1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE SPIDER-MAN !

Adam Hughes :

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Dusty Abell :

The 60th Anniversary of the Amazing Spider-Man: Rogues Gallery Homage piece (2022)

Matt Wagner :

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Je vais lire ça, à dans deux jours.

Pub !

Ale Giorgini :

Spider-Man poster by Jean Frisano in Strange 52, April 1974.

The two posters published in 1970 when French publisher Lug’s mags Marvel and Strange switched to a new full-size, color format remained exceptions until this 1974 issue of Strange. From then on, French fans found a poster in Strange roughly every four months until 1987 - favorites being the early ones, painted by Jean Frisano, who also did a number of covers.

Stéphane Roux :

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John Romita Sr :

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Des Taylor :

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Lukas Werneck :

SPIDER-MAN - THE LOST YEARS #1-3 (1995) :

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Puisque Ben Reilly a fini par faire son retour au bout de 5 ans d’absence (soit 19 ans en temps réel selon la perspective des lecteurs) et que la révélation le concernant l’a rendu encore plus important (le twist concernant le véritable Peter Parker, avant que le final de la seconde saga du clone ne finisse par remette les pendules à l’heure à ce sujet), les responsables éditoriaux d’alors ont donc souhaités explorer cette période avec un récit entièrement dédié à cela (suite à la parution de trois back-up servant de prologue).

Après la naissance de ce clone (lors de « The Double ») et son départ de New Work (lors de « The Parker Legacy »), J.M. DeMatteis a ainsi continuité à établir le passé du personnage avec cette mini-série auto-contenue (le propre Year One de Ben en quelque sorte), appréciable de son côté en faisant abstraction du reste de cette longue saga. Un minimum de recontexualisation est tout de même nécessaire, hors cela tombe bien puisque les publications de Béthy (entre 1997 et 1999) ont généralement de copieuses préfaces, signés Jean-Paul « Scarce » Jennequin.

Le fugitif Ben Reilly (doté d’un mullet, 90’s oblige) passe alors son temps sur la route (il se qualifie même de « road warrior ») tout en étant traqué par le balafré Kaine (affublé par Romita Jr d’une tignasse aussi longue et épaisse que celle d’Elktra Natchios). D’habitude il ne s’attarde pas trop là où il passe mais les circonstances ainsi que la mise en danger d’innocents en décident autrement. Ce changement de cadre a ainsi permit au scénariste de proposer quelque chose d’éloigné du tout venant (avec une tonalité quelque part plus proche de Daredevil: The Man Without Fear que des histoires habituelles de Spidey avec leur lot d’humour et de super-villains costumés), privilégiant les portraits psychologiques des protagonistes aux péripéties propres au genre (flics contre gangsters, histoire d’avoir aussi une dose d’action obligatoire).

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La romance est aussi doublement au rendez-vous (LE véritable coeur thématique & émotionnel de cette mini), permettant à Ben Reilly et Kaine de cesser de jouer les loups solitaires au contact de nouveaux personnages féminins (notamment Janine, encore utilisée de nos jours durant la période Beyond). Des situations assez similaires (pour mieux dresser un parallèle contrasté entre les deux « frangins ») mais débouchant sur des résultats diamétralement différents (l’espoir pour l’un, le désespoir pour l’autre) lors d’un final doux-amer qui résume leurs différences d’états d’esprits.

Par le biais de divers narrateurs, DeMatteis articule l’aspect « prequel » de l’histoire avec le regard mélancolique que portent les survivants envers ce passé gravé dans le marbre (ils ont ainsi un temps d’avance sur le lectorat, qui se doute que tout le monde n’aura pas droit à un happy-end). À cet effet, le scénariste privilégie ainsi la voix-off et autres monologues internes, de façon à favoriser l’introspection. Une approche assez littéraire en terme de narration, qui n’est pas sans rappeler les méthodes d’un Don McGregor ou d’un Chris Caremont (soit des auteurs considérés prolixes), ayant ce mérite de renforcer le caractère immersif de l’histoire.

La partie graphique est elle aussi de qualité, grâce au duo de choc Romita Jr/Janson (Punisher War Zone, Thor). JRjr a l’habitude d’illustrer un environnement terre-terre ainsi que des criminels plus ou moins patibulaires (sans oublier bien sûr les scènes d’action) et ici il est tout à fait dans son élément.

Un succès mérité qui incita l’éditorial à lui donner une ou plusieurs suites, pour mieux en faire une gamme de titres parallèles (il y avait après tout de quoi faire avec cet exil de 5 ans hors de NY), si possible une fois par an et avec diverses équipes créatives. Cette mini-série n’aura finalement eu droit qu’à une seule suite l’année d’après avec Spider-Man: Redemption (alors que les jours de Ben Reilly étaient désormais comptés), marquant à la fois les retrouvailles de DeMatteis/Zeck & Ben/Janine, mais aussi le retour de Kaine (peu avant sa longue absence entre 1998 et 2009).

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Glenn Greenberg : « JR and DeMatteis were a great team, and this story played to both of their strengths. I’m sure JR would have preferred to actually draw Spider-Man in full costume, but he’s so great at drawing gritty, down-to-Earth, crime drama type of stuff that it really didn’t hurt the story at all that Ben never dons a real super hero outfit. And it was nice to finally learn what went down between Ben, Kaine, and Jacob Raven years earlier. DeMatteis did a terrific job tying it all together and providing an intriguing backstory to the present-day « Trial of Peter Parker » story line. I was particularly taken with Janine, and wanted to see more of her - or at least find out what happened to her. »

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J.M. DeMatteis : « You know, and I think there was a lot of good stuff in the Clone Saga, but if nothing had come out of the Clone Saga but Ben Reilly and Kaine, it was worth it. Two incredible characters. »

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PETER PARKER, THE SPECTACULAR SPIDER-MAN #1 :

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En 1968, Marvel a lancé une deuxième revue consacrée à Spider-Man, histoire de capitaliser sur la popularité du personnage. Il s’agissait du premier comic-book intitulé The Spectacular Spider-Man et l’une des premières expériences de l’éditeur dans le domaine des magazines grand format en N&B. Mais cela n’a pas duré longtemps : le bouquin a été annulé après un deuxième numéro qui avait déjà abandonné le N&B pour la couleur.

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Le succès de ces dérivés est arrivé avec les années 70 : après la série d’équipe Marvel Team-Up, Spider-Man a finalement eu droit à une autre bande dessinée à son nom, Peter Parker : The Spectacular Spider-Man (simplifié en The Spectacular Spider-Man au #134).

Le « Peter Parker » dans le titre était du au fait que cette série devait se concentrer un peu plus sur la vie sociale de Peter et des personnages secondaires qui gravitaient autour de lui (bon, j’avoue que je n’ai pas assez lu les débuts du bouquin pour savoir si c’était bien le cas). Gerry Conway fut le premier scénariste de Spectacular, principalement parce que son contrat stipulait qu’il devait écrire plusieurs séries pour Marvel à ce moment-là. Mais il n’est pas resté très longtemps puisqu’il est retourné chez la Distinguée Concurrence peu de temps après.

Pour le premier numéro de Spectacular Spider-Man, Conway n’est pas allé chercher le vilain très loin car Tarentula était très présent dans Amazing Spider-Man l’année précédente. L’entame prend pour cadre l’Empire State University et l’attaque de son vice-président par le mercenaire et ses hommes. À part quelques interactions entre Peter, MJ et Glory Grant, l’accent est surtout mis sur l’action, ce qui donne un épisode dynamique, aussi classique qu’efficace tandis que le scénariste entretient un petit mystère sur l’employeur de Tarantula…qui reste toujours mystérieux pour moi vu que je n’ai jamais lu la suite…

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Cully Hamner :

Bill Sienkiewicz :