelque sorte « amené de force » dans l’équation, histoire de muscler un deuxième acte qui propulse nos héros dans l’espace, avec une bonne dynamique au sein du trio, Warren et Bobby se rendant vite compte qu’il est très difficile de contrôler les accès de colère du colosse. Stern et Byrne ont concocté une sous-intrigue intéressante concernant l’évolution du Moule Initial (le robot se prend pour un humain, en l’occurence Stephen Lang, l’ennemi des mutants) et la partie graphique est de qualité, l’omniprésent John Byrne (qui avait déjà commencé sa prestation sur les X-Men) étant très bien secondé à l’encrage par Bob Layton.
"It’s kind of difficult to put into words why I don’t like Bob Laytons’s inking. This is going to sound really silly, but I actually feel physically ill when I look at Bob’s stuff. I really do.
It’s like everything is greasy and slimy. You know those things you can buy that hang from your rear view mirror that are made out of rubber and you touch them and they feel greasy. That’s how Bob’s stuff looks to me. And all his men are queer. They have these bouffant hairdos and heavy eye make-up and an upper lip with a little shadow in the corner which to me says lipstick. Even the Hulk.
I will never forgive him for what he did to the Hulk’s face in the annual that we did together. A lot of the other stuff I liked, but the Hulk’s face, the Angel’s face, the Angel, God!
I remember my father looking at the stats of the finished inks and there’s a shot of the Angel standing there with his hands on his hips saying hello to somebody and my father said, “Well this guy’s queer.” No, he didn’t look queer in the pencils Dad."
Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne m’étonne pas de lui. Du point de vue artistique, ça se discute de toute façon (moi, j’aime le résultat, ce qui n’est pas le cas de tout le monde), mais je trouve sa remarque (« tous ses hommes sont gays ») stupide…
Elliot S. Maggin est un scénariste qui a principalement travaillé pour DC Comics pendant sa carrière. On lui doit notamment de nombreux épisodes de Superman (dans les différentes séries de l’Homme d’Acier) et de Shazam. Il a très peu écrit pour Marvel mais on le retrouve tout de même sur une poignée de comics dans les années 70, une adaptation de L’Iliade pour les Marvel Classics Comics , un Spectacular Spider-Man et un Incredible Hulk .
Dessiné par Jim Mooney et encré par Bob Layton (oui, encore lui), The Harvester from Beyond est clairement un fill-in entre deux épisodes de la prestation de Roger Stern mais le scénariste n’oublie pas de glisser une page pour récapituler les événements précédents (la dépression nerveuse du général Ross; les doutes de Doc Samson; le sourire machiavélique de Karla Sofen, future Opale, qui n’avait pas encore révélé ses véritables intentions).
Pour le reste, c’est du très classique. Hulk veut être tranquille en dégustant du maïs dans un champ. Mais les fermiers et les autorités locales ne veulent pas le laisser faire. Leur attaque tourne court quand le titan vert disparaît soudainement, téléporté dans un vaisseau spatial. Hulk est accueilli par un extraterrestre qui est intéressé par un secret que le colosse semble détenir sans le savoir. L’histoire joue sur l’incompréhension entre les deux êtres, le mystère des actes de la créature (pas si méchante que ça en fin de compte) étant révélé dans les dernières cases.
L’épisode est bien dessiné, aussi sympathique qu’anecdotique (même s’il m’était resté en mémoire car il est au sommaire d’une des quelques revues Hulk publiées par Arédit de ma collection), avec un antagoniste alien qui n’aurait pas détonné dans un comic-book de la Distinguée Concurrence.
Simon Williams : « I found a turn-around style guide of the Grey Hulk drawn by Todd McFarlane (who along with writer Peter David, took the Hulk in a new and exciting direction in the late 1980s). I’ve always been fascinated by Todd’s version of the Hulk. It was such a departure from any other version seen before due to his unique style, and far from the traditional classic style Hulk that I loved, as drawn by (in my opinion) definitive Hulk artist Sal Buscema… and yet, I loved it ! His Hulk captured the nasty, dark side of the character perfectly. This definitely wasn’t the old Green Hulk that loved puppy dogs, Bambi, and baked beans ! »