1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE HULK !

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Gary Frank and Cam Smith introduce The Hulk, Rick Jones, Marlo and a character whose name shamefully escapes me to typically British weather, from the UKCAC93 booklet. (My thanks to the good folks who’ve suggested both Betty Ross Banner and Motormouth as the figure I couldn’t recognise.)

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Farel Dalrymple :

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Stuart Immonen :

From the Archives: Ultimate Spider-Man process.

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John Belushi est Hulk dans Superhero Party, un sketch de la saison 4 du Saturday Night Live (1979) :

Gerardo Zaffino :

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Jim Starlin :

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HULK #231/232 - CAPTAIN AMERICA #230 :

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À la fin des années 70, Roger Stern était à la fois le scénariste de The Incredible Hulk et le responsable éditorial de Captain America (poste qui n’a pas toujours été de tout repos d’après ses interviews). L’occasion était bonne pour organiser une rencontre entre le Titan Vert et la Sentinelle de la Liberté, d’autant plus que les deux titres étaient alors dessinés par le prolifique Sal Buscema, parfois un peu en mode automatique vu sa production mais souvent expressif et énergique même s’il dépend beaucoup des encreurs (je trouve par exemple le rendu meilleur avec Mike Esposito sur les Hulk qu’avec Don Perlin sur le Cap).

La menace était également toute trouvée puisqu’il s’agit de la Corporation, une organisation criminelle qui étendait son influence sur plusieurs pans de l’univers Marvel en ce temps-là. Dans la série de Hulk , la Corporation avait placé un de ses agents, Karla Sofen alias Opale, à l’intérieur de la Base Gamma tandis que du côté de Cap , des espions faisaient partie des super-agents du S.H.I.E.L.D. que devait diriger le Faucon (une sous-intrigue pas vraiment exploitée puisque Sam Wilson a disparu de la circulation, mystère résolu pour ce crossover ).

Au début de Hulk #231 , le colosse se lie d’amitié avec Fred Sloan, un jeune homme un peu bohème qui se faisait tabasser par les gros durs d’une petite ville à cause de ses cheveux longs. Hulk ne passant jamais inaperçu, les autorités se lancent à leur recherche, une situation qui attire l’attention de la Corporation qui envoie ses hommes mettre la main sur Hulk (heureusement pour eux, Banner avait repris le contrôle à ce moment-là…faut dire que Fred fumait très certainement un pétard…c’est mon interprétation et je ne pense pas me tromper…et ça a du bien le détendre comme il faut). Pendant ce temps (dans Captain America #232 écrit par Stern et Roger McKenzie), Captain America est sur la piste du Faucon en compagnie des deux derniers super-agents, Marvel Man et la Vamp.

Tout ce beau monde converge vers le rocher d’Alcatraz où tous les fils narratifs vont se rejoindre pour un affrontement musclé. C’était l’époque des comics Marvel à 17 pages et le rythme était soutenu. Cette aventure a terminé un arc narratif pour Captain America…par contre, ce n’était pas fini pour Hulk qui s’est lancé à la poursuite du chef de la Corporation dans le #233. C’est dans cet épisode que Wendell Vaughn s’est rendu compte que Marvel Man était un nom de code un peu naze et il l’a changé dès le suivant pour devenir…Quasar !

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HULK #245/248 :

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En 1980, Bill Mantlo devient le nouveau scénariste de The Incredible Hulk à partir du #245, un poste qu’il a gardé jusqu’au #313 en 1985. Mantlo a déclaré dans une de ses interviews qu’il a lui a fallu plus d’un an pour se sentir véritablement à l’aise sur le titre et trouver une direction satisfaisante. C’est une prestation que je ne connais pas assez (il faut dire qu’elle est restée en grande partie inédite en V.F.) et j’espère bien en lire plus prochainement car ce que j’en sais m’intéresse beaucoup.

Je n’ai lu que son premier arc narratif, qui va de The Incredible Hulk #245 à 248. La première page montre un Hulk en colère…la routine me direz-vous ? Peut-être mais là c’est personnel car le colosse vient d’apprendre que l’armée a conservé le corps de sa bien-aimée Jarella (décédée dans le #205) dans une des salles de la Base Gamma. Hulk est dans un tel état de rage que les soldats lancés contre lui ne peuvent pas grand chose. Mais Glenn Talbot n’en a cure car pour lui seul compte sa vengeance contre celui qu’il tient responsable de tous ses malheurs.

En invité surprise, Captain Marvel tente de contenir les dégâts provoqués par l’expression de la haine de ces deux vieux ennemis. Mais le ton change quand Hulk découvre le corps de Jarella et que Mar-Vell ressent sa grande tristesse, scène très touchante. Talbot ne ressent pas la même chose et piège Hulk dans le monde microscopique de Jarella. Du désert nord-américain, on passe alors à un univers de fantasy pour suivre la quête d’un Hulk bien décidé à trouver l’endroit parfait pour que Jarella repose en paix.

Si l’action n’est jamais oubliée, il y a aussi de la profondeur dans cette histoire, de l’émotion (au coeur des drames qui se jouent sur Terre et sur le monde sub-atomique de K’ai) et une belle caractérisation. Même si l’auteur pensait autrement, c’était quand même un beau début de run pour Bill Mantlo !

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Marvel de A à Z : Jarella par Sandy Plunkett

Une partie du contenu de Rampaging Hulk a été traduit en France dans des albums souples grand format, chez Arédit. Mais pas tout. On n’a pas eu, par exemple, les planches de Walt Simonson, qui sont quand même pas mal.

Jim

D’ailleurs, pour l’anecdote, Bill Mantlo, dans ses épisodes de la série régulière, a trouvé une astuce afin de placer les récits de Rampaging Hulk dans la continuité. En fait, il s’agit de fictions destinées à la télévision extraterrestre, programmes réalisées par une extraterrestre appelée Bereet.

Le personnage apparaît dans Rampaging Hulk #1, en 1977, dans un récit de Doug Moench, Walt Simonson et Alfredo Alcala, dont l’intrigue commence un peu comme une réécriture des origines, mais dévie rapidement.

Bereet se présente comme une « techno-artiste » fuyant sa propre planète, Krylor. Elle croise le chemin de Rick Jones puis de Hulk, dont elle devient une alliée à la fin du récit.

Le magazine Rampaging Hulk abrite en guise de back-up des récits de compléments consacrés à Bloodstone ou Shanna the She-Devil. En noir et blanc, souvent encré voir dessinés par des Philippins, et donc c’est très joli. La revue devient simplement Hulk au numéro 10 (même si l’habitude des lecteurs généralise l’adjectif « rampaging » à l’ensemble des numéros : l’Essential consacré à la série comporte le titre complet, par exemple).Le mag passe en couleurs et accueille Moon Knight à partir du numéro 11. Le changement de titre s’accompagne de récits plus terre à terre, Hulk cherchant à avoir la paix et se trouvant régulièrement mêlé à des tracas avec les « humains chétifs ». On est en 1978 et je pense que cette réorientation éditoriale est destinée à coller au feuilleton télévisé.

Donc, exit Bereet.
Quatre ans plus tard, le scénariste de la série Incredible Hulk fait revenir le personnage de manière officielle. Dès la page d’intro du numéro 569, on retrouve la techno-artiste de Krylor, qui présente au public sa rétrospective consacrée au Titan Vert.

Les lecteurs des premiers numéros de Rampaging Hulk reconnaissent des têtes déjà aperçues. Les créations artistiques de Bereet, adaptées des aventures du Géant de Jade, rencontrent un public enthousiaste. Les dialogues, le contexte et surtout les facettes reproduisant les événements précédemment décrits et fonctionnant comme un collage laissent entendre qu’il s’agit sans doute plus d’un docu-fiction que d’une retranscription fidèle de la réalité.

Et cela fonctionne comme une mise en abyme, les aventures racontées dans Rampaging Hulk étant donc citées dans Incredible Hulk. Les récits qui étaient hors continuité dans l’esprit de Moench et Simonson sont donc intégrés, d’une manière détournée, dans la continuité officielle.

Au-delà du discours quasi-méta incarné par Bereet, on notera que le personnage préfigure ce que sera Mojo dans l’univers des mutants. Encore un pont jeté entre les productions de Claremont et de Mantlo.

Jim

Et puisqu’on parle de Rampaging Hulk / Hulk :

La couverture du magazine Hulk #26, par Joe Jusko…

… à partir d’un crayonné de John Buscema, reproduit en ouverture du mag :

Jim

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Bereet dont le sac à main magique préfigure la sacoche de Shaman :

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Un choix qui a déplu à certains :

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Earl Norem :

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Bill Sienkiewicz :

Tom Grummett :

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Symétrie romantique chez les Banner (Immortal Hulk #14/Immortal Hulk #47) :

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J’adore.

Une planche de Pierre Tombal avec le géant de jade (comme un parfum d’Immortal Hulk avant l’heure) :

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