1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES AVENGERS !

L’Iron Month continue …

Petit rappel : la collection Noir est une sorte de elseworld marvelien, où on les héros que l’on connait bien évoluent dans une Amérique de la prohibition, au début des années 30. Mais petit changement ici, puisque l’histoire évolue juste avant la 2nde Guerre Mondiale, dans une ambiance plus « pulp », moins sombre, même si ça ne rigole pas dans toutes les pages.
Donc, ici, Tony Stark a un cœur artificiel sans qu’on sache pourquoi, a perdu ses parents, est un inventaire de génie qui vit aussi grâce aux livres (pulp qu’on vous disait) écrits par le journaliste/écrivain qui le suit dans toutes ses aventures, comme James Rhodes, son loyal assistant et sa petite amie, Gia Nefaria. Mais comme dans une histoire d’Indiana Jones, les nazis ne sont jamais loin pour récupérer les artefacts que cherchent Tony, notamment pour trouver une solution pour faire fonctionner son cœur artificiel.

Voici l’un des premiers travaux de Scott Snyder, car, quand est sorti le premier des quatre épisodes de cette mini-série, le premier d’American Vampire était publié.
Je ne suis pas très doué pour repérer les tics d’écriture, donc je vais juste parler de mon ressenti. Quand au bout de deux épisodes, je ne voyais pas l’armure arriver, j’ai craint que les couvertures étaient légèrement mensongères. Disons que quand elles (bah ouais, parce qu’il y a aussi une version « Noir » de War Machine) sont arrivées, on les a eues jusqu’au bout. Un peu de patience dans cette série qui fleure bon l’Indiana Jones, jusqu’à des similitudes dans certains rebondissements, et qui laissent quelques clins d’oeil au fil des épisodes, à l’univers Marvel. Pour le coup, c’est saupoudré, via une anecdote, une image ou un bout de dialogue. J’ai trouvé que cela s’insérait assez bien, même si par moment, j’ai trouvé Snyder un poil trop bavard dans certaines explications. Mais cela reste un léger bémol, parce que l’histoire turbine pas mal quand même, et moi qui aime les elseworlds, celui-ci me ravit. L’idée est assez intéressante et prend une particularité du caractère du héros, dans son autodestruction, tout en ayant la bougeotte en permanence.
4 épisodes, ça permet d’en avoir assez, sans que ça fasse trop étiré. En tout cas, y a pas mal d’idées sympathiques, notamment sur ZEMO.

La chance, c’est que c’est Manuel Garcia qui dessine, et je l’aime beaucoup. Et là, il a l’occasion de faire de magnifiques splash pages, et il ne se loupe pas car elles envoient bien. Il y a peut être une scène ou deux qui manquent un peu de clarté, mais globalement, le taff est là, les armures sont magnifiques. L’encrage de Ruggiero et la couleur de Martinez s’accordent très bien à ses crayonnés. Un vrai plaisir bien sympathique, donc une série plutôt réussi pour ma part. Car le principe du Elseworld est vraiment de divertir, avant tout.

1 « J'aime »