Et j’aurais tendance même à rajouter, à la lumière de mes relectures récentes de quelques épisodes d’Englehart, que certaines idées de Stern et Gruenwald occupent donc ce début de série, mais que la prestation d’Englehart trouve vraiment sa personnalité quand il fait le tour de ce qui a été amené avant lui.
Et là, le diptyque avec Graviton est un peu le moment de bascule : c’est là qu’Englehart finit de régler les trucs en cours, et lance ses intrigues personnelles. Tigra est le personnage pivot, aussi, de sa reprise en main : en en faisant une chaudasse, il évite de la jeter dans les bras de Wonder Man comme ce qui était prévu, et la place au centre de la scène.
À mes yeux, c’est vraiment la période où la série trouve sa personnalité. Ce qui, tout de même, correspond à une grosse année d’existence, ce qui fait beaucoup. Ça témoigne aussi d’un management éditorial assez brutal de la part de Gruenwald, qui prend le projet WCA des mains de Stern pour le confier à Englehart, tout en imposant un vaste canevas à ce dernier. Tout ça pour se fâcher définitivement avec les deux auteurs quelques années plus tard.
Jim