Pareil, j’ai adoré. Tout ce que j’aime : des la continuité, des idées farfelus, de vieux personnages…
Jim
Pareil, j’ai adoré. Tout ce que j’aime : des la continuité, des idées farfelus, de vieux personnages…
Jim
WEST COAST AVENGERS #37 & 39 :
Rien ne va plus dans l’avant-dernier épisode de la prestation de Steve Englehart. Oiseau Moqueur et Oeil-de-Faucon (avec un côté rigide qui en fait un vrai tête-à-claques) campent sur leurs positions et vont chacun de leur côté. Moon Knight et Tigra décident de partir avec Bobbi et de former leur propre équipe de Vengeurs. Pendant ce temps, Steve Englehart fait revenir sa création Mantis. Il y a d’abord un malentendu quand l’ancienne Madone Céleste s’en prend à ses amis mais l’archer découvre qu’elle était contrôlée par la Voix (histoire de glisser un peu d’action pour éviter un épisode trop bavard).
Mantis demande de l’aide aux Vengeurs car celle-ci, vue précédemment dans les Silver Surfer d’Englehart, a oublié une partie de son passé. La suite n’est pas dans le #38 (un fill-in par D.G. Chichester et Tom Morgan) mais dans le West Coast Avengers #39, le dernier signé par Englehart…enfin presque puisque d’après l’auteur, la moitié de l’épisode a été réécrite par l’équipe éditoriale (ce n’était que l’un de ses problèmes avec Marvel à l’époque puisqu’il avait notamment utilisé un pseudo pour ses derniers Fantastic Four). Englehart était donc contre les révélations sur Mantis, le cycle de mort et de renaissance qui a mis un terme à l’histoire de la Madone Céleste.
À noter que cet épisode suit le troisième annual, non publié dans Titans. C’est pour cela que l’on retrouve la mini-équipe de Oiseau Moqueur en compagnie de Bill Foster/Goliath après la Evolutionary War. Bill s’en va et le Phantom Rider attaque à nouveau Bobbi et ses compagnons. Un assaut qui se termine rapidement, la suite se déroulant dans le West Coast Avengers #41, resté pour le moment inédit en V.F.
Et c’est fini pour le run d’Englehart. Je ne ferai pas le #40, un fill-in par Gruenwald
et l’inédit #41.
Next : John Byrne.
Oui on sent ce qu il veut faire et qu il ne reussit pas comme avant.
C est pour moi un essai de « vague globalisatrice » (je sais plus comment tu appelles ca dans ton heroes HS sur avengers" cad les run de thomas, stern et son propre run sur le titre phare…
Mais il y a aussi ce qui fait que je prefere avengers, ff, les series cosmiques ou surnaturelles aux deux best sellers marvel plus centre sur eux
Enfin de l’intéressant
En surface…et a l epoque j ai adore surtout quand il ramene jim hammond mais quelle casse…
En plus je suis assez peu sensible a son humour et les gla a l epoque sont pour moi aussi ridicule que pandemonium…
Sin loki si loin de simonson… wanda, simon qui pleurniche… vision cassé tigra abandonnee… aucun petso ne ressort avec une idee en fait
Bon c est pire sur avengers
Mais oui comme bendis a la lecture c est rigolo si on le consomme
Hank qui prend de l’assurance et se découvre une âme de chef, simon qui redevient plus sensible et moins tête à claque qu’avant, retour de certains couples, un hawkeye qui inspirera sûrement Busiek sur les thunderbolts, un master pandémonium plus menaçant que jamais. Après, pour le reste, il est facile de critiquer alors que Byrne est partie précipitamment.
Oui c est pas que sa faute… mais rétrospectivement sa période est plus source de problème et destruction que le reste même si c est plus plaisant a lire.
Après tu exagérés largement pym et wondy… Hawkeye est aussi con avec usagent qui lui reste une caricature
Franchement c est pas moins a la truelle mais c est pas milgrom
Et d autres se font virer… l imbroglio avec la femme de pym (surtout Hank car des Engelhart il est revenu à niveau)ou Quicksilver (écrit a la truelle) ou ce qu aurait donné la relation mockingbird/Hawkeye ou la séparations des wca… etc on saura jamais non plus
Mais bon une partie de problème de Quicksilver en tant que perso vient de cette période et incombe a Engelhart quoi qu il ait voulu faire derriere…
Oui, et entièrement d’accord sur ce que tu dis concernant sa volonté d’ordonner des concepts. Ça se sent avec la saga temporelle, avec les épisodes contre le Zodiac, tout ça.
Mais on sent autre chose, aussi, qui a sans doute joué dans le résultat final : c’est le fait que le début de la série, malgré quelques péripéties sympas, était marqué par un cahier des charges qui ne venait pas de lui. Des idées qui avaient été posées par Gruenwald et Stern et qu’il reprend. Ça lui sert de tremplin, mais ça prend un temps fou.
Dans le même temps, si Gruenwald n’avait pas imposé Pym, on n’aurait pas eu la saga sur la femme de ce dernier, hein…
Jim
De toute façon Grünewald fait l erreur de pas laisser Stern avec son idée
C est le souci initial de cette serie
On aurait dû donner a Stern une forme de contrôle que Claremont aura un moment sur X-Men and co
Bon après c est pas nul Byrne ni plus mauvais qu Engelhart…
Je trouve juste qu en revenant dessus toutes ces périodes le gap est pas si grand et que Byrne ça finit en eau de boudin et même en cassure…
Et je lui met pas tout sur le dos c est aussi une période compliqué editorialement.
Sur avengers Stern se fait virer… Simon son est poussé vers la sortie… Byrne ne parvient pas à s installer… Hama c est tout et rien…
Surtout rien.
Ah ça.
J’y pensais récemment (parce que je suis plongé dans la traduction de la période Byrne sur Superman).
Stern et Byrne, les deux vieux potes, font un chassé-croisé entre les éditeurs, Stern arrivant au moment où Byrne s’apprête à partir (et d’ailleurs, purée, Superman Annual #2, par Stern et Frenz, quelle fluidité dans le récit, mais bon, bref).
Et quand Byrne revient, il arrive sur Avengers et il a le droit de gérer les deux séries, ce dont Stern a été privé, et c’est bien dommage (même si j’aime bien, dans l’ensemble, la prestation d’Englehart).
Et ouais, passé la saga de Vision, Stern a eu pas mal de bâtons dans les roues. Alors qu’il avait remis la série sur les rails, boosté les ventes et replacé les Vengeurs comme licence forte. Quelle misère.
Pour en revenir au Superman de Byrne, même si je trouve que la première année est un peu molle du genou, 1988, c’est quand même très chouette. Il y a toutes les mini-séries, puis aussi (surtout, serais-je tenté de dire), le travail sur les personnages secondaires. On pense bien sûr à ce qu’il fait sur Maggie Sawyer, tout en finesse et en non-dit, mais on peut également remarquer que sa Cat Grant s’avère plus intense que celle de Wolfman (à la fois plus excentrique et dragueuse que jamais, mais aussi plus sensible). Et plein de choses : les allusions concernant Alice, l’apparition de la mère de Jimmy, le clochard dont ce dernier s’occupe, et plein de petits détails.
Et ça fait des séries une espèce de tout homogène où, en plus, les personnages secondaires sont très présents. Il y a certains épisodes où Clark prend plus de place de Superman. C’est vraiment pas mal, c’est dense, humain, sensible.
C’est un truc qu’il perdra à son retour chez Marvel. Bon, on m’opposera qu’avec des séries Avengers, les héros en costume prennent toute la place, et je veux bien (même s’il y a toujours la possibilité de trouver de la place pour les personnels assistants les héros, les logisticiens, tout ça, d’ailleurs Gruenwald a fait un taff pas mal en mettant en scène tous les gens autour de Cap), mais globalement, à partir de cette période, sa finesse d’écriture et son goût pour animer des castings développés disparaît. Il se concentre sur les personnages à costumes colorés.
Alors il y aura toujours des moments intéressants, émouvants, des situations qui sont le prétexte pour soulever des problèmes humains, mais il réduit un peu le champ : dans Namor, il se concentre sur le héros, ses deux amis et ses deux « ennemis », pour faire court (et sa cousine). Dans She-Hulk, il joue la carte de l’humour et du méta. Dans Wonder Woman, il crée des doublons des Kapatelis, comme s’il était davantage intéressé par l’idée de refaire à sa sauce. En gros, le John Byrne qui se moque de Shooter avec Mister Mxyzptlk l’emporte sur le John Byrne qui crée Maggie Sawyer.
Mon reproche, et ce dès la première lecture (et ouais, ça se lit bien, effectivement, même si on retrouve ses fixettes de l’explication tordue, tout ça…), c’est qu’il est entré dans sa logique de tout refaire. Donc y a de la casse. Il réduit en miette plein de choses posées par Stern (et il n’a pas l’occasion d’aller au bout de son idée, en plus). Il revient sur des trucs d’Englehart. Là où ce dernier tentait des choses, explorait des possibilités, acceptait les apports des autres et tentait d’en tirer profit d’un point de vue narratif.
En gros, moi, j’ai vécu la période Englehart comme celle d’une exploration et d’une construction, et celle de Byrne comme celle d’une destruction.
Jim
Un gros hors sujet et Blackie ne dit rien ?!
Parce qu’il sait que de la comparaison naît la pédagogie, de l’évocation naît la curiosité…
Jim
On est d accord
Trop occupé à combattre son ennemi juré.
Oui j’ ai relu récemment et c est pire que mon souvenir mais j aimais tellement l idée avec l Onu
J ai la même analyse sur Byrne…
J étais un gros fan et d ailleurs mes débuts en VO coïncident avec son retour chez Marvel… et c est quand même très décevant même a l époque
Et ses avengers manquent de chair comme tu dis
D ailleurs bien con de pas avoir gardé les équipes humaines des avengers avec Jarvis etc ou chez les X-Men…