Francis Portela :
Quand même, le Capitaine Mar-Vell, c’est l’un des costumes les plus formidables et indémodables du monde.
Jim
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Ah bah ouais, tu l’avais déjà montrée, cette image, en plus.
Jim
Allez, tour d’horizon des douze couvertures d’Art Adams pour la série Avengers Classic. La première :
Jim
Couverture d’Avengers Classic #3, par Art Adams :
Avec, en back-up, une confrontation Iron Man / Giant-Man assez intéressante, écrite par Dwayne McDuffie. En revanche, je ne suis pas fan des dessins de Michael Avon Œming, sur ces back-ups.
Jim
Couverture d’Avengers Classic #5, par Art Adams :
La back-up (faudra y revenir, aux back-ups de cette série…), par Macon Blair et Jorge Lucas, concerne un vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui se remémore sa rencontre avec Cap… et avec Thor.
Jim
Couverture d’Avengers Classic #7, par Art Adams :
La back-up, par Macon Blair et Michael Avon Œming, raconte le périple de Zemo, de l’Enchanteresse et de l’Exécuteur dans la dimension où le marteau de Thor les a envoyés à la fin de l’épisode classique.
Couverture d’Avengers Classic #8, par Art Adams :
La back-up, par Macon Blair et Nick Dragotta, suit un Rick Jones juvénile et timide qui tente de diriger sa vie d’étudiant selon les préceptes de Cap. L’épisode a la particularité d’être encré par Tom Palmer, ce qui donne une touche assez particulière au dessin, assez classique, justement.
Couverture d’Avengers Classic #9, par Art Adams :
La back-up, consacrée à Wonder Man et à sa rencontre avec Wasp, est dessinée par Juan Doe.
Jim
j ai pas un grand souvenir des back ups
Couverture d’Avengers Classic #11, par Art Adams :
La back-up ici est dessinée par Kano. Une discussion entre Spidey et Cap, qui montre que le dessinateur convient assez bien au Tisseur.
Jim
Moi non plus, mais visiblement je ne les ai pas toutes lues : celle sur Rick Jones, que j’évoque un peu plus haut, est très sympa, complètement dans une logique marvélienne de l’histoire à chute avec touche poignante : le héros marvélien en loser magnifique.
Jim
Couverture d’Avengers Classic #12, dernier numéro de la série, par Art Adams :
Le numéro contient deux bonus : une back-up par Juan Doe et deux pages par Sergio Aragonès autour des mésaventures d’un pauvre Moloïde à qui il arrive bien des mésaventures.
Jim
j ai tout chez ma mere
Je pense que je n’ai lu que les premiers numéros : j’ai quitté Paris à cette époque, mais j’y retournais encore souvent, donc je fréquentais les comic shops et ce genre de rééditions m’intéressait bien. Donc j’ai sans doute parcouru les premiers, et l’éloignement a fait que je n’ai pas suivi.
Jim
Oui.
D’ailleurs, c’est quelque chose qui s’est perdu ! La simplicité des costumes et leur représentation.
C’est quand même cette simplicité qui a fait de certains personnages des icônes.
Quand j’ai vu par exemple, les croquis de Jérôme Opena sur Captain America (lors de le reprise du titre par Hickman), c’est super joli, j’adore ce dessinateur, mais qu’est-ce que je m’en tamponne de savoir qu’il a des lacets à ses bottes ! En plus, ça donne une ligne à suivre, qui ajoute des détails à des dessinateurs qui ont du mal à tenir des délais. Ça alourdi des personnages, en leur retirant toute agilité, toute élégance. Ils ne sont plus des super héros, déshabillés de leurs identités et de leurs capacités surhumaines ! Un Daredevil (ou un Batman) en pyjama, sans armures, sans kevlar, il doit sa survie à ses compétences physiques et mentales. Si on commence à lui imposer ce genre d’accessoires, pour faire « realiste », à quoi servent ces capacités s’il peuvent prendre une balle à bout portant sans bobo? Je vois Batman au cinéma se prendre des balles, je me dis qu’il n’est pas si balèze le mec, c’est juste un mec en armure, qui est très riche, et très triste…
Ce sont des aberrations, au même titre que mettre une armure à Hulk par exemple !
La meilleure représentation du personnage ces dernières années, c’est certainement pas les versions de Waid et de Cates, mais bien celle d’Ewing dans sa représentation la plus simple, la plus « mythologique ».
Donc oui, il est trop cool ce costume de Mar-Vell, et je suis content qu’il ne soit jamais vraiment revenu à la vie. Il est anachronique, et légendaire, en partie grâce à son parcours : un super héros en pyjama, mourant comme un homme.