1963-2023 : BON ANNIVERSAIRE LES X-MEN !

NEW X-MEN #151-154 (2004) :

Au bout d’un run de 3 ans, étalé sur près de 40 numéros (et des poussières), Grant Morrison a choisi de conclure son cycle sur une note crépusculaire (quand bien même l’espoir finit par prévaloir à la toute fin), en faisant un grand bond de 150 ans dans le futur (dans lequel Wolverine n’a pas pris une ride).

Une future dystopique dont la concrétisation doit être évité à tout prix, grâce aux actes d’une X-Woman, quitte à drastiquement altérer les événements du présent. Résumé de cette façon, cette intrigue a tout pour donner l’impression d’un pseudo-remake du fameux arc « Days of Future Past » (mais en surface seulement). Les points communs s’arrêtent-là cependant, car cet arc cultive ses propres spécificités (il y a bien la présence d’une Sentinelle mais dans le camp du bien) ainsi que sa propre tonalité lyrique.

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Un monde sans dessus-dessous à l’atmosphère assez étrange, où Cassandra Nova mène les New X-Men (!) tandis que le Fauve/Sublime est quant à lui devenu leur principal adversaire. Selon certains théoriciens du net, ce futur pourrait en fait n’être qu’un rêve, produit par l’esprit d’une Jean Grey au seuil de son trépas, amalgamant ses souvenirs ainsi que divers éléments épars de ce run via cet éventuel futur, faisant figure de patchwork/agrégat riche en symbolisme (tel ce Logan idéalisé qui cumule les qualités). Un arc dont les protagonistes pourraient donc représenter les proches de la défunte Jean selon sa propre perspective (Aaron saura se rappeler du lien entre le Phénix et Quire).

Cassandra Nova : « Like some SAD MEMORY OF A FUTURE THAT NEVER HAPPENED. »

Un arc qui bénéfice en outre du retour en fanfare de Marc Silvestri (plutôt inspiré ici), aka le dessinateur emblématique de la période australienne des 80’s, dont le style a beaucoup changé depuis lors, et pas forcément pour le mieux (sachant que l’esthétique des séries Top Cow n’a jamais été ma tasse de thé).

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