1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES AVENGERS !

Les versions alternatives des Avengers :

Sur la Terre-8311, celle où vit Peter Porker, le spectaculaire Spider-Cochon, la version animalière des Avengers s’appelle les Scavengers. La première formation de l’équipe, apparue pour la première fois dans Peter Porker the Spectacular Spider-Ham #15 (1987), réunissait Pigeon, Black Panda, Squawkeye, Quacksilver et Scarlet Pooch.

Une autre illustration de l’équipe, avec Captain Americat, Thrrr, Iron Mouse et Ant Ant :

blob

One minute later, par Paul Renaud

Je me demande si tu ne devrais pas mettre à jour le récap des billets, en première page. Quitte à le faire.

Je verrai bien au prochain récap’, à la fin du mois. Par contre, si tu veux le faire pour les X-Men, c’est toi qui vois…^^

C’est juste une idée, hein :wink:

Marko fait ça très bien. Bien mieux que je ne le ferais ! :yum:

Héhéhé…^^

One minute later, par Tom Palmer

On repart dans les archives avec du Secret Avengers

Secret Avengers Vol01 #01-04: Histoires secrètes

A l’aube de l’Age des Héros, Marvel en profite pour lancer ou relancer quantité de nouvelles séries. Exit l’ère Norman Osborn et ses Vengeurs Noirs, c’est désormais Steve Rogers désormais appelé le Super Soldat qui prend les commandes de l’univers Marvel. Et si Luke Cage prend le commandement des Nouveaux Vengeurs, si le nouveau Captain America (Bucky Barnes) s’occupe quant à lui des Vengeurs en tant que tels, Steve Rogers prend la tête d’une toute nouvelle formation, les Vengeurs Secrets, davantage spécialisés dans l’infiltration et l’anticipation de potentielles menaces à venir.

Ed Brubaker, qui connaît très bien le personnage de Steve Rogers tient les rênes de cette nouvelle série qui va conduire une formation originale de Dubaï à la planète Mars, en passant par les Etats-Unis. Autour de Steve Rogers, on découvre ainsi le Fauve, tout juste exilé des X-Men, War Machine alias James Rhodes le fidèle compagnon d’Iron Man/Tony Stark, Moon Knight toujours en quête de rédemption, l’ancien Thunderbolt Eric O’Grady et nouvel Homme-Fourmi ainsi que la Veuve Noire et la Walkyrie pour apporter une touche de sex-appeal supplémentaire. Et enfin, il convient d’ajouter Sharon Carter à tout ce beau monde et dont le rôle va s’assurer déterminant quant à la conduite de leurs futures missions et elle non plus n’est pas dénouée d’atouts et de charme.

Les Vengeurs Secrets sont à la recherche d’un mystérieux et dangereux artefact mystique de l’univers Marvel, la Couronne du Serpent qui serait aux mains de Roxxon Corporation, un gigantesque conglomérat industriel et pétrolier. Or ce qui se présentait initialement comme une mission de routine va prendre des proportions bien plus importantes lorsque les héros découvrent qu’il existe en fait plusieurs Couronnes du Serpent, et bien évidemment il vaut mieux ne pas confier ce type d’objet à n’importe qui.

Secret_Avengers_Vol_1_2

Le premier épisode de la série nous permet de découvrir les différents membres du groupe ainsi que leur recrutement au sein de l’équipe. Mais par la suite, l’action prend vite le dessus et les Vengeurs Secrets comptent un membre supplémentaire, parfaitement adapté à leur présente mission, Nova, le champion cosmique, chargé par Steve Rogers de se rendre sur Mars et d’enquêter sur les agissements menés par Roxxon sur la planète rouge. Les choses ne se déroulant pas comme il le faudrait, c’est bientôt toute l’équipe qui est obligée de se rendre sur Mars et là les événements vont de mal en pis. Le pouvoir de corruption de la Couronne du Serpent est immense, un puissant gardien, Archon, leur barre la route et de nouveaux ennemis font leur apparition, réunis sous le nom du Conseil de l’Ombre avec une figure bien connue de l’univers Marvel à sa tête.

En quatre épisodes, Brubaker installe une nouvelle équipe de Vengeurs, plutôt hétéroclite au sein de l’univers Marvel, il en profite également pour ramener sur le devant de la scène un artefact dont on avait plus entendu parler depuis fort longtemps et qui est appelé à jouer un rôle déterminant dans les épisodes futurs et enfin un mystérieux groupe d’ennemis qui risque de causer bien du souci à Steve Rogers et à son équipe sort de l’ombre. Au dessin, l’excellent Mike Deodato Jr. s’en donne à cúur joie. Ses planches sont un régal pour les yeux. Ses scènes d’action sont extrêmement dynamiques, ses filles sont splendides et la mise en scène générale (en particulier les décors) sont parfaitement réussie.

Secret_Avengers_Vol_1_4

On pourra sans conteste gloser sur le recrutement de tel ou tel membre, toujours est-il que l’ensemble fonctionne plutôt bien, et qu’on se retrouve avec une série de super-héros bien écrite, bien dessinée et dont on attend avec impatience chaque nouvel épisode.

1 « J'aime »

Secret Avengers Vol01 #05: La vie secrète de Max Fury

Au cours de leur première mission, les Vengeurs Secrets rassemblés par Steve Rogers ont découvert l’existence d’une mystérieuse organisation, le Conseil de l’Ombre, et qui selon toutes les apparences serait dirigé par une figure bien connue de la communauté super-héroïque.

De retour sur terre, Steve Rogers et Sharon Carter retrouvent Nick Fury et cherchent à en savoir davantage sur ce curieux personnage. Ce cinquième épisode de la série Secret Avengers constitue une sorte d’épilogue à l’arc initial de la série, « Histoire secrètes ». C’est l’occasion pour le scénariste Ed Brubaker de nous faire redécouvrir un pan entier de l’histoire de l’univers Marvel. Nick Fury, la Clé du Zodiaque, l’Hydra et l’AIM ne sont jamais bien loin et nous permettent surtout d’éclairer un peu mieux l’origine du Conseil de l’Ombre et l’identité de certains de ses membres parmi les plus importants. Les Vengeurs Secrets découvrent ainsi qu’ils ont à faire à forte partie et que leurs adversaires sont particulièrement déterminés à accomplir leurs sombres tâches jusqu’au bout.

Au dessin, David Aja, Michael Lark et Stefano Gaudiano (une partie de l’ancienne équipe artistique de Daredevil en somme) livrent une prestation brillante, un sans fautes, avec un trait sombre, épuré tout en étant précis, tout à fait adapté à cette ambiance d’espionnage et de conspiration souterraine. C’est donc le type d’épilogue idéal après une saga remplie d’action et dessinée par quelqu’un comme Mike Deodato Jr. Il y a une nette rupture de style mais elle est totalement adaptée au récit de Brubaker. Une façon comme une autre de « calmer » le jeu avant l’épisode suivant et le début d’une nouvelle arche narrative qui promet de renouer avec du mystère et de l’action à tous les étages.

1 « J'aime »

Secret Avengers Vol01 #06-10 : Les yeux du dragon

Sitôt formée, l’équipe des Vengeurs Secrets de Steve Rogers a découvert une nouvelle menace tapie dans l’obscurité depuis des années, le Conseil de l’Ombre. Cette mystérieuse organisation aux projets encore obscurs réunit entre autre l’étrange Aloysius Thorndrake, Max Fury et d’autres membres aux ambitions diverses et variées. Les Vengeurs Secrets se sont heurtés au Conseil de l’Ombre pour la première fois lors d’une mission sur la planète Mars à la recherche de l’artefact magique qu’est la Couronne du Serpent.

Dans ce nouvel arc qui démarre, on commence à en apprendre un petit peu plus sur les buts avoués du Conseil de l’Ombre qui cherche cette fois-ci à s’emparer des yeux du dragon, deux pierres précieuses de plus de 3000 ans, qui peuvent conférer d’importants pouvoirs spirituels mais aussi et surtout qui sont capables de ramener un défunt à la vie par l’entremise d’un ancien sortilège. Et celui que le Conseil cherche à ressusciter n’est autre que Zheng Zu, anciennement connu dans l’univers sous le nom de Fu Manchu. Or, Marvel ne possédant plus les droits du personnage créé par Sax Rohmer au début du XXème siècle, le scénariste Ed Brubaker a dû l’affubler d’un nouveau patronyme.

Secret_Avengers_Vol_1_7

Zheng Zu n’est pour le moment qu’une espèce de momie encore maintenue en vie et seuls les yeux du dragon lui permettront de recouvrer toute sa force, sa vitalité et ses nombreux pouvoirs. Les assassins de la secte secrète du Hai-Dai, les hommes de Zheng Zu collaborent ainsi avec le Conseil de l’Ombre et leur objectif premier est de s’emparer du fils de leur maître, Shang Chi, le maître du Kung Fu, héros confirmé qui a dédié sa vie à tenter de contrecarrer les plans de son géniteur.

Rapidement mis au courant de la situation, Steve Rogers prend contact avec Shang Chi qui rejoint ainsi le temps d’une mission l’équipe des Vengeurs Secrets. Un autre personnage, lui aussi versé dans les arts martiaux travaille avec Rogers et les siens. Il s’agit de John Aman, alias le Prince des Orphelins, l’une des Armes Immortelles des sept cités célestes, précédemment vu dans la récente et excellente série Immortal Iron Fist.

Secret_Avengers_Vol_1_8

A la recherche de ces fameux yeux du dragon, Steve Rogers, la Veuve Noire et Shang Chi tombent dans un piège tendu par les ninjas du Hai-Dai, tandis que de leur côté le Prince des Orphelins et la Valkyrie enquêtent sur les implications du Conseil de l’Ombre dans ce funeste projet de résurrection de Zheng Zu.

En possession de la Couronne du Serpent ainsi que des yeux du dragon, il ne manque plus qu’un seul élément au Conseil de l’Ombre pour ramener à la vie Zheng Zu, l’essence vitale de son fils Shang Chi et le Conseil a justement un atout caché dans sa manche qui répond au nom de John Steele et qui n’est autre que le premier super-soldat de l’Amérique, porté disparu depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale et qui pour des raisons encore inconnues travaille désormais pour le compte des vilains. John Steele parvient à enlever Sharon Carter, et compte bien s’en servir de monnaie d’échange afin que Shang Chi rejoigne son père et serve de catalyseur au rituel de résurrection. Après un violent combat entre les deux vétérans Steve Rogers et John Steele, le Conseil de l’Ombre finit malgré tout par récupérer le fils de Zheng Zu mais Rogers n’a pas dit son dernier mot et espère que Moon Knight, infiltré parmi les hommes du Conseil de l’Ombre fasse définitivement pencher la balance du côté des Vengeurs.

L’affrontement final entre les différentes factions se déroule en Chine, dans le temple ancestral de Zheng Zu, et quelle que soit l’issue du combat, que je ne dévoilerai pas, Steve Rogers et ses collègues des Vengeurs Secrets n’ont en fin de compte qu’une seule interrogation qui leur brûle les lèvres : qui est John Steele ? Pourquoi a-t-il disparu à la fin de la dernière guerre ? Et surtout pourquoi est-il un membre influent du Conseil de l’Ombre ? Une organisation dont les véritables plans restent pour le moment toujours aussi obscurs…

Cette deuxième saga d’importance de la série Secret Avengers est un réel bonheur à lire. Chaque membre de l’équipe rassemblée par Steve Rogers a droit à sa petite scène de gloire. En prime, et même si ce n’est que le temps de cette mission, voir ou revoir des personnages aussi riches et intéressants que Shang Chi ou John Aman apporte toujours son lot de satisfaction. Le Conseil de l’Ombre est plus énigmatique que jamais et la trinité Thorndrake/Fury/Steele constitue un excellent adversaire à l’équipe clandestine de Vengeurs

Ed Brubaker se fait visiblement très plaisir en écrivant cette série, et le lecteur ne peut que se régaler en découvrant une pure histoire de super-héros remplie d’action, de rebondissements et de mystères. En ce qui me concerne, c’est exactement ce que j’attends d’un bon comic-book. Quant aux dessins, Mike Deodato Jr. reste toujours fidèle à la barre même s’il est quelque peu aidé par Will Conrad qui adopte un style très proche de celui du dessinateur brésilien sur le #10 et le rendu final est véritablement de toute beauté.

Le premier arc de la série, Histoires secrètes était déjà de grande qualité. Celui-ci lui est encore supérieur. Qu’on se le dise !

1 « J'aime »

Secret Avengers Vol01 #11-12 : Le cas John Steele

Depuis la formation de cette nouvelle équipe clandestine par Steve Rogers, les Vengeurs Secrets se sont déjà heurtés à de multiples reprises à un étrange groupuscule, le Conseil de l’Ombre dont le but et les motivations demeurent nébuleuses. Au sein de ce consortium on retrouve notamment le LMD Max Fury, Aloysius Thorndrake et John Steele, une vieille connaissance de Captain America.

Capturé par les Vengeurs Secrets, il est temps d’en apprendre un peu plus sur ce personnage créé dès les années 40 dans les pages de Daring Mystery Comics #01 et réintroduit récemment par Ed Brubaker dans la mini-série The Marvels Project et dont la mémoire et les souvenirs ont été altérés par le Conseil de l’Ombre. John Steele est en fait le premier véritable super soldat de l’Amérique et qui défendait déjà les valeurs américaines des décennies avant que Steve Rogers n’endosse la bannière étoilée. Steele aurait déjà combattu durant la Guerre de Sécession ainsi que dans les tranchées de la Grande Guerre. Steele et Captain America ont également fait équipe sur le front européen pendant la Seconde Guerre Mondiale et c’est à ce moment-là qu’on a subitement perdu sa trace.

Rogers et le Fauve cherchent à savoir ce qui a bien pu se passer durant cette dernière mission et utilisent un système expérimental d’exploration de la mémoire afin de percer à jour les derniers secrets de John Steele. On assiste ainsi à travers les yeux de Cap et de Steele à un épisode secret de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale. Les deux héros ont pour mission de s’infiltrer au sein d’une forteresse nazie et de découvrir l’opération secrète menée par les Allemands afin de mettre un terme définitif au conflit mondial. Captain America et John Steele pénètrent sans trop d’encombres dans le ch‚teau et découvrent rapidement les résultats grotesques des expérimentations nazies, créant des espèces de créatures de Frankenstein dégénérées, dangereuses et violentes à partir des corps et des cadavres de villageois locaux.

Au cours de leur exploration et après s’être séparés, John Steele découvre plusieurs membres du Conseil de l’Ombre dont celui qui semble en être le chef, Aloysius Thorndrake, qui en association avec certains dirigeants nazis participent à un étrange rituel occulte afin de convoquer des puissances cachées, le tout dans une ambiance très lovecraftienne. Cap de son côté rencontre le Prince des Orphelins, l’une des huit armes immortelles des cités divines déjà en activité dans les années 40, et tous deux ont fort à faire face à une gigantesque créature souterraine, laissant le pauvre Steele à la merci du Conseil de l’Ombre qui le fait prisonnier. Steele n’est pas parvenu à empêcher le rituel maléfique et c’est à ce moment précis qu’on perd sa trace et qu’après avoir vu sa mémoire trafiquée, il va rejoindre le Conseil de l’Ombre.

Secret_Avengers_Vol_1_11_Captain_America_70th_Anniversary_Variant

Aujourd’hui à nouveau en pleine possession de ses souvenirs et de ses facultés, Steele accepte de collaborer avec Steve Rogers et ses Vengeurs Secrets afin de faire tomber une bonne fois pour toutes le Conseil de l’Ombre.

Ed Brubaker nous propose donc un court arc en seulement deux épisodes, ce qui de nos jours devient de plus en plus rare et permet ainsi de régler momentanément du moins le cas John Steele. Si ces deux épisodes sont de qualité, servis par de très belles planches réalisées par Will Conrad et Mike Deodato Jr., on peut cependant regretter que le scénariste nous laisse quelque peu sur notre faim concernant le Conseil de l’Ombre. On aurait en effet bien aimé en apprendre un peu plus sur cette confrérie d’un genre particulier et le mystérieux Thorndrake. C’est d’autant plus frustrant qu’à l’issue de l’épisode #12, Brubaker quitte le titre. Espérons toutefois que ses successeurs, Nick Spencer puis Warren Ellis continueront à s’intéresser au Conseil de l’Ombre.

1 « J'aime »

Secret Avengers Vol01 #12.1 : Conviction

Un homme sous le costume de Captain a piraté des serveurs informatiques ultra-confidentiels contenant le nom de chaque personne qui a jamais donné une info à la police, au FBI, à la CIA, aux super-héros et autres… Bref, tous les informateurs du monde sont maintenant en grand danger. Steve Rogers ne prend pas cette menace à la légère et réunit son équipe secrète car ce type de mission est typiquement le but du groupe.

Vu le grand nombre d’informateurs, l’ex-Captain America sait qu’il ne pourra pas sauver tout le monde vu le peu de temps imparti. Il décide donc de concentrer ses efforts sur une personne, Benjamin Abrahams qui a fourni des informations sur une attaque biologique majeure lancée par l’AIM. Selon le commandant, c’est le seul à remplir tous les critères pour être sauvé, il a donné ces infos par acquis de conscience (mieux vaut tard que jamais) plutôt que par cupidité.

La mise en place du plan commence par la Veuve Noire qui doit obtenir des informations. Après avoir obtenu des coordonnées, c’est au tour de l’équipe de terrain de se mettre en marche. War Machine est en couverture aérienne avec L’Homme-Fourmi prêts à sauter pour s’infiltrer discrètement, Valkyrie est la force d’assaut au sol. Abrahams est trouvé facilement mais ce n’est pas lui qui a donné les informations, c’était sa femme. C’est elle qui en réalité travaille pour l’A.I.M., son mari est juste un leurre pour la protéger. Moon Knight est envoyé d’urgence au domicile conjugal mais trop tard.
Un peu plus tard, Rogers trouve la cache du faux US Agent et l’arrête.

En un seul épisode, Nick Spencer a fait ce que je voulais voir sur cette série depuis le premier épisode. On a tout d’abord une équipe qui fonctionne comme tel avec chacun ses points forts et faiblesses. Tous les personnages du groupes sont présents, on a une vraie mission d’agent secret avec tenant et aboutissant, on comprend la menace et ce qu’il faut faire… Toutes ces petites choses qu’a oublié Brubaker en chemin lors de son passage.

Ajouté à ça, Nick Spencer prend une idée très intéressante et met nos héros en situation d’échec par avance. En révélant la liste de tous les traîtres, il était évident que nos héros ne pourraient tous les sauver mais le voir l’admettre dès le départ, c’est très rare. De plus, leur échec a même sauvé une vie montrant bien que malgré tous leurs talents, les super-héros n’en demeurent pas moins faillibles.

La scène de fin entre le faux US Agent et Steve Rogers est aussi très bien faîte. Le scénariste met en avant le fait que Steve a quitté le gouvernement à une époque se faisant appelé simplement Captain car il était contre la corruption au sein du gouvernement et ne croyait plus en ces hommes. Maintenant, Rogers est devenu l’Establishment avec tout ce que celà comporte, les secrets, les décisions en demi-teintes, les compromis… La réponse est elle aussi tout en nuance, Steve bien conscient qu’il ne peut plus se permettre des avis tranchés comme lors de la guerre civile et qu’il est maintenant bien obligé de faire des choix, mais jamais il ne mettra une vie innocente en jeu et ça lui donne pour le moment le sentiment de bien faire.

Au dessin, c’est le trop sous-estimé et méconnu Scott eaton qui nous offre des planches de toute beauté. c’est détaillé, précis, on voit les visages entiers des personnages (ce qui n’était pas souvent le cas avec Deodato), les arrières-plans sont conséquents sans être trop surchargés, le cadrage est lui aussi sympa et les planches sont très dynamiques.

1 « J'aime »

L’Iron Month continue …

Petit rappel : la collection Noir est une sorte de elseworld marvelien, où on les héros que l’on connait bien évoluent dans une Amérique de la prohibition, au début des années 30. Mais petit changement ici, puisque l’histoire évolue juste avant la 2nde Guerre Mondiale, dans une ambiance plus « pulp », moins sombre, même si ça ne rigole pas dans toutes les pages.
Donc, ici, Tony Stark a un cœur artificiel sans qu’on sache pourquoi, a perdu ses parents, est un inventaire de génie qui vit aussi grâce aux livres (pulp qu’on vous disait) écrits par le journaliste/écrivain qui le suit dans toutes ses aventures, comme James Rhodes, son loyal assistant et sa petite amie, Gia Nefaria. Mais comme dans une histoire d’Indiana Jones, les nazis ne sont jamais loin pour récupérer les artefacts que cherchent Tony, notamment pour trouver une solution pour faire fonctionner son cœur artificiel.

Voici l’un des premiers travaux de Scott Snyder, car, quand est sorti le premier des quatre épisodes de cette mini-série, le premier d’American Vampire était publié.
Je ne suis pas très doué pour repérer les tics d’écriture, donc je vais juste parler de mon ressenti. Quand au bout de deux épisodes, je ne voyais pas l’armure arriver, j’ai craint que les couvertures étaient légèrement mensongères. Disons que quand elles (bah ouais, parce qu’il y a aussi une version « Noir » de War Machine) sont arrivées, on les a eues jusqu’au bout. Un peu de patience dans cette série qui fleure bon l’Indiana Jones, jusqu’à des similitudes dans certains rebondissements, et qui laissent quelques clins d’oeil au fil des épisodes, à l’univers Marvel. Pour le coup, c’est saupoudré, via une anecdote, une image ou un bout de dialogue. J’ai trouvé que cela s’insérait assez bien, même si par moment, j’ai trouvé Snyder un poil trop bavard dans certaines explications. Mais cela reste un léger bémol, parce que l’histoire turbine pas mal quand même, et moi qui aime les elseworlds, celui-ci me ravit. L’idée est assez intéressante et prend une particularité du caractère du héros, dans son autodestruction, tout en ayant la bougeotte en permanence.
4 épisodes, ça permet d’en avoir assez, sans que ça fasse trop étiré. En tout cas, y a pas mal d’idées sympathiques, notamment sur ZEMO.

La chance, c’est que c’est Manuel Garcia qui dessine, et je l’aime beaucoup. Et là, il a l’occasion de faire de magnifiques splash pages, et il ne se loupe pas car elles envoient bien. Il y a peut être une scène ou deux qui manquent un peu de clarté, mais globalement, le taff est là, les armures sont magnifiques. L’encrage de Ruggiero et la couleur de Martinez s’accordent très bien à ses crayonnés. Un vrai plaisir bien sympathique, donc une série plutôt réussi pour ma part. Car le principe du Elseworld est vraiment de divertir, avant tout.

1 « J'aime »

Iron Man par Gene Colan

Il y a pas un thread pour IM ?

Non. Tu te doutes bien que j’y serai déjà.

Iron Man par Paul Smith

image

Pas sur, tu ferais du multipostage :wink:

Iron Man par Daniel Torres

Iron Man par Eric Canete

image

Thor, Iron et Captain America par CP Wilson III

image