J’ai commencé à suivre chaque mois les comics dès juillet 1998, et le n°5 du Fantastic Four version Heroes Reborn en VF.
J’ai cependant connu les comics avant…
D’abord de façon détournée, avec les dessins animés des années 90 comme Batman TAS, Superman TAS, et également X-Men TAS, Spider-Man TAS et quelques épisodes des versions Iron Man et Hulk.
Ce sont cependant X-Men et Spider-Man qui m’ont marqué pour Marvel, et m’ont créé une envie d’en savoir plus. Notamment lorsque je suis tombé, dans un salon de coiffure, sur un surprenant numéro VF…
Spécial Strange n°71, donc.
Avec Web of Spider-Man n°58 (épisode émouvant sur le Grizzly), Saga of the Sub-Mariner n°8 (bons flashbacks sur l’Histoire de Namor, permettant de relier ça au dessin animé des Fantastiques) et surtout… Uncanny X-Men n°249 et 250.
Epoque australienne. Ca débute avec la table des X-Men « repeinte » par un Havok déprimé, qui évoque la mort de Tornade (pardon ?!), l’absence de Wolverine (pardon ?!). L’équipe est composée de Colossus, à peine croisé dans X-Men TAS ; Malicia (ok, je vois), Psylocke (qui ?) et Dazzler (qui ?). Havok, que j’avais identifié, doit aider Lorna Dane, enlevée et emmenée en Terre Sauvage par les Mutés, pour servir Zaladane.
C’est une évidence : je n’ai quasi rien compris à tout ça - mais j’ai adoré le découvrir !
J’ai énormément apprécié de plonger dans cet inconnu, en essayant de relier ça aux maigres connaissances nées d’un suivi quand même assidu de X-Men TAS. J’ai été surpris de l’aspect sombre, dur, mélancolique de l’ensemble, mais même gamin (je devais avoir 10 ans, car c’était peu avant le suivi régulier en 1998, à mes 11 ans), j’ai été happé et charmé par l’ensemble. Les dessins de Marc Silvestri m’ont plu, les textes de Chris Claremont m’ont troublé mais intrigué.
Rétrospectivement, à la relecture, il est difficile de mettre de côté la nostalgie, mais… ça reste très bon, très agréable, et très prenant.
Avec, en parallèle, des épisodes très forts sur Spider-Man et Namor, je me rendais compte que les héros de ma TV étaient supers, aussi, en BD - un média que je connaissais bien, car mes parents en étaient aussi fans.
L’appât était lancé… il n’a pas fallu longtemps pour que j’y cède, via cependant les Fantastiques, à jamais mes chouchous même si les X-Men demeurent les premiers que j’ai lus et qui m’ont happé en comics !