1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE SPIDER-MAN !

Pardon, j’aurais dû mettre un smiley.

J’ai failli me faire avoir… Puis, je me suis dit : « Ah, mais c’est soyouz… C’est donc de l’ironie, surtout concernant ce dessinateur ».

Tori.

Mais oui. Il a un côté mi-'feld, mi-Larsen. Je ne pouvais pas me tromper.

Et, surtout, il suffit de savoir lire.

Tori.

Romita Jr :

Avec Hanna :

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C’ est tellement vrai et tellement triste (parce que c’était un peu inconscient tout ça. Surtout que ce ne sont pas des dessinateurs que j’appréciais)
! J’avais une théorie sur le succès de Liefeld. En gros, c’est un dessinateur qui montrait que le rêve américain existait vraiment. Son style était accessible et percutant, dans le sens où ça ne respectait pas grand chose des codes de la bande dessinée ou du dessin traditionnel. Son amateurisme et ses raccourcis stylistiques fonctionnaient parce qu’il était possible de les reproduire ! Inutile de se faire chier avec les décors ou l’anatomie, le Liefeld explosait tout ! Bon… J’ai commencé à me poser des questions quand j’ai découvert qu’il était incapable de dessiner 3 fois de suite le même costume, ou quand j’ai commencé à m’intéresser à des récits qui racontaient vraiment quelque chose. Et qui le faisait vraiment bien ! :grin:

Alors en fait, je ne sais pas si ce que j’ai dit était vrai, mais c’est la première chose qui m’est venue à l’idée et que ça fait mi-figue mi-raisin (me faut pas grand chose pour sortir des âneries).

Disons que j’avais bien assimilé les tics graphiques de l’époque :stuck_out_tongue_winking_eye:. et dernièrement, on m’a fait remarquer des similitudes avec le style de Larsen. Je pense que ça vient surtout de son approche « neo-nostalgique », mais comme je ne suis pas ce qu’il fait, je ne peux que supposer le « pourquoi » de ce « rapprochement ».

Grunge comics

La couverture de Mayhem in Manhattan, le premier roman Spider-Man publié en 1978 :

Tu viens de créer un mouvement graphique.

Néo nostalgique du futur antérieure.

Futur posterieur serait plus drôle.

C est le nom du courant de ceux influencés par cho .

Mignola/Isherwood (Web of Spider-Man Annual #2) :

Une pose qu’il a recyclé ailleurs…

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Stern & Byrne s’amusent (où l’incongruité d’inviter le violent Punisher dans une magazine pour enfants).

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Comparatif de costumes similaires au fil du temps :

Web-Man le double négatif du héros dans Spidey Super Stories #25 (1977).

Un costume semblable chez le Supermatou de Jean-Claude Poirier (Pif Gadget N°619, 1981).

Quand Spidey bascule momentanément du côté obscur (Dark Reign: Mister Negative #1-3, 2009).

Comparatif :

THE GOBLIN’S LAST STAND
THE AMAZING SPIDER-MAN #122
GERRY CONWAY, GIL KANE, JOHN ROMITA ET TONY MORTELLARO
1973

Strange (Lug/Semic) n° 104 (08/78) L’Homme Araignée - Le dernier sursaut du Bouffon

La fusée dans la version française est revue pour la couleur de feu (jaune) mais après dans les autres cases, la couleur du feu n’a pas été grandement touchée…

SPIDEY #8 :

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En 1974, Marvel a débuté la publication de Spidey Super Stories , une nouvelle revue jeunesse pensée pour accompagner la séquence du même titre diffusée dans le cadre de l’émission éducative The Electric Company diffusée sur la chaîne PBS (post 108). Le comic-book a même duré plus longtemps que la vignette télévisuelle (29 épisodes entre 1974 et 1977) puisqu’il y a eu en tout 57 numéros jusqu’en 1982. John Romita Sr en était le responsable éditorial et parmi les auteurs Jean Thomas, Jim Salicrup (scénario) et Win Mortimer (dessins) étaient les plus prolifiques.

En France, Lug a choisi ce comic-book pour lancer sa propre revue pour les kids en 1979, Spidey . Les Super Stories ont été traduites partiellement, à raison de 3 ou 4 histoires courtes par numéro et de nombreux épisodes sont restés inédits (dont Star Jaws , la parodie de La Guerre des Etoiles ). Au bout de presque deux ans, Lug a progressivement changé de formule, tout d’abord en ajoutant les rééditions des premières aventures des X-Men puis en remplaçant les Spidey Super Stories par Photonik et What If ? .

Je n’ai qu’un seul numéro de cette première période de Spidey , avec des épisodes tirés des #22 à 24 de Spidey Super Stories (plus deux aventures bien crétines des 4 Fantastiques par les équipes de Lug …les noms ne sont pas crédités mais il y a très certainement du Mitton et du Chantereau là-dedans) et même si c’est plutôt amusant dans son genre (notamment la première avec un Spidey qui se prend pour L’Homme qui rétrécit après avoir été exposé à la nouvelle bombe du Bouffon Vert), l’ensemble est très (trop) léger, aussi bien au niveau de la partie graphique que des dialogues. Les scénaristes se permettaient tout de même de drôles d’idées puisqu’avant le fameux Thanos-Copter, la vue de la voiturette du Collectionneur (qui n’est pas vraiment ici le personnage cosmique de l’univers classique) est assez croustillante.