1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES AVENGERS !

La Veuve Noire par Chris Conidis

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Jean-Yves Mitton

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La Veuve Noire par Adi Granov

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WEST COAST AVENGERS ANNUAL 2 + AVENGERS ANNUAL 16 :

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Comme l’année précédente, les annuals des séries West Coast Avengers et Avengers forment un tout et proposent une saga en deux parties débutant par un match de base-ball entre les deux équipes dont les membres ont tous gardé leur costume de super-héros pour jouer au sport national américain. Il ne faut que trois pages pour qu’ils soient interrompus par le Surfer d’Argent, venu les prévenir qu’un Doyen de l’Univers compte les assassiner pour une raison inconnue. Alors que les West Coast parlent avec l’ancien héraut de Galactus, ils se rendent soudain compte que leurs homologues de la Côte Est ne donnent plus signe de vie. Le Surfer amène alors les Vengeurs de la Côte Ouest à bord du vaisseau du Collectionneur, pris dans un jeu mortel avec son « frère » le Grand Maître…

Ces deux épisodes spéciaux se présentent comme une suite au Tournoi des Champions, la toute première mini-série publiée par Marvel. Les Vengeurs sont pris au piège des machinations du Collectionneur et du Grand Maître et sont obligés de se battre les uns contre les autres dans une dimension désignée sous le terme de l’« autre côté » et qui s’apparente à l’au-delà. La construction de l’intrigue par Steve Englehart lui donne un côté très répétitif et la partie graphique signée Al Milgrom (qui s’encre ici lui-même) est médiocre.

Après cette mise en place laborieuse, c’est au tour de Tom de Falco d’écrire la partie Avengers. Si l’intrigue générale est toujours aussi bancale, ce deuxième chapitre est un peu plus dynamique et plus intéressant niveau dessins puisque la bonne idée est d’avoir confié les différents affrontements à un duo dessinateur/encreur différent. On retrouve notamment John Romita Jr, Bill Sienkiewicz, Al Williamson, Jackson Guice, Bob Layton, Kevin Nowlan, Ron Frenz et Tom Palmer…ce qui est agréable pour les mirettes et fait passer (un peu) les nombreuses faiblesses de cette longue aventure (il n’y a qu’à voir la pirouette finale).

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Jerome Opeña :

Avengers vs. Ultron 11 X 17 Art Prints

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Donc les Vengeurs se retrouvent face à Magnéto, associés aux X-Men bien malgré eux.
Je vaos pas raconter tout ce que le Doc dit déjà très bien. Sauf qu’il oublie quand même de dire qu’Englehart est loin d’être très inspiré dans ce diptyque qui ne met pas vraiment en avant les X-Men, alors qu’il aurait avoué les aimer. Je comprends beaucoup mieux pourquoi le Mallrat est un fan d’Englehart, parce que quelques années plus tard, il aurait également dit, dixit Panini, « qu’il avait ruiné les chances des X-Men de devenir populaires ». Tu n’étonnes que notre Fred national ne soit pas amoureux de lui après une telle déclaration. Heureusement, son égo était moins fort que celui de Claremont.
Sincèrement, s’il pose des bases pour des histoires suivantes des Vengeurs, son Magneto est pathétique, et son histoire bien loin des dernières sagas des mutants. Je le trouve même guignol, bien plus que de la manière dont le traitait les auteurs de la première partie de la série X-Men. Alors ouais, Englehart réfléchit à une nouvelle manière d’exploiter ce qui tourne autour du magnétisme (non, pas la Terre), mais ça fait bis repetita, et son joueur de flûte est un ersatz du Crapaud. Ouais, dix ans de retard, le père Englehart.
Et puis Don Heck n’est pas le plus adéquat pour ce genre d’histoire des années 70. Lui aussi fait malheureusement dépassé, pas aidé par Frank Esposito.
On se souviendra surtout de ça :

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(Magnifique)

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Je me rappelle qu’en lisant ces épisodes,je m’étais dit :
"Putain,la tronche de Magnéto, à l’époque.‹  ›

SpiderGuile :

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Leonardo Manco :

WEST COAST AVENGERS #26-29 :

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Pour l’arc Zodiac Attack, qui s’étend du #26 au #29 de West Coast Avengers, Steve Englehart fait revenir le Zodiac, l’organisation criminelle aux costumes bigarrés basés sur les signes du zodiaque apparue pour la première fois dans Avengers #72 (janvier 1970 pour la date de couverture). Le scénariste les avait déjà utilisés dans le premier annual des Vengeurs de la Côte Ouest (que je n’ai pas lu et qui a été publié pour la première fois en Intégrale par Panini). J’avoue que je n’ai jamais vraiment été intéressé par les histoires avec ce groupe de vilains et celle-ci doit être l’une des pires.

Le scénario tourne autour de la prise de contrôle du Zodiac par le LMD de Jack Fury, le frangin de Nick, qui se débarrasse de tous les anciens membres à part le Taureau (Cornelius Van Lunt, vieille connaissance des Vengeurs) pour les remplacer par des LMD grâce à sa « Clé ». Le clash inévitable avec les héros permet à Englehart de nourrir les péripéties en faisant remplacer deux des Vengeurs par des doubles robotiques afin d’entretenir un petit suspense tout en faisant durer ses sous-intrigues (l’intégration de Moon Knight qui n’est pas encore officielle, les difficultés de Oiseau Moqueur à avouer à son mari les détails de son expérience avec le Phantom Rider).

Mais l’ensemble n’est pas très convaincant, les discussions sur l’astrologie sont lourdingues (et je n’ai jamais aimé la façon dont Englehart écrivait Moon Knight) et la baston finale dans une autre dimension est confuse. Graphiquement, la série ne s’est jamais remise du départ de Joe Sinnott. Al Milgrom ne signe que les esquisses et le travail des « finisseurs » est très inégal. Mike Machlan relève tout de même un peu le niveau au #29, consacré au combat entre Moon Knight et le Taureau qui se termine sur une discussion sur les méthodes expéditives du Chevalier de la Lune, après un final qui trace un parallèle avec la situation de Oiseau Moqueur.

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(Post 3242 pour l’avis de Jim sur ces épisodes)

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Englehart s etait déjà intéressé à l astrologie en créant Star-Lord mais là plus que sur WCA c est assez obscur (élément que ewing a reinjecté dans le perso quand les Moench, Claremont, Giffen ou Bendis les avaient ignotés)
Apres à la « décharge » de Englehart, il écrit Moon Knight comme Zelenetz l avait reinventé dans Fist Of Konshu (la série devenue vite mini) que ce soit le coté surnaturel bien plus developpé mais aussi quelque part superheroique.

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Surtout dans la saga de la madone celeste où il établit que Libra est le père de Mantis mais où il cree aussi véritablement ce groupe avec des alter-ego, un but… jusque là le groupe servait surtout scorpio mais avait pas d existence en lui-même, je trouve que ce soit dans avengers ou defenders.

Là il lie les deux versions… la version humaine crée dans avengers et la version LMD vue dans defenders

surement ca qui fait que j aime bien cette saga (moins que la temporelle ou le peuple chat mais quand même)

(rigolo là aussi Ewing developpe tout ca recemment dans son one shot Fury)

D ailleurs à l epoque c est un peu ce qui m interesse chez englehart c est sa méthode de « rendre » cohérent ds élements divers comme les differends points de teleportation vu dans morbius, comet man…, les zodiaques, cette histoire temporelle avec retour sur Doc Strange ou FF, les elders of the universe, les beyonders et le beyonder…

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Pas lu, donc je ne peux juger que le travail d’Englehart…

Oui bien sûr, j’en ai causé plus haut. Après là je me concentre juste sur son run sur les WCA. Pour le reste, je n’ai pas tout lu (les Defenders par exemple) donc merci pour les précisions…

Je l ai lu « recemment » lors de la sortie de l essential puis de l epic mais on a ses armes faites par des moines de konshu et tout un état où Mmonie devient plus le poing de konshu qu un vigilante (moench)… avec parfois une incursion claire dans le surnaturel… mais en même temps ces pointes de jaune qui surgissent dans le costume et un coté plus superhéros…

Moi aussi je pensais que englehart avait fait ca lui même mais depuis je vois qu il reprend un état du personnage qui n est pas de lui… mais qu il peut utilisr dans un contexte avengers là ou la MK de Moench est inopérant.

Mais je me doute que tu peux pas juger ce que tu n as pas lu… je t indique juste que sur le coup… pour moi il reprend pas mal de choses préexistantes dans cette série Fist Of Konshu qui est clairement un grand ecart pour le personnage…

C est rigolo car justement les defenders sont dans les « integrales/epic » consacrés à MK…
On croit revoir surgir Scorpio alors qu il est un LMD qui cree des LMD du Zodiac dans une quete à ne plus être seul qui est assez étrange (sous fond de coming out de scorpio)
Des episodes assez etranges où Giffen fait du Kirby
Je les avait déjà en aredit et ca a toujours été des episodes trés étranges… mais qui donnet vie (enfin pas vraiment) à ce zodiac robotique…

Les Vengeurs des années 50/Agents of Atlas par Evan « Doc » Shaner (le compère de Jeff Parker sur Flash Gordon, Future Quest & Convergence: Shazam) :

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James « Jimmy » Woo (first appearance : 1956’s Yellow Claw #1)

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Kenneth « Ken » Hale the Gorilla-Man (first appearance : 1953’s Men’s Adventures #26)

Robert « Bob » Grayson the Uranian (first appearance : 1950’s Marvel Boy #1)

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Namora/Aquaria nautica Neptunia (first appearance : 1947’s Marvel Mystery Comics #82)

Venus (first appearance : 2006’s Agents of Atlas #1)

M-11 the Human Robot (first appearance : 1954’s Menace #11)

WEST COAST AVENGERS #31 :

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Je n’ai pas lu le West Coast Avengers #30 qui n’avait pas été publié par Semic dans Titans (et la couverture ne m’a pas vraiment donné envie de rattraper mon retard en jetant un coup d’oeil à l’épisode sur le net). Le #31 fait revenir le Phantom/Night Rider, le cavalier fantôme du far-west, bien décidé à faire de la vie d’Oiseau Moqueur un enfer depuis qu’elle l’a laissé faire une chute mortelle dans les derniers épisodes de la saga Lost in Space-Time (post 5698).

Avec l’aide du Texas Twister, qui ne se remet pas de la mort de sa petite amie (je crois que certains détails remontent à West Coast Avengers #8, non publié par Semic), le Rider veut invoquer un démon pour les aider…et ils réussissent juste à faire apparaître Arkon le Magnifique, en colère depuis qu’il a appris que Wonder Man a joué dans un film sur son auguste majesté…car après tout, il est sacrilège de le représenter (ils lisent le Hollywood Reporter sur Polemachus ?) !

La raison du combat est assez crétine et après quelques bourre-pifs, la fin est aussi expéditive. Occupés par cette diversion, les Vengeurs ne se rendent pas compte qu’une autre baston se déroule, entre Oiseau Moqueur et le Phantom Rider. Steve Englehart fait aussi une référence à la Guerre des Armures, expliquant le comportement de Iron Man, très à cran lorsqu’il surprend Moon Knight et Tigra en train de s’embrasser…

(et la couverture ne m’a pas vraiment donné envie de rattraper mon retard en jetant un coup d’oeil à l’épisode sur le net)

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Euh, non merci…

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Là c est le début de la fin… en plus en VF on a pas la moitié du disassembled de l epoque… ca paraissait donc vraiment bordelique…
mais j aimais bien l intrigue avec la femme de pym… l intrigue sur mockingbird (certes hawkye apparaissait comme un mufle total et quicksilver comme un possédé)… mais y avait des idées toujours
c est un peu ca les WCA… la série est tombé ensuite dans une forme de normalité…
et si Byrne ecrit mieux… il casse plus… ou tout autant avec lui aussi des reactions de persos assez extreme mais bon c est déjà plus milgrom qui dessine

WEST COAST AVENGERS #33-36 :

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Après un #32 resté inédit en France jusqu’à l’intégrale récente, Steve Englehart a orchestré une nouvelle saga en quatre parties dont les premières reprennent en V.O. le titre d’une revue dont Hank Pym fut longtemps l’un des héros principaux, Tales to Astonish. Présent depuis quelques mois, Moon Knight devient officiellement un Vengeur de la Côte Ouest au début du #33. Les autres Vengeurs s’étonnent de l’absence d’Hank lorsque ce dernier ouvre la porte avec fracas et annonce après avoir piraté un réseau du bloc de l’est pour le fun (on s’amuse comme on peut) que sa première femme Maria serait toujours vivante. Steve Englehart en profite alors pour résumer le passé de Hank Pym et les vieilles histoires de Stan Lee, Jack Kirby et cie sont mises à profit dans une virée en Europe Centrale qui fait ressurgir tous les ennemis ringards de l’ancien Homme-Fourmi.

Il semble même étonnant que les Vengeurs aient du mal à résister à des super-communistes comme El Toro, Madame X et Les Fauves de Berlin. Pour éviter un incident diplomatique, les héros se laissent arrêter sauf Hank et la Guêpe qui suivent la trace de Maria jusqu’à une prison où ils retrouvent dans une cellule la Vision et la Sorcière Rouge. Le couple est tombé dans le piège de Vif-Argent, alors en plein pétage de plombs, qui voulait se servir de sa soeur pour aider ses nouveaux alliés à créer le surhomme parfait. Le rythme est chaotique, les explications encore plus et les ennemis ridicules (les Vengeurs vont jusqu’à se battre contre des scarabées géants doués de parole).

Les Vengeurs finissent par se libérer et se rassembler…mais pas avant que le Phantom Rider vienne semer le trouble (mais qu’est-ce qu’il fout à Budapest ?). Pendant que les héros étaient séparés, Oiseau Moqueur a dévoilé le secret qu’elle porte depuis la fin de la saga temporelle. Mais le Rider a livré sa propre version à Oeil de Faucon et les retrouvailles avec Bobbi se passent mal. Cette intrigue au long cours est assez ennuyeuse et les réactions très mal écrites. Clint n’est pas compréhensif alors que sa femme a clairement été abusée. Le couple s’enferme dans son obstination et décide de divorcer en quelques cases le temps d’une virée en Latvérie et une apparition de Kristoff/Fatalis qui ne sert pas à grand chose.

Ensuite, c’est retour à Budapest pour la résolution du mystère Maria. L’équipe déjà divisée doit résister au pouvoir de persuasion de la Voix avant de gagner ce combat qui les dresse les uns contre les autres. Mais les sourires ne durent pas lorsque Oiseau Moqueur conclut cette aventure par un « Clint et moi, nous divorçons »

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