Wahou.
Thor, cheveux au vent, après un combat contre une horde de trolls. La classe intersidérale.
JOURNEY INTO MYSTERY #125/THOR 126 :
Comme Thor , le demi-dieu Hercule a connu plusieurs incarnations en bande dessinée avant de rejoindre l’univers Marvel , notamment chez Timely (l’ancêtre de Marvel ) dans les années 40 et chez la Distinguée Concurrence dans les aventures de Wonder Woman . Sa première apparition dans l’univers Marvel tel que nous le connaissons a d’abord eu lieu dans Avengers #10 en 1964 mais il a ensuite été révélé que c’était un imposteur. Les véritables débuts de Hercule se sont déroulés dans les pages du premier annual de Journey Into Mystery avant un deuxième round contre Thor quelques mois plus tard dans le dyptique Journey Into Mystery #125/Thor #126 .
Ces deux épisodes montrent bien les différences de caractérisation entre Thor et Hulk dans les sixties (avant que des ajouts successifs nous montrent un Thor jeune plus insouciant, à qui son père tentera d’apprendre l’humilité). Le premier chapitre poursuit l’intrigue débutée dans le numéro précédent, avec la fin du combat de Thor contre un sorcier transformé en démon par des pierres magiques asgardiennes. Pendant ce temps, Hercule vient d’arriver sur Terre et il fait déjà l’étalage de sa force en déblayant une voie de chemin de fer pour qu’un train puisse repartir. Il en profite pour embarquer et rejoindre la ville la plus proche où son exubérance et son côté bon vivant enchantent les foules, les gens le prenant pour un acteur de péplums (c’est qu’il a un air de famille avec Steve Reeves).
Sa tâche terminée, Thor veut rentrer sur Terre pour retrouver la femme qu’il aime, Jane Foster. Mais son père Odin en a assez que son rejeton partage son temps entre Asgard et Midgard…et Thor choisit bien évidemment la Terre. Déjà tendu suite à son face-à-face avec son géniteur, Thor ne supporte pas de voir qu’Hercule compte fleurette à Jane (toujours piégée dans le cliché ambulant de la plupart des protagonistes féminines de l’époque) et il ne faut pas grand chose pour que les deux divinités commencent à échanger de massifs coups de poing dans un deuxième chapitre explosif, au rythme soutenu.
Même si Vince Colletta n’était pas vraiment l’encreur le plus adapté pour l’accompagner, Jack Kirby enchaîne les cases puissantes et si quelques points restent toujours ennuyeux (je reviens encore une fois sur le traitement de Jane Foster), les dialogues souvent grandiloquents de Stan Lee sont savoureux dans cette histoire faisant partie des nombreuses démonstrations de la cyclothymie d’Odin, qui a souvent usé la patience du Dieu du Tonnerre.
J’avais été un peu déçu de ce one shot. Je pensais que ce serait l’occasion de voir Thor se battre contre Apocalypse.
Enchantress (by Walt Simonson & Joe Rubinstein from The Official Handbook Of The Marvel Universe #4, 1986)
Thor #384 (1987) :
Depuis la prouesse accomplie par Beta Ray Bill au tout début de l’ère Simonson (avant cela il y avait déjà eu des Thors alternatifs comme Red Norvell ou encore un Thor androïde préfigurant celui de Civil War), les autres possesseurs de Mjolnir se sont multipliés à intervalles régulières, chaque cycle ou presque y allant de sa propre déclinaison du dieu du tonnerre (Throg, Thor Girl, Tanarus/Ulik, Jane Foster, Volstagg le War Thor ou encore le Thor Corps de Secret Wars).
Quant au run de DeFalco/Frenz, celui-ci contient les débuts de deux d’entre eux (Steve Rogers a lui aussi soulevé le marteau lors de cette période), Eric Masterson dans le présent (devenu ensuite Thunderstrike pour mieux bénéficier de son propre spin-off durant deux ans) et Darko Ktor dans le futur (au 26ème siècle, plus précisément en l’an 2537, soit 550 ans après la parution de ce numéro).
Après le passé (alors plutôt récent) des « Guerres Secrètes », l’équipe créative s’est donc ensuite tournée vers le lointain futur pour leur second fill-in d’affilé (un moyen de ne pas trop bouleverser la continuité du moment, un privilège généralement réservé aux runs, tout en fournissant au lectorat sa dose nécessaire de divertissement), avant de devenir les repreneurs officiels de la série à partir du #386 (juste après un autre fill-in dessiné par le débutant Erik Larsen, méconnaissable à cause de l’encrage de Colletta). Une voie futuriste également empruntée 2 ans plus tard par Michelinie/Layton pour Iron Man #249-250 (lorgnant beaucoup du côté de Retour vers le Futur 2), une fournée nettement moins palpitante que le précédent voyage temporel du duo métallique au moyen-âge (Iron Man #149-150 avec JRjr).
Cette histoire marque ainsi l’entrée en scène du jeune Darko Ktor (un personnage que Tom DeFalco aura pratiquement été le seul à utiliser au cours d’apparitions pas si fréquentes), véritable archétype de l’ado désabusé sur le chemin du cynisme (son look pré-Thor rappelle pas mal Longshot ; c’est à croire que les années 80 sont encore de nouveau à la mode en ces temps sombres où règnent les corporations genre Alchemax ou Weyland-Yutani).
Mais tout le monde n’est pas comme lui puisqu’un de ses proches a rejoint une secte dévolue aux adorateurs de Thor (une peu comme dans l’univers 2099, qui proposera plus tard un concept similaire plus élaboré), attendant son retour providentiel. Leur tentatives jusqu’ici infructueuses de soulever son marteau sont au coeur de leur rituel quotidien (permettant de pousser l’analogie entre Mjolnir et l’épée Excalibur du roi Arthur, constituant tous deux l’irréfutable preuve de la valeur de leurs dignes détenteurs).
Le déroulé de cette origin-story est assez classique (les moins indulgents diraient plutôt prévisible et convenu), l’aspect le plus digne d’intérêt (outre la partie graphique avec l’encreur Brett Breeding comme valeur sûre) étant la réticence du héros à endosser ce rôle divin et ainsi à piquer la place du Thor original (pas mort mais c’est tout comme), en raison de son scepticisme envers la croyance de ses congénères, et cela pratiquement jusqu’au bout de l’aventure (au cours de laquelle un vilain au visage familier pointe le bout de ses cornes dorées).
Je ne me lasserais jamais de saluer le talent de Brett Breeding !
The Marvel Super Heroes (1966) :
[Mighty Thor TV cartoon intro (1966)] Across the rainbow bridge of Asgard Where the booming heavens roar You’ll behold in breathless wonder The God of Thunder, Mighty Thor! [MV5BYzlmOGRmNzYtMjk4Ni00ZTY4LThiZWMtZmY0OWVkNDQ4ZjM1XkEyXkFqcGdeQXVyNTQ5Njk1NDU@.V1_FMjpg_UX1000] Comme je l’ai précisé plus haut, le Puissant Thor a fait partie des cinq personnages choisis pour animer le programme The Marvel Super Heroes, composé de 65 numéros diffusés en syndication entre septembre et d…
Ça j’ai. J’ai même quasi découvert le personnage avec ce run. La saga des dark gods c’est une madeleine de Proust
Une de mes premières variant cover, avec le x-men 25 et le Spider-man 25.
J’ai même quasi découvert le personnage avec ce run.
Kektudi ? Mais tu as démarré à la fin des années 90 ?
Kektudi ? Mais tu as démarré à la fin des années 90 ?
Apparemment je suis plus jeune que toi . A part les batman/Spider-man/x-men magazine pour la jeunesse et des spécial strange reliés pendant les vacances d’été ou les promos sur les aires d’autoroute j’ai réellement débuté en février 97 avec x-men 13 et onslaught oblige j’ai tout suivi d’entrée de jeu