Petite discussion intéressante sur Roy Thomas, les Vengeurs et le fanboyisme…
(il y a bien eu quelques trucs à droite et gauche, mais majoritairement, dès qu’il y a du pognon c’est finit)
Lobell disait qu’il fallait commencer par des histoires courtes avec des personnages méconnus (il citait l’exemple de son récit sur Shamrock dans Marvel Comics Presents, et même si ce genre d’anthologie s’est raréfié, l’idée est là) avant de passer à de petites séries, qui disposent de plus de liberté. Parce que, comme tu le dis, les grosses séries qui ramènent du pognon conduisent ceux qui sont à la barre à répéter des formules.
Sauf que aujourd’hui, les ventes sont tellement basses que les petites séries, ça n’existe plus. Elles s’arrêtent avant. Une série bimestrielle qui vivote et qui soudain voit arriver un auteur qui chamboule tout, comme Daredevil avec Miller, ou une série sur le déclin pour laquelle on autorise l’auteur à faire ce qu’il veut parce que de toute façon, au point où l’on en est, on n’a plus rien à perdre, comme Thor avec Simonson, ce n’est plus possible.
Roy Thomas sera le premier à le comprendre en ne créant que des versions revues et corrigé de certains concept déjà existant.
Lui, c’était un fanboy, sans doute l’archétype du genre. C’est lui qui ramène des formules de personnages issus de l’époque où il n’était que lecteur (son Vision est une réécriture de l’ancien, visuellement), c’est lui qui ramène des formules d’écriture, comme le chapitrage suivant la division de l’équipe en petits groupes (souvent dans les Annuals…). En revanche, c’est lui qui recrute de jeunes scénaristes et qui les laisse travailler dans certaines directions, c’est grâce à lui qu’on a Buckler sur Deathlok, McGregor sur Black Panther ou Killraven, ou même Englehart sur un Captain America politisé.
Les versions déclinées, c’est surtout DeFalco. Et un peu la fin de Shooter, sans doute sous pression de deux choses : l’entrée en bourse de Marvel d’un côté et l’inquiétude légale liée au dépôt de personnages, ce qui explique les variations de costumes pour Thor, Iron Man ou Captain America.
Lui, c’était un fanboy, sans doute l’archétype du genre. C’est lui qui ramène des formules de personnages issus de l’époque où il n’était que lecteur (son Vision est une réécriture de l’ancien, visuellement), c’est lui qui ramène des formules d’écriture, comme le chapitrage suivant la division de l’équipe en petits groupes (souvent dans les Annuals…)
Sauf qu’il l’a fait car il savait qu’il n’aurait pas de droit sur les personnages ni de contrôles sur eux. En tout ca c’est ce qui est dit dans le bouquin sur Marvel.
Ouais, bien sûr, mais sachant que le marché renaissait, on ne peut pas dire qu’il copiait des recettes pour surfer sur le succès. c’est vraiment un réflexe de fanboy.
c’est vraiment un réflexe de fanboy.
Comme le montre bien le final de la Kree-Skrull War avec la matérialisation des héros du golden age (correspondant bien plus aux goûts de Thomas qu’à ceux de ce jeune des 60’s qu’est Rick Jones).
Héhéhéhé.
Ouais, voilà.
Jim