C est des le premier avec le sabreur
Hein ? Dans Galactic Storm ?
Dane affronte un Swordsman alternatif (un variant pour reprendre le lexique du MCU) juste avant ce crossover (est-ce à ça que Fred fait allusion ?).
Ah bah évidemment …
Pour moi, les Avengers de Harras, Epting et Palmer correspondant à un souvenir précis : mon arrivée sur Paris. C’est la série qui m’a accroché dans les rayonnages. J’ai flashé sur la couverture du #343, qui était intriguante et qui, pour les vieux lecteurs comme moi, proposait une réponse au suspense lancé par la couverture… réponse présente sur la couverture elle-même : j’ai reconnu la silhouette tout de suite, et comme j’étais fan de la période Englehart, j’ai tout de suite voulu en savoir plus.
J’ai pris les deux trois premiers, et puis l’arrivée du cross-over a calmé mes ardeurs, puis les différentes sollicitations de l’époque (je découvrais d’autres éditeurs, dont First sur les conseils d’Alex Nikolavitch, et quand on est étudiant, on n’a pas des sous pour tout), mais j’ai suivi de loin. Et vraiment, les différentes couvertures m’emballaient. Le Swordsman, le Black Knight, une équipe de seconds couteaux parfaitement crédibles et sympathiques, un jeu sur la continuité de la série, la volonté de proposer en même temps quelque chose de nouveau, des choix graphiques intégrant le meilleur de Jim Lee sans la raideur figée que lui impose Scott Williams… Bref, c’était le titre à suivre, chez Marvel, pour moi, même de loin.
Epting a mis du temps à se trouver. Je crois qu’il lui a fallu la saga avec le Collector et les Brethrens pour mettre en place son style (son premier chapitre est assez laid).
Mais sur le 341, y a déjà de belles choses, même s’il est plus « modeste » en termes d’action.Quand je suis arrivé sur Paris pour mes études, à la fin 1991, y avait le 343 dans les présentoirs. Le tout début de la « Dark Sersi Saga » (même si on ne le savait pas encore à l’époque), avec le « retour » d’un vieux personnage. La couverture m’a accroché tout de suite.
La première page m’a épaté : Thor qui bâille, j’ai adoré.
Et puis, y avait Lockjaw.
On notera que c’est Palmer qui fait les couleurs, reconnaissables à des éclairages en blanc, comme par exemple sur la tête du chien. Typique.
La scène d’intro me semblait particulièrement réussie, avec une caractérisation pertinente (peut-être facilitée par la présence de personnages plus rares : inclure Crystal dans l’équipe, protagoniste peu mise en valeur, permettait de créer une dynamique nouvelle sans trop pâtir de la comparaison) et un peu d’humour. Une belle réussite qui m’a amené à suivre les aventures de l’équipe à nouveau.Et puis, j’y retrouvais un personnage que j’aime beaucoup, qui lui aussi bénéficiait d’une relecture.
Et puis enfin, il y avait le méchant.
Et là, j’étais accroché.Super dessin, super encrage, intrigue qui me plaisait, jeu sur la continuité du titre, tout ce qui fallait pour que je ne lâche plus.
Jim